SECONDE LIGNE

Quatrième fils de Jehan Séjournet « l’aisné » (I) et de Marghe de le Rosière, Arnou Séjournet est l’auteur de cette importante seconde ligne de la famille Séjournet, qui traversa les XVe et XVIe siècles, jusqu’au milieu du XVIIe lorsque que le Livre de raison cessa de la mentionner.

Dans sa généalogie sur la famille Séjournet, le baron Edgard Forgeur [FOR1976] fait remarquer « que pour cette branche, le Livre de raison [SEJ1477/1731] ne donne pas les noms des parrains et marraines, que l’Annuaire de la Noblesse de Belgique [ANB1880] y consacra à peine deux lignes, et que Léo Verriest développa dans les Annales du Cerclé archéologique du canton de Soignies [VER1943] les notices concernant Arnou (1.4) et son fils Arnoulet (1.4.1), et que de nombreux renseignements proviennent du Fonds du chevalier Walther Ruzette [RUZ]».

FILIATION
1.4 – Arnou Séjournet (IIbis) x Catherine Lasne
1.4.1 – Arnoulet Séjournet (III) x Catherine de Ghislenghien
1.4.1.1 –  Jehan Séjournet (IV) x Arglentine Caulier
1.4.1.1.1 – Jehan Séjournet (V) x Claudine de Thézin
1.4.1.1.1.3 – Martin Séjournet (VI) x Françoise Rusette, dont Jeanne Séjournet ◪

*

IIbis – Arnou Séjournet

1.4
Arnou (Ernoul) Séjournet. « Comme son père et ses frères », écrit Léo Verriest, « il eut à remplir des fonctions scabinales; on le voit échevin d’Ath (acte du 4 décembre 1441), de la seigneurie de Saint-Martin de Brantignies (actes des 12 août 1441 et 23 mai 1442) de celle de sire (prêtre) Nicaise d’Arbre à Ath (actes des 14 avril et 25 octobre 1442), et de celle de l’abbaye de Liessies au Vieux Ath (acte du 24 septembre 1442). Mais, c’est surtout en tant que fieffé, qu’il est intéressant. En 1439 et 1443 (chirographes des 15 octobre 1439, 21 mars et 14 juin 1443) il comparaît à divers actes en qualité d’homme de fiefs de Hainaut. Quels sont ses fiefs ?

Nous le savons, par des documents tardifs, mais fort intéressants; ceux qui provenant du Cartulaire des fiefs du Hainaut de 1473, nous montrent sa veuve Catherine l’Asne demeurant à Ath, alors en possession des tenances que voici, dont peut être d’ailleurs, l’une ou l’autre avait été apportée par elle dans sa corbeille de mariage.

– le fief dit du Rossignol (Lossignol) à Ogy, consistant en un petit bois (une haye et bosquet) de cent vingt verges environ, avec haute justice, duquel fief étaient tenus huit petits arrière fiefs;

– un fief consistant en un revenu annuel de soixante sous, provenant de rentes en argent, avoine et poulets, grevant diverses censives à Bauffe;

– un fief, consistant en un bien et maison d’environ un demi bonnier de superficie, à Ath même, contigu au fossé de l’enceinte; sans doute était-ce l’habitation même de feu Arnoul et de sa veuve;

– un fief consistant en une rente de quatre francs, assignée sur le fief de onze bonniers que possédait à Fouleng, le sieur Gervais.

1448 Arnou.jpg

Ernoul Séjournet, homme de fief du Comté, avait son sceau. Selon les comptes de l’hôpital de la Madeleine à Ath, le 24 juillet 1448, ‘Ernoul Sejournelz’ scellait d’un écu aux trois fers de moulin, accompagné au point du chef, d’une étoile, comme brisure de cadet.

Il épousa damoiselle Catherine Lasne (l’Asne, Lanne), qui lui survécut. D’après un cartulaire des fiefs du Hainaut de 1410, f° 196, n° 1014, Catherine Lasne était la fille de Colart (Nicolas) Lasne, demeurant à Chièvre; elle avait pour frère Martin Lasne, ceci selon une lettre du comte du Chastel [SEJ]. Selon les archives de l’hôpital de Liessies, anno 1415, Jehenne Lasne, religieuse à l’hôpital Notre-Dame à la Rose, †1451/, fille de Jehan demeurant à Chièvre, et de Maigne de l’Estrée, était soeur de Collart et de Jehan li asniez, et tante de Martin et de Catherine enfants dudit Collart, cette dernière épouse d’Arnoul Séjournet d’Ath [RUZ]. Jehan Lasnes, huissier au Parlement de Paris 1389, portait de … à trois ânes passant de … Cimier : une tête d’âne (Archives de Tournai, actes scellés).

Veuve en 1473, Catherine Lasne l’était au moins depuis octobre 1466, ainsi qu’il est attesté par un chirographe, la disant telle, en qualité de propriétaire d’une terre à Ath, au grand chemin d’Enghien. Une autre parcelle, sise au chemin de la Trahison, près la porte d’Enghien, lui appartenait également. »

D’après le chevalier Ruzette, Catherine était déjà veuve en 1455. En effet, dans un chirographe du 4 janvier de cette année elle est citée, comme veuve d’Arnoul Séjournet, et il est question dans cet acte, comme du reste dans un autre de 1458, de son héritage derrière le fossé du château. Elle est également mentionnée comme veuve dans les comptes du domaine d’Ath, en 1455, où elle paye une rente annuelle au comte de Hainaut [AGR].

