SECONDE LIGNE

Quatrième fils de Jehan Séjournet « l’aisné » (I) et de Marghe de le Rosière, Arnou Séjournet est l’auteur de cette importante seconde ligne de la famille Séjournet, qui traversa les XVe et XVIe siècles, jusqu’au milieu du XVIIe lorsque que le Livre de raison cessa de la mentionner.

Dans sa généalogie sur la famille Séjournet, le baron Edgard Forgeur [FOR1976] fait remarquer « que pour cette branche, le Livre de raison [SEJ1477/1731] ne donne pas les noms des parrains et marraines, que l’Annuaire de la Noblesse de Belgique [ANB1880] y consacra à peine deux lignes, et que Léo Verriest développa dans les Annales du Cerclé archéologique du canton de Soignies [VER1943] les notices concernant Arnou (1.4) et son fils Arnoulet (1.4.1), et que de nombreux renseignements proviennent du Fonds du chevalier Walther Ruzette [RUZ]».

FILIATION
1.4 – Arnou Séjournet (IIbis) x Catherine Lasne
1.4.1 – Arnoulet Séjournet (III) x Catherine de Ghislenghien
1.4.1.1 –  Jehan Séjournet (IV) x Arglentine Caulier
1.4.1.1.1 – Jehan Séjournet (V) x Claudine de Thézin
1.4.1.1.1.3 – Martin Séjournet (VI) x Françoise Rusette, dont Jeanne Séjournet ◪

*

IIbis – Arnou Séjournet

1.4
Arnou (Ernoul) Séjournet. « Comme son père et ses frères », écrit Léo Verriest, « il eut à remplir des fonctions scabinales; on le voit échevin d’Ath (acte du 4 décembre 1441), de la seigneurie de Saint-Martin de Brantignies (actes des 12 août 1441 et 23 mai 1442) de celle de sire (prêtre) Nicaise d’Arbre à Ath (actes des 14 avril et 25 octobre 1442), et de celle de l’abbaye de Liessies au Vieux Ath (acte du 24 septembre 1442). Mais, c’est surtout en tant que fieffé, qu’il est intéressant. En 1439 et 1443 (chirographes des 15 octobre 1439, 21 mars et 14 juin 1443) il comparaît à divers actes en qualité d’homme de fiefs de Hainaut. Quels sont ses fiefs ?

Nous le savons, par des documents tardifs, mais fort intéressants; ceux qui provenant du Cartulaire des fiefs du Hainaut de 1473, nous montrent sa veuve Catherine l’Asne demeurant à Ath, alors en possession des tenances que voici, dont peut être d’ailleurs, l’une ou l’autre avait été apportée par elle dans sa corbeille de mariage.

– le fief dit du Rossignol (Lossignol) à Ogy, consistant en un petit bois (une haye et bosquet) de cent vingt verges environ, avec haute justice, duquel fief étaient tenus huit petits arrière fiefs;

– un fief consistant en un revenu annuel de soixante sous, provenant de rentes en argent, avoine et poulets, grevant diverses censives à Bauffe;

– un fief, consistant en un bien et maison d’environ un demi bonnier de superficie, à Ath même, contigu au fossé de l’enceinte; sans doute était-ce l’habitation même de feu Arnoul et de sa veuve;

– un fief consistant en une rente de quatre francs, assignée sur le fief de onze bonniers que possédait à Fouleng, le sieur Gervais.

1448 Arnou.jpg

Ernoul Séjournet, homme de fief du Comté, avait son sceau. Selon les comptes de l’hôpital de la Madeleine à Ath, le 24 juillet 1448, ‘Ernoul Sejournelz’ scellait d’un écu aux trois fers de moulin, accompagné au point du chef, d’une étoile, comme brisure de cadet.

Il épousa damoiselle Catherine Lasne (l’Asne, Lanne), qui lui survécut. D’après un cartulaire des fiefs du Hainaut de 1410, f° 196, n° 1014, Catherine Lasne était la fille de Colart (Nicolas) Lasne, demeurant à Chièvre; elle avait pour frère Martin Lasne, ceci selon une lettre du comte du Chastel [SEJ]. Selon les archives de l’hôpital de Liessies, anno 1415, Jehenne Lasne, religieuse à l’hôpital Notre-Dame à la Rose, †1451/, fille de Jehan demeurant à Chièvre, et de Maigne de l’Estrée, était soeur de Collart et de Jehan li asniez, et tante de Martin et de Catherine enfants dudit Collart, cette dernière épouse d’Arnoul Séjournet d’Ath [RUZ]. Jehan Lasnes, huissier au Parlement de Paris 1389, portait de … à trois ânes passant de … Cimier : une tête d’âne (Archives de Tournai, actes scellés).

