XIV – Fernand de Séjournet de Rameignies

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Fernand-Victor-Couronné de Séjournet de Rameignies (baron 1903), auteur de la première branche, ° château de Rameignies 4 juillet 1854, † Saint-Josse-ten-Noode 20 avril 1931, x Sainte-Croix-lez-Bruges 16 juin 1879 de séjournet de rameignies,de schietere de lophem,sebus,van den hove d'ertsenryck,billiet,de vionGabrielle-Jeanne-Mélanie de Schietere de Lophem, ° Bruges 2 mars 1853, † Bruxelles 31 janvier 1930, fille du chevalier Charles-Jacques-Thomas-G.-M.-François, et de Mathilde-Marie-Catherine-Ghislaine-Huberte Roels. Armes : de sable à deux chevrons d’argent [EPNB2012].

Le 31 octobre 1907, Gabrielle hérite de son oncle Oscar de Schietere de Lophem le Claerhoutmolen (1), le moulin à vent (korenwindmolen) de Pittem (Flandre Occidentale). Devant le notaire Van Caillie, Fernand et Gabrielle vendent ce moulin le 30 septembre 1908.

En septembre 1905, ils résident Steenstraat à Bruges. Ils habitent le château de Velthem jusqu’au début de la Première Guerre mondiale (→ tome 4 | fonds documentaire | Fernand 1854-1931)

BRUGGE Chateau de Velthem

Château de Velthem (2) à Sainte-Croix-lez-Bruges

1 | Albert-Victor de Séjournet de Rameignies (baron 1931), ° Bruges 27 mars 1880, † Bruxelles (2e district) 17 décembre 1967, militaire de carrière, engagé le 21 novembre 1900 au 3è Régiment de Lanciers, nommé sous-lieutenant à la date du 24 décembre 1909. Il est désigné le 27 décembre 1909 pour le 1er Régiment de Chasseurs à Cheval, et y est nommé lieutenant le 15 décembre 1912. Il fait toute la guerre 1914-1918 au 1er Régiment de Chasseurs à Cheval et est titulaire de huit chevrons de front.

Lors de la mise sur pied de guerre, le 31 juillet 1914, le 1er Régiment de Chasseurs à Cheval est intégré à la 6e Division d’armée. Un peloton de mitrailleurs participe à la bataille de Haelen. Le régiment prend part à la défense d’Anvers puis couvre le repli de l’armée sur l’Yser. Le 12 octobre 1914, tous les régiments de cavalerie sont rassemblés dans le corps de cavalerie qui est subdivisé en deux divisions. Il met pieds à terre et combat dans les tranchées le reste de la guerre notamment dans les secteurs de Pervijze en 1914, du fort de la Knocque-Labiettehoek en 1915, de Dixmude au début de l’année 1916, puis de Noordschote-Steenstraete où il subit les premières attaques au gaz. À la moitié de 1916, il est stationné dans le secteur de Ramskappelle. En 1917, il occupe les tranchées d’Oud-Stuivekenskerke. Il participe en mars 1918 aux combats sur le Reigersvliet. En septembre 1918, il participe à l’offensive des Flandres. Le 30, le régiment atteint Zarren puis durant le mois d’octobre participe aux libérations de Thourout, Bruges, Aalter et Knesselare. Début novembre, il franchit le canal de Schipdonk et libère Everghem. Devise du 1er Régiment de Chasseurs à Cheval : Ubique fidelis et fortis (Partout fidèle et courageux) [WIKI]

Albert est nommé capitaine en second à la date du 26 décembre 1918, puis capitaine-commandant le 26 juin 1919. Le 1er avril 1920, il est désigné pour rejoindre le 2e Régiment de Lanciers, puis rejoint à sa demande le 4ème Régiment de Chasseurs à Cheval le 15 novembre 1920. Le 24 juin 1921, il est désigné pour le 1er Régiment de Lanciers. Par suite de réorganisation de l’armée, il passe en 1923 au Bureau de Recrutement de Malines. In fine, il est désigné administrativement pour le 1er Régiment de Lanciers le 1er avril 1926. Nommé major honoraire le 26 juin 1931, il se marie sur le tard ayant reçu, le 1 octobre 1931, du Ministre de la Défense nationale « l’autorisation à contracter mariage ». Il est pensionné à la date du 1 avril 1934, mais sert encore trois années dans le cadre de réserve, x Bruxelles (2e district) 25 novembre 1931 Johanna-Gertrude-Wilhelmine Sebus, ° Clèves (Prusse Rhénane Allemagne) 10 novembre 1892, fille de Théodore-Hermann, et d’Anne-Gerharda Bautz (→ tome 4 | fonds documentaire | Albert-Victor 1880-1967)

2 | Gustave-Charles de Séjournet de Rameignies, éc., °Bruges 16 mai 1881, † Etterbeek 10 juillet 1962, chevalier de l’ordre de la Couronne.
En février 1918, il devient commissaire au Comité central de « L’Assistance discrète » dont le siège ‘étranger’ est établi au début de l’année à La Haye, Statenlaan 54 [L’Echo belge, Un appel de l’assistance discrète, 21 février 1918, p. 1].