Ils eurent de leur union, les trois fils qui suivent :

1.4.1 – Arnoulet, puis Arnou Séjournet, qui suit au III

1.4.2 – Martin Séjournet, célibataire, †1493/1494, inh. à Ath en l’église Saint-Martin, où, selon les comptes de cette église, on relève son nom pour « ordonnance, pal et sépulture » [RUZ].

1.4.3 – Gérardin, Grart ou Gérard Séjournet. En 1472, sous le prénom de Gérardin (ce qui indique qu’il était alors célibataire), fils d’Arnould Séjournet, il fut l’un des trois hommes d’armes, levés dans la châtellenie d’Ath, et placés sous la bannière du bailli de Hainaut, pour participer au siège de Beauvais et à l’expédition de Normandie [Archives départementales du Nord, Lille, Série B, n° 11961].

Siège de Beauvais 1472 (Wiki)

1472 | Siège de Beauvais [WIKI]

Il fut homme de fief de Hainaut. En effet, le cartulaire de 1473, indique qu’il possédait de nombreux fiefs. Parmi ceux-ci, il tient de sa mère, le fief de Lossignol à Ogy, et dont il est seigneur; un autre fief de cinq bonniers environ de terre ahanable, gisant au terroir de Blicquy; il tient aussi en arrière fief de la Hamaide, un fief de quatre bonniers et demi de terre ou environ, gisant à Flobecq, etc.

Le 1er juin 1484, Maximilien et son fils Philippe, archiducs d’Autriche, etc. édictent à Bruxelles diverses mesures destinées à réparer les dégâts de l’incendie survenu à Ath le 6 mai précédent, et à éviter le retour de pareille catastrophe. Le 11 juin 1484, Gérard Séjournet, Jeannet de Baudrenghien et Bertrand Ghodin, hommes de fief du comté de Hainaut, délivrent un vidimus de l’acte précédent (Un vidimus est la copie certifiée d’un acte antérieur. On dit que l’acte est vidimé. On trouve fréquemment des actes vidimés dans les confirmations établies à l’avènement d’un nouveau seigneur) (cfr. ARCHIVES DU ROYAUME, Inventaire analytique du chartrier de la Trésorerie des comtes de Hainaut, 1176-1818, Archives de l’Etat à Mons – AEM.08.001 – 1767 et 1768)

Nous le retrouvons d’abord mentionné dans un chirographe athois du 21 janvier 1489, comme échevin d’Ath, puis, selon plusieurs actes, bourgeois d’Ath, y demeurant, ainsi que Massard d’Ath en 1488-1489 et 1490-1491.

Il ne vivait plus en 1506, date où le 13 juillet son épouse est dite veuve. Cette épouse fut Catherine le Merchier dite le Bosquillon, fille de Jehan le Merchier dit le Bosquillon et de Catherine de le Hove, d’une famille notable d’Ath.

D’après le chevalier Parthon [PAR1945], Catherine fit son testament le dixième jour de … 1531. Ce testament en partie détruit permet toutefois de relever que la testatrice demande d’être inhumée en l’église Saint-François (Couvent des Frères Mineurs à Ath) à laquelle elle lègue soixante sols. Elle fait don, en outre de vingt sols à l’église Saint-Julien d’Ath, de soixante sols à l’église N.-D., de vingt sols à l’hôpital de la Madeleine et de soixante sols aux Soeurs de Chièvres. Elle se déclare grand-mère de sire Johan Cousart, auquel elle alloue une pension viagère de douze livres l’an; elle reconnaît devoir une pension viagère de cent sols à Messire Jehan le Noir, prêtre; elle exprime que ses exécuteurs testamentaires seront, sire Jehan Cousant, prêtre, Jehan Viset et Jacques le Louchier, ses bons amis.

Ils eurent les cinq enfants qui suivent

1.4.3.1 – Catherine Séjournet, x Guillaume Hanot, dont elle eut des enfants. Voici ce qu’en dit le fonds Ruzette [RUZ] : Dlle Catherine Séjournet, à qui Grart et sa femme, par avis de père et mère, avaient assigné des rentes, sur une maison et des terres à Isières, tenant au marais, et sur plusieurs autres biens dans cette paroisse appartenant à Valentin du Pont. L’acte avait été passé devant les maires conjoints des seigneurs du roi de Castille, du chapitre de Cambrai et de l’abbaye de Saint-Ghislain, et devant les échevins du lieu. Cette assignation fut confirmée par un chirographe athois du 13 juillet 1506, devant les échevins d’Ath. Catherine était alors l’épouse de Guillaume Hanot, laboureur à Hautrage; et elle est encore mentionnée en 1532. D’après le chevalier Parthon, Catherine partagea avec sa soeur Marie les biens de leur frère Robert [PAR1945].

1.4.3.2 – Jehenne Séjournet, x Jacques Cousart, dont elle était veuve en 1511 [Archives d’Ath, chirographe du 30 janvier 1511], et dont elle eut un fils, sire Jehan Cousant, prêtre, vivant en 1531, ainsi que le déclare le testament de sa grand-mère.

A | Sire Jehan COUSART, prêtre, vivant en 1531, ainsi que le déclare le testament de sa grand-mère.

Ath Plan de Jacques Deventer

Ath | Plan de Jacques Deventer

1.4.3.3 – Marie Séjournet, x Guillaume le Waitte, qui était son époux en 1512, et fils de Jehan le Waitte, seigneur de Recques, échevin d’Ath en 1468 et de 1470 à 1475, et de sa première femme Catherine le Clercq, d’une ancienne famille d’Ath; xx Jacques le Louchier, lequel était veuf en première noce d’Hélène Demazure. D’après le chevalier Parthon, Jacques le Louchier paraît avoir eut des enfants de son premier lit. De Marie Séjournet, il eut au moins un fils, prénommé Pierchon, qu’il croit être le même que Pierre le Louchier, cité par l’Annuaire de la Noblesse de Belgique de 1870, page 218, †1587, étant l’oncle de Marie le Noir, femme à Pierre Lefebvre.

Marie vivait encore en 1552, mais dit le chevalier Parthon, elle et son mari étaient sur le point de terminer leurs jours, car un acte de 1555, nous révèle que Julien le Louchier, tanneur, et Guillaume le Noir marchand de draps, furent exécuteurs testamentaires de Marie Séjournet, veuve de Jacques le Louchier, avec Pierchon le Louchier comme mambour. Du deuxième lit :

A | Pierchon le LOUCHIER, cité comme mambour (tuteur) de sa mère en 1555

1.4.3.4 – Jacques Séjournet. Dans un chirographe athois daté du 11 décembre 1532, il est dénommé Maître Jacques Séjournet, célibataire, âgé de 48 ans, demeurant à Ath, fils feu Grart, par lequel il vend à Jacques le Louchier, son beau-frère, demeurant à Ath, époux de Demoiselle Marie Séjournet, le cinquième d’une maison et jardinet, assez près de la place qu’on dit à la Croix Gaillard, lui venant de donation à lui faite par Demoiselle Catherine le Merchier dite le Bosquillon qui fut épouse à Grart Séjournet ses père et mère.

Dans un second chirographe du 6 octobre 1534, il est dit célibataire, âgé de 50 ans, orphelin, demeurant à Ath, acte par lequel il vend à Jacques le Louchier, la portion qu’il possède dans la maison ci-dessus, lui venant du décès de son frère germain Robert Séjournet, récemment trépassé [RUZ].

Il avait été avantagé, entre autres par sa mère, selon le chevalier Parthon, d’une somme de deux cents livres tournois, sur laquelle il devra payer cinquante sols, à Messire Jehan le Noir, sa vie durant. Lui et son frère Robert étaient ‘absents du Pays de Hainaut’ en 1511 [Chirographe athois du 30 janvier 1511, Archives d’Ath].

1.4.3.5 – Robinet ou Robert Séjournet. Il reçut également de sa mère, deux cents livres tournois; et comme nous venons de le voir, il décéda en 1511, laissant ses biens à ses soeurs Catherine et Marie.

*


Ancienne halle des drapiers à Louvain, bâtie en 1317, que Jean IV, duc de Brabant, concéda à l'université en 1424 Litho WIKI

Ancienne halle des drapiers à Louvain, bâtie en 1317,
que Jean IV, duc de Brabant, concéda à l’université en 1424 [WIKI]

III – Arnou Séjournet

1.4.1
Arnoulet, puis Arnou Séjournet. C’est sans doute lui qui figure en 1449, dans le registre matricule de l’Université de Louvain [VER1943] et [RUZ : « 1450, 13, 30, Arnoldus Sejournet vel Seigournit, cameracensis dioc. (diocèse de Cambrai) … Matricule de l’Université de Louvain 1426-1453 »].

A son sujet, les cartulaires du Hainaut sont bien intéressants, dit Verriest. On le voit posséder en 1473-1474, comme tenus de la terre d’Ellignies alors au Sire de Ligne :

a) un fief, de deux bonniers de terre à Ellignies, aux ‘champs de le loge’ (revenu soixante sous);
b) un fief consistant en six bonniers de terre (revenu douze francs);
c) un fief dit ‘le Haut Castillon’, toujours à Ellignies, soit douze bonniers (environ quinze hectares) (revenu : six livres);
d) un revenu de dix rasières de blé et dix francs, grevant le fief précédent;
e) un fief de deux bonniers (revenu : soixante sous).

Et, en 1502, on le retrouve avec les fiefs ainsi désignés

a) un fief de deux bonniers à Ellignies;
b) le fief dit ‘fief Gilhon’ ‘de six bonniers’, au même lieu;
c) le ‘Haut Castillon’, soit une maison avec un bonnier, plus quarante quatre journels;
d) des rentes en blé;
e) un fief de deux bonniers.

Bref, les mêmes fiefs qu’en 1474, mais décrits un peu autrement. De plus, on lui voit, en 1502, comme tenus de la terre de Chièvres :

a) un fief de onze journels en ce lieu;
b) un autre de six journels;
c) des rentes foncières et terrages prélevés à Chièvres.

Selon le chevalier Parthon il fut échevin d’Ath, en 1452.