« Cette oeuvre fut fondée au début de la Première Guerre mondiale par Marie Haps, afin de venir en aide aux victimes issues des classes moyennes que la guerre avait plongées dans le besoin et qui ne voulaient pas être secourues au vu et au si de tous comme cela se passait dans les soupes populaires. Ainsi, comme l’évoque la devise ‘Donne et tais-toi’, a-t-on imaginé de procéder dans la discrétion; des femmes ‘de bonne famille’ se chargeaient de recueillir et de distribuer des vivres, de l’argent, des secours médicaux, etc. L’oeuvre visait à apporter un secours aussi bien matériel que moral sans distinction d’opinion ou de religion. 

Par la suite, des subsides du Comité National de Secours et d’Alimentation permirent d’ouvrir de nombreuses sections dans plusieurs quartiers de Bruxelles et d’installer des filiales à Liège et Anvers, mais également à La Haye. Aux dons et cotisations mensuelles s’ajoutèrent des fonds recueillis grâce à l’organisation de manifestations de charité ainsi que de conférences. Les comités de l’Assistance discrète comptaient de grands noms notamment du monde artistique, universitaire et de la magistrature. Le succès fut au rendez-vous » [Musée royal de Mariemont].

x Bruxelles église Sainte-Gertrude 4 janvier 1910 (cm 20 décembre 1909 auprès du notaire Broekaert à Bruxelles) (tt. Albert de Séjournet de Rameignies, officier de cavalerie, et  Waldor baron de Heusch, général) [AEB] Marguerite-Eugénie van den Hove d’Ertsenryck, °Louvain 7 février 1884, † Bruxelles 14 février 1950 ; fille de feu Auguste-François van den Hove, capitaine-commandant de cavalerie, °Louvain 2 février 1849, † Saint-Trond 26 juin 1891, et d’Olympe-Julie-Victoire de Heusch, °Cortessem 25 mars 1855, résidant en 1910 à Bruxelles, rue de la Loi 147). Marguerite-Eugénie van den Hove est autorisée, par Arrêté Royal du 19 novembre 1921, à joindre à son nom patronymique celui d’Ertsenryck, ancienne seigneurie de sa famille. Armes : d’or à la croix engrêlée de sable.
Deux articles parus durant l’été 1912 dans Le Gaulois, quotidien littéraire et politique, témoignent de l’activité du couple. « Un grand tournoi de tennis organisé au château de ter Loo » [Le Gaulois du 30 juillet 1912, p. 2] et « Un grand déjeuner dans le château de Veltem » [Le Gaulois du 11 août 1912] : (→ tome 4 | fonds S) ◪ (3)

3 | Raymond-Auguste-Fernand de Séjournet de Rameignies, éc., °Bruges 8 mai 1882, y † 16 janvier 1945, x Coxyde 16 juin 1916 Eugénie-Stéphanie Billiet, °Sainte-Croix-lez-Bruges 22 septembre 1881, † 1977, fille de Léopold, et de Colette Debrie ◪ (4).

4 | Isabelle-Laure de Séjournet de Rameignies, ° Bruges 12 décembre 1886, † Ixelles 26 juillet 1977, x Sainte-Croix-lez-Bruges 12 août 1914 Henry-Louis-Marie de Vion, vicomte de Gaillon, Paris (VIIe) 25 avril 1877, † Saint-Josse-ten-Noode 14 février 1959, fils aîné de Jean-Gabriel (vicomte), et de Marie-Zoé-Marthe Puissant de La Villeguerif.  Sans postérité. Armes : de gueules à trois aigles d’argent becquées et membrées d’or.

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(1) MOLEN ECHO’S, Verdwenen Belgische molens : Claerhoutmolen (Pittem)
(2) détruit en 1969
(3) Suite non reprise, – primo pour des raisons de droits d’auteur (État Présent de la Noblesse belge, éd. 2012), et – secundo afin de se conformer au ‘Règlement général sur la protection des données’ (RGPD du 25 mai 2018) entré en vigueur dans l’Union européenne.
(4) Ibid.