Arnou épousa, d’après le Livre de raison, Catherine de Ghislenghien [FOR1976, p50 et 51]. Il dit textuellement ceci : « Arnoulet, fils aisné du susdit Arnou, print à femme en l’an … Damoiselle Catherine de Ghislenghien et heurent les enfans suyvans ». Il ne cite pas les prénoms et noms de ses père et mère.

Le chevalier Parthon, dit qu’Arnoul Séjournet, dit le jeune pour le distinguer de son père, épousa Catherine de Ghislenghien, fille de noble homme Jean de Ghislenghien dit de Neuville, mort en 1505 et de Jeanne de le Hove, fille de Michel prévôt de Lens, lieutenant gouverneur d’Ath, seigneur de Wadelincourt et d’Agnès de la Deuze dite le Barteur, et petite-fille de Julien qui avait épousé le 3 juillet 1444, Jeanne Gillicq, lesquels furent inhumés à Saint-Julien d’Ath avec les quartiers suivants : Ghislenghien-Gongnies, Gillicq-Rosières.

Catherine de Ghislenghien avait pour frères, Jean de Ghislenghien, dit de Neufville, époux de Jeanne le Quittre, Jacques de Ghislenghien, et pour soeurs, Marie, femme de Vincent Bousseau, Isabelle, épouse de Jacques le Waitte, seigneur d’Ostelet, de la Tournelle et d’Hirval, lieutenant gouverneur d’Ath.

Arnou et Catherine eurent deux fils, tous deux mentionnés dans le Livre de raison et dans de nombreux chirographes athois.

1.4.1.1 – Jehan Séjournet, qui suit au IV

1.4.1.2 – Arnou Séjournet. Il demeurait à Ath, y fut prêtre sous le nom de Sire Arnou, et le Livre de raison dit qu’il fit le voyage de « Jherusalem ». Il figure dans plusieurs chirographes athois [RUZ] :

a) Le 9 novembre 1544, sire Arnoul Séjournet prêtre est cité comme voisin de biens à la Trahison.
b) Le 16 avril 1545, le même est voisin de biens à David, tenant au chemin d’Ath à Lessives.
c) Le 9 avril avant Pâques 1548 « Venérable et discret sire Arnoul Séjournet, prêtre, pèlerin du Saint Voyage de Jerusalem », rappelle toutes dispositions antérieures, relatives à une rente héritière de XII livres; une seconde de VIII livres V sous, et une troisième de VI livres. Il stipule, qu’après lui ces rentes doivent aller à l’église Saint-Martin de Brantignies pour la célébration de deux messes par semaine à l’autel de Saint-Antoine, pour le rachat des âmes de lui et de ses parents et amis trépassés, par un prêtre de bonne et honnête réputation.
d) Le même jour par un autre acte, il fait don à l’hôpital de la Madeleine, d’une « couche », au profit des malades reçus gratuitement et il assure cette donation par

 1. une maison, grange, porte étables, jardin, prés, pâture, appelée la maison et censé de la Croix David, au dehors des faubourgs de Brantignies, contenant cinq journels, tenant par le bas à la rivière.
2. cinq journels de terre sur la couture allant d’Ath à Bouvignies tenant au chemin d’Ath à Bouvignies.
3. trois journels de pré tenant aux terres de l’abbaye d’Ath, et à la rivière. Et il ajoute que ces biens lui viennent du trépas de Jacques de Ghillenghien, son oncle, à la suite de partage fait avec feu Jehan de Ghillenghien et Jacques le Waitte en action de sa femme, aussi demeurés héritiers dudit Jacques de Ghillenghien. Mambour : Julien Bidault.

(e) Toujours à la même date, il dispose pour après son décès, de deux maisons contigües, rue Bouchain, et de VI livres, présent en XII livres de rente héritières dont il fait don à l’église Saint-Julien pour deux messes par semaine, par dessus autres quatre messes qui se célèbrent chaque semaine – dont pour la fondation d’icelles, ses prédécesseurs, parents et amis ont donné grandement de leurs biens – et il ajoute encore une maison en la rue allant au pont Cornaille, bien lui venant de son acquêt.

Il mourut entre 1550 et 1551, car les comptes de l’église Saint-Julien de cette époque renseignent que Sire Arnoul Séjournet, fut enterré au « coeur derrier le grant autel, avec pal et cappes de velour ».

*


IV – Jehan Séjournet

1.4.1.1
Jehan Séjournet. Il est cité dans le Livre de raison qui dit qu’il fut « allié à Demoiselle Arglentine Caulier et n’eurent qu’un seul enfant nommé Jean cy dessoubz mentionné ». Toutefois, dans un chirographe athois du 17 mars 1502, et il ne peut s’agir que de lui, il est dit que Jehan Séjournet, demeurant à Ath, époux d’Englantine le Cauwelier, achète une rente viagère de soixante sous aux vies de lui et de son épouse; de même que le 21 mars 1502, il achète encore une rente viagère de quinze livres tournois [RUZ].

Dans un chirographe du 9 mai 1504, il est échevin d’Ath, de Notre-Dame du Refuge, de Liessies et d’Arbre.

En 1506, le 7 mai, dans deux chirographes datés du même jour, sire Arnoul, prêtre, passe deux actes « du gré de Jehan Séjournet son frère marié et son droit hoir ayant enfant » [RUZ].

Est-il décédé peu de temps après ces derniers actes ? C’est vraisemblable car les comptes des années 1506-1507, de l’église Saint-Martin signalent la sépulture de Jean Séjournet [RUZ].

1.4.1.1.1 – Jehan Séjournet, qui suit au V

*


V – Jehan Séjournet

1.4.1.1.1
Jehan Séjournet. Le Livre de raison le mentionne, avec le nom de son épouse Damoiselle Claudine de Thézin, sans plus, et leurs six fils et deux filles. Extrait du chirographe athois du 31 janvier 1538 [RUZ] : « Jehan de Thezin, fils feu Jehan demeurant à Fosses, époux de damoiselle Marguerite de Wauchelle, au contrat de mariage d’entre sa fille, damoiselle Claudine de Thezin et Jehan Séjournet, a donné jouissance et parchon à sa dite fille :

a) quatre bonniers de terre à Maubreucq, sur le camp du bois de Ligne, tenant au chemin de Frasne et à la partie séquente; 
b) trois journels de terre à Renelmont, tenant au Rond bois de Ligne ; 
c) six journels de terre à Rouge bruecque, tenant au pré Jehan de Thézin; 
d) un journel de terre, tenant au courtil Brise moustier; 
e) trois journels de pré dits « le pasture es masures » et passé le rieu parmi, tenant à la ruelle qui mène de Maubreucq au Quesnoit; 
f) un demi bonnier de pré lelong dudit rieu, tenant aux six journels de terre ci dessus déclaré; 
g) un journel de pré, tenant à la ruelle Boursette; 
h) deux maisons et jardin, contigües, face à l’église des Frères Mineurs, tenant à Jehan de Thezin, dont il a fait deux demeures, ayant par derrière issue sur le rue contre la rivière ».

Le dit Jehan de Thezin possède des héritages à Blicquy, et a une autre fille appelée Marghotine de Thézin.

D’après un chirographe athois du 23 août 1549, Jehan Séjournet était veuf. En effet, cet acte dit qu’Anthoine de Maulde, demeurant à Ath, achète cent sous de rente viagère, aux vies de Jennette et Marguerite Séjournet, fille de Jehan, qu’il a de feue demoiselle Claudine de Thézin, qui fut sa femme [RUZ].

1.4.1.1.1.1 – Arnou Séjournet, ‘mort enfant’ [SEJ1477].

1.4.1.1.1.2 – Arnou Séjournet, religieux à l’abbaye de SaintAmand [SEJ1477].

1.4.1.1.1.3 – Martin Séjournet, qui suit au VI

1.4.1.1.1.4 – Gérard Séjournet. Mort à l’âge de douze ans.

1.4.1.1.1.5 – François Séjournet. Il fut docteur en médecine (le docteur en médecine ne dérogeait pas. Voir à ce sujet La législation héraldique de Belgique, par Arendt et Derrider, page 402), et habitait en 1579, à Arcques. D’après un embref du 27 mai 1581, aux archives d’Ath, étant toujours célibataire, avec son frère Antoine marchand demeurant à Ath, époux de Barbe de Nivelle, dont enfants, ils vendent chacun un tiers d’une maison en deux demeures, avec jardin, venant de leur patrimoine, maison sise devant les Cordeliers à Ath.

François s’allia par mariage avec Damoiselle Jeanne le Ghay, fille de Julien et de Damoiselle Anthonette (Antoinette) de le Court [SEJ1477/1731]. Il est toujours mentionné comme docteur en médecine, le 9 juillet 1599. De leur mariage, provinrent cinq enfants, dont un seul, François, est cité par le Livre de raison. Les voici tous, selon leurs actes de baptême, en l’église Saint-Julien à Ath. D’après le chevalier Parthon les « le Ghay » devaient appartenir à la famille lilloise qui portait d’argent à trois membres de geais de sable.

1.4.1.1.1.5.1 – Claudine Séjournet, bp 26 février 1583 (susc. Pierre le Ghay et demoiselle Françoise Rusette). Elle épousa Jean Charlet, fils de Jacques et d’Anne du Bois.

1.4.1.1.1.5.2 – Antonia ou Antoinette Séjournet (→ tome 2 | descendance féminine),  bp 31 juillet 1585 (susc. Jean du Mont et Barbe de Nivelle). Elle épousa le 21 juillet 1611, Zacharie Scocquart, écuyer, natif d’Enghien, fils de Jean, seigneur de Montigny sous Lembecq, vers 1585, mort à Enghien, et d’Anne Colins, décédée dans la même ville, le 7 mars 1633. Suite à ce mariage, Zacharie s’établit à Ath, et devint échevin de la ville. Il décéda à Ath, le 14 février 1646 ◪ SCOCQUART, de GLARGES

A | François SCOCQUART, bp à Saint-Julien d’Ath, le 30 août 1612 (susc. François Séjournet (VI/5) et Isabelle de la Fliquier), clerc du greffier échevinal d’Ath en 1632, reçu au nombre des hommes de fief du comté le 2 octobre 1632

B | Zacharie SCOCQUART, célibataire

C | Marie-Madeleine SCOCQUART, bp à Saint-Julien d’Ath le 3 mai 1615 (susc. Jean Schockart et Marie-Magdeline Schockart), x André le Bord

D | Catherine SCOCQUART, † 25 mars 1673, x Pierre de GLARGES, échevin d’Ath dès 1643, bourgmestre d’Ath en 1661, fils de Jean de GLARGES (descendant de Maigne Séjournet (1.8) et de Guillaume de Hembise) et de Marie d’Ath ◪

E | Pierre SCOCQUART, prêtre séculier, entré ensuite chez les Récollets

1.4.1.1.1.5.3 – Catherine Séjournet, bp 13 mai 1588 (susc. Jacques Farinart et Catherine le Mayre, dame de Moulbaye.

1.4.1.1.1.5.4 – Jehanne Séjournet, bp 19 septembre 1594 (susc. Nicolas Benoit et Christine du Mont)

1.4.1.1.1.5.5 – François Séjournet, bp 12 février 1597 (susc. Julien le Ghay et Françoise de Glarges)

1.4.1.1.1.6 – Anthoine Séjournet. Il épousa, selon le Livre de raison, Demoiselle Barbe de Nivelle, native de Bruxelles.

Selon un chirographe athois du 29 octobre 1571, Antoine Séjournet demeurant à Bruxelles, époux de demoiselle Barbe de Nivelle, vend à Martin Séjournet son frère, bourgeois demeurant à Ath, époux de Demoiselle Franchoise Rusette, dont enfants, douze livres six sous de rente héritière, lui venant de son patrimoine pour son droit… suivant testament de son feu père, mort durant sa minorité depuis plusieurs années.

Neuf ans plus tard, dans un chirographe athois du 8 novembre 1580, il est dit marchand et demeurant à Ath, époux de Barbe de Nivelle. Dans cet acte, il vend, venant de son patrimoine pour quatre cents livres, une rente héritable nouvelle, chargée sur sa maison et jardin contenant un demi-bonnier, gisant à David, tenant au chemin d’Ath à Lessives et par derrière à l’héritage de la Haute Croix, appartenant à l’abbaye d’Ath.

Il devait être décédé avant le mois de novembre 1598.

En effet, selon une procuration passée devant un notaire d’Anvers, en novembre 1598, il est dit qu’Anthonis Séjourné avait épousé jonckvrouwe Barbara de Nivella, fille de Daniel et de Marie van Winghe fille de Pieter van Winghe et de Jonckvrouwe Arma Van Doorne.

Dans l’acte, Barbara de Nivella avec son fils François Séjourné, transportent leur part de biens dans des terres sises à Sint Martin Lennick op d’Overvelt [RUZ] et [fo 995, verbo G. S. Lennick, no 4681].

Ils ne laissèrent qu’un seul fils.

1.4.1.1.1.6.1 – François Séjournet. « François Séjournet, pour le présent Maistre d’Hotel de la Maison de Monseigneur le Marquis de Roubaix, Prince d’Ambize et du Saint Empire, baron d’Antoing, etc. lequel dit François fut allié par mariage avec Damoiselle Léonore Meurant, native de Bruxelles, décédée… de laquelle, luy sont demeurez trois enffans, Charles, Françoise et Maximilienne Séjournet. » [SEJ1477/1731]. « Le dit François est décédé à Antoing, le 16 janvier 1621. » Ici finit le livre de raison, en ce qui concerne cette branche de la famille Séjournet.

1.4.1.1.1.6.1.1 – Charles Séjournet (le baron Edgard Forgeur écrit ignorer le destin de Charles)

1.4.1.1.1.6.1.2 – Françoise Séjournet, x Gaspard Le Josne « archier de la Sérénissime Infante ». Le 5 août 1622, ils constituèrent comme mambour particulier pour leurs enfants mineurs Jean Dammeryn (cfr chevalier Edouard Parthon de Von).

1.4.1.1.1.6.1.3 – Maximilienne Séjournet (le baron Edgard Forgeur écrit ignorer le destin de Maximilienne)

1.4.1.1.1.7 – Jehanne (Jenne) Séjournet. Le livre de raison, dit : « Jenne fut femme à Thomas Farinart, desquels est venu Jacques Farinart, pour le présent allié avec Damoiselle Catherine de le Sille, quy ont pour enfans : Jacques, Michelle, Philippes, Maximilien Farinart, et plusieurs autres morts jeunes ou sans génération.

Thomas et son épouse sont cités dans plusieurs chirographes athois, qui nous renseignent sur les biens que possédaient ces époux, et qui nous disent qu’étant veuf, il se remaria, sans toutefois nous dire le nom de sa seconde épouse.

Au point de vue de ses biens, du vivant de son épouse, Thomas Farinart est mentionné dans un intéressant chirographe athois du 2 mars 1557. Il y est dit demeurant en la maison et censé de la Croix, au jugement d’Ath. Il vend pour mille six cents livres à Pierre Farinard son frère, demeurant à Chièvres, une rente héritière nou velle de cent livres, sur la dite maison et censé de la Croix, prés et pâtures, contenant six journels, gisant au dehors des faubourgs de Brantignies, emprès la Maladrie de la Ville, tenant au chemin allant à Liessies (venant de son patrimoine à elle), tenant aussi à d’autres terres de sa dite femme en indivis à l’encontre de ses frères, tenant au Wareschaix de la fontaine à David et à la rivière. Mambour Gérôme Causin [RUZ].

Il vend encore, le 4 février 1558, un demi-bonnier de terre assez près le Trieu Périlleux, tenant au chemin allant à Liessies (venant de son patrimoine à elle) [RUZ].

Par contre, le 28 février 1563, étant toujours l’époux de Jehanne Séjournet, il achète une maison, édifice, jardin et entrepresure à David, proche la fontaine dudit lieu, tenant à lui même de deux côtés, (en action de sa dite femme), chargée de cinquante sous de rente due à la chapelle Saint-Jacques à Ath. Mambour Charles Bidault.

Son épouse devait être décédée, un peu avant le 9 février 1564, date où Thomas comparaît, à cause de la génération lui demeurée de feue Damoiselle Jehanne Séjournet.

Il comparaît encore, au sujet des biens de ses enfants, dans un acte du 11 janvier 1565, et dans celui du 16 octobre 1566, où Thomas Farinart est dit demeurant pour le présent à Maulde en Hainaut [RUZ].

1.4.1.1.1.8 – Marguerite Séjournet, x Ancelet Platteau, natif d’Antoing, décédé sans laisser génération [SEJ1477/1731]. Toutefois, selon un chirographe athois du 7 juillet 1556, Anselme Platteau, demeurant à Ath, époux de Damoiselle Marguerite Séjournet, dont enfant : vend, pour cinquante sept livres dix sous de rente héritière nouvelle sur les biens ci dessous, venant du patrimoine de sa femme (qui a des frères et soeurs)

a) un demi bonnier de terre au Maulbreucque, sur le camp du bois de Ligne, tenant au chemin qui mène à Frasne; 
b) trois journels de terre à Renelmont, tenant au Rond bois de Ligne; 
c) six journels de terre où l’on dit à Rougebroeucq; 
d) un journel de terre tenant au courtil Brisemoustier; 
e) trois journels de pré, que l’on dit la pature As Masure, et passé le rieu … ; 
f) un demi bonnier de pré du long ledit rien, tenant aux journels de terre ci-dessus.

Et, selon un autre chirographe athois du 8 octobre 1557, il est dit : Anselme Platteau demeurant à Ath, époux de Damoiselle Marguerite Séjournet, « dont il n’a nul enfant, ni autre hoir en ligne directe, vend (de son patrimoine), six livres cinq sous de rente héritière sur …

Le baron Edgard Forgeur en conclut, que pour interpréter ces deux actes apparemment contradictoires, Anselme et Marguerite, avaient un enfant, qui est décédé entre le 7 juillet 1556, et le 8 octobre 1557 – ce qui donne raison au Livre … de raison.

*


VI – Martin Séjournet

1.4.1.1.1.3
Martin Séjournet. Martin fut aussi, comme beaucoup de membres de sa famille, un homme important à Ath. Lui et son épouse sont mentionnés dans de nombreux actes. En ce qui le concerne, il est presque chaque fois cité comme bourgeois demeurant à Ath, fils de Jehan.

Il est d’abord homme de fiefs de Hainaut [RUZ] :

1) Selon le cartulaire des fiefs et arrières fiefs tenus du comte de Hainaut, anno 1564

a) sub le n° 1122, il tient comme feudataire du comte de Hainaut un fief ample, gisant à Bouvignies, tenant à Julien Bidault, à Jehan de le Court etc…
b) sub no 1564 il tient toujours comme feudataire du comte de Hainaut, un fief ample, à lui échu par son père, appellé « Le Court », tenant aux murailles de la ville d’Ath et aux fossés du château.

2) Les 25 mars et 27 juillet de 1576, il est voisin de biens à Scamp.
3) Selon un chirographe athois du 15 novembre 1577, il est encore voisin de biens, en la rue des Frères Mineurs.
4) Selon un autre chirographe du 22 juin 1579, il possède en indivis, avec Maître Franchois Séjournet son frère, la veuve et les hoirs de Julien le Waitte, et Jacques Farinart, un demi bonnier de pré et pâture gisant à …
5) D’après Monsieur Gonzalès Descamps, il posséda la censé du Haut Castillon avec vingt deux bonniers. Cela doit être exact, car ce bien appartenait à son arrière grand-père, Arnoulet Séjournet [FOR1976, p86].

Il fut échevin d’Ath. Il est dit comme tel, le 4 janvier 1561, le 10 avril 1563, le 12 janvier 1571 (au dos d’un acte du 22 décembre 1564), le 2 décembre 1572 (au dos d’un acte du 16 septembre 1553) et le 11 mai 1574.

1574 Martin.jpg1571 Martin.jpgLe 4 mars 1571, il scella un acte sur lequel on distingue bien sur le fragment de sceau les trois anilles ; l’écu brisé d’une bordure en signe de cadet. Sans heaume ni autres ornements [FOR1976, p. 10, sceau 8]. Sur un acte de l’hôpital de la Madeleine daté du 25 avril 1574, on découvre mieux les trois anilles, le heaume est posé de profil, non couronné, avec lambrequins. L’écu ressort en relief, grâce à la bordure en signe de cadet. Légende : S. Martin Séjournet. [FOR1976, p. 10, sceau 9]

Il fut receveur des assennes de la Ville [Comptes du Massard de la Ville d’Ath, f- XVI, anno 1574-1575].

Il fut procureur, puis gouverneur de l’hôpital de la Madeleine à Ath, où il est mentionné dans de nombreux actes, notamment celui du 21 juin 1577, qui dit : « Martin Séjournet, bourgeois d’Ath, procureur de l’Hôpital de la Madeleine, comme par les dits eschevins, suffisamment établi comme gouverneur dudit hopital. » Il fut aussi, l’amunitionnaire de la ville. En effet, dans les comptes du Massard d’Ath, 1572-1573, f° XLIII, on lit : « Relevé des dépenses faites pour le service militaire de la place d’Ath, « ab esté payét par moy Martin Séjournet, en achat de C. muid de blés, et, ce à divers prix et à diverses personnes pour l’amunition et provision de la Ville ». Martin, avait évidemment son sceau, aux trois anilles, dont ceux de 1570 et 1571. Son sceau est appendu aux actes des 24 juin 1572-12 janvier 1573, 25 avril 1574, à des actes concernant l’hôpital de la Madeleine. L’on a aussi retrouvé certains sceaux, plus ou moins abîmés. Il fut allié à Demoiselle Françoise Rusette, fille aînée de Jean, député de la Ville d’Ath aux Etats du Hainaut, et, en 1574, député des Etats de Hainaut, aux Etats Généraux, et de Damoiselle Jehanne de Glarges.

Martin est décédé un peu avant le 15 avril 1578, date d’un acte où son épouse est dite veuve. Les comptes de l’église Saint-Julien à Ath, anno 1577-1578, le citent pour pal et ornements, et pour sa sépulture en la dite église. Quant à son épouse, dont la date du décès n’est connue, elle habitait Ath, et elle est encore citée comme veuve de Martin Séjournet, dans un chirographe du 14 décembre 1588, où, elle met « hors son pain », sa fille Demoiselle Jeanne Séjournet, âgée de 21 ans [RUZ]. Ils n’eurent qu’une seule fille. 

1.4.1.1.1.3.1 – Jeanne Séjournet (→ tome 2 | descendance féminine), †ca juillet 1597, « fut mariée à Nicolas Benoit, quy ont heu pour fille unicque Dame Elaine Benoit, présentement espeuze à Monsr d’Aury (lisez d’Avry), chevalier, desquels descendirent … » [SEJ1477/1731] ◪

D’après l’ANB1852, p173, verbo Kethulle, Hélène Benoît fut l’épouse de Philippe de la Kethulle, seigneur d’Haverie, d’Eversteyn, de Loueuses, de Hammes, etc. Hélène Benoît était dame de Hels, du Haut Châtillon, du Croquet, de la Motte, etc. D’après le chevalier Parthon, ils furent inhumés en la chapelle de Saint-Landoulde dans l’église de Saint-Bavon à Gand, sous un tableau représentant la descente de la Croix, peint par A. Janssens, joint à un blason avec les 4 quartiers suivants : Kethulle-Loueuses-Benoit-Séjourné. Le même ajoute, qu’outre toutes ces seigneuries, Philippe de la Kethulle, écuyer, était bourgeois d’Ath et bourgmestre de cette ville en 1631, et qu’il mourut, le 30 novembre 1663.

D’après le chevalier Parthon, Nicolas Benoit était fils de Laurent et de N… Le Flameng, et les Benoit portaient : d’argent à la fasce de sable accompagnée en chef de quatre feuilles et en pointe d’une merlette, le tout de sable ◪ BENOÎT, du BOIS, de CAMARGO, de COUPIGNY d’HÉNU, de GHELLINCK, GILAIN, van de KERCHOVE, de KERCHOVE de DENTERGHEM, de la KETHULLE, de la KETHULLE de RYHOVE, de LIMON (TRIEST), de MEESTER de BETZENBROECK, PEERS de NIEUWBURGH, van POTTELSBERGHE de la POTTERIE, de POTTER, de SÉJOURNET de RAMEIGNIES, de la ROCHE, de SCHIERVEL, van TIEGHEM de TEN BERGHE, de TUFFOZ, VILAIN XIIII, de la WOESTYNE, WOLTERS, YSEBRANT de LENDOCK.

A | Hélène BENOÎT, °Ath 30 décembre 1595, †17 décembre 1647, dame de Hels, du Haut Châtillon, du Croquet, de la Motte, etc [ANB1852, p.173], x Philippe IV de la Kethulle, écuyer, †30 novembre 1663, seigneur d’Haverie, d’Eversteyn (relief d’avril 1632), de Loueuses, de Hammes, etc) [ANB1852, p.173]. Il fut créé chevalier le 17 février 1627 (?). D’après le chevalier Parthon, ils furent inhumés en la chapelle de Saint-Landoulde dans l’église de Saint-Bavon à Gand, sous un tableau représentant la descente de la Croix, peint par A. Janssens, joint à un blason avec les 4 quartiers suivants : Kethulle-Loueuses-Benoit-Séjourné. Le même ajoute, qu’outre toutes ces seigneuries, Philippe de la Kethulle, écuyer, était bourgeois d’Ath et bourgmestre de cette ville en 1631, et qu’il mourut, le 30 novembre 1663  [EPN1964, X, p.275]. Ils eurent six enfants ◪