Veuve en 1473, Catherine Lasne l’était au moins depuis octobre 1466, ainsi qu’il est attesté par un chirographe, la disant telle, en qualité de propriétaire d’une terre à Ath, au grand chemin d’Enghien. Une autre parcelle, sise au chemin de la Trahison, près la porte d’Enghien, lui appartenait également. »

D’après le chevalier Ruzette, Catherine était déjà veuve en 1455. En effet, dans un chirographe du 4 janvier de cette année elle est citée, comme veuve d’Arnoul Séjournet, et il est question dans cet acte, comme du reste dans un autre de 1458, de son héritage derrière le fossé du château. Elle est également mentionnée comme veuve dans les comptes du domaine d’Ath, en 1455, où elle paye une rente annuelle au comte de Hainaut [AGR].

Ils eurent de leur union, les trois fils qui suivent :

1.4.1 – Arnoulet, puis Arnou Séjournet, qui suit au III

1.4.2 – Martin Séjournet, célibataire, †1493/1494, inh. à Ath en l’église Saint-Martin, où, selon les comptes de cette église, on relève son nom pour « ordonnance, pal et sépulture » [RUZ].

1.4.3 – Gérardin, Grart ou Gérard Séjournet. En 1472, sous le prénom de Gérardin (ce qui indique qu’il était alors célibataire), fils d’Arnould Séjournet, il fut l’un des trois hommes d’armes, levés dans la châtellenie d’Ath, et placés sous la bannière du bailli de Hainaut, pour participer au siège de Beauvais et à l’expédition de Normandie [Archives départementales du Nord, Lille, Série B, n° 11961].

Siège de Beauvais 1472 (Wiki)

1472 | Siège de Beauvais [WIKI]

Il fut homme de fief de Hainaut. En effet, le cartulaire de 1473, indique qu’il possédait de nombreux fiefs. Parmi ceux-ci, il tient de sa mère, le fief de Lossignol à Ogy, et dont il est seigneur; un autre fief de cinq bonniers environ de terre ahanable, gisant au terroir de Blicquy; il tient aussi en arrière fief de la Hamaide, un fief de quatre bonniers et demi de terre ou environ, gisant à Flobecq, etc.

Le 1er juin 1484, Maximilien et son fils Philippe, archiducs d’Autriche, etc. édictent à Bruxelles diverses mesures destinées à réparer les dégâts de l’incendie survenu à Ath le 6 mai précédent, et à éviter le retour de pareille catastrophe. Le 11 juin 1484, Gérard Séjournet, Jeannet de Baudrenghien et Bertrand Ghodin, hommes de fief du comté de Hainaut, délivrent un vidimus de l’acte précédent (Un vidimus est la copie certifiée d’un acte antérieur. On dit que l’acte est vidimé. On trouve fréquemment des actes vidimés dans les confirmations établies à l’avènement d’un nouveau seigneur) (cfr. ARCHIVES DU ROYAUME, Inventaire analytique du chartrier de la Trésorerie des comtes de Hainaut, 1176-1818, Archives de l’Etat à Mons – AEM.08.001 – 1767 et 1768)

Nous le retrouvons d’abord mentionné dans un chirographe athois du 21 janvier 1489, comme échevin d’Ath, puis, selon plusieurs actes, bourgeois d’Ath, y demeurant, ainsi que Massard d’Ath en 1488-1489 et 1490-1491.

Il ne vivait plus en 1506, date où le 13 juillet son épouse est dite veuve. Cette épouse fut Catherine le Merchier dite le Bosquillon, fille de Jehan le Merchier dit le Bosquillon et de Catherine de le Hove, d’une famille notable d’Ath.

D’après le chevalier Parthon [PAR1945], Catherine fit son testament le dixième jour de … 1531. Ce testament en partie détruit permet toutefois de relever que la testatrice demande d’être inhumée en l’église Saint-François (Couvent des Frères Mineurs à Ath) à laquelle elle lègue soixante sols. Elle fait don, en outre de vingt sols à l’église Saint-Julien d’Ath, de soixante sols à l’église N.-D., de vingt sols à l’hôpital de la Madeleine et de soixante sols aux Soeurs de Chièvres. Elle se déclare grand-mère de sire Johan Cousart, auquel elle alloue une pension viagère de douze livres l’an; elle reconnaît devoir une pension viagère de cent sols à Messire Jehan le Noir, prêtre; elle exprime que ses exécuteurs testamentaires seront, sire Jehan Cousant, prêtre, Jehan Viset et Jacques le Louchier, ses bons amis.

Ils eurent les cinq enfants qui suivent

1.4.3.1 – Catherine Séjournet, x Guillaume Hanot, dont elle eut des enfants. Voici ce qu’en dit le fonds Ruzette [RUZ] : Dlle Catherine Séjournet, à qui Grart et sa femme, par avis de père et mère, avaient assigné des rentes, sur une maison et des terres à Isières, tenant au marais, et sur plusieurs autres biens dans cette paroisse appartenant à Valentin du Pont. L’acte avait été passé devant les maires conjoints des seigneurs du roi de Castille, du chapitre de Cambrai et de l’abbaye de Saint-Ghislain, et devant les échevins du lieu. Cette assignation fut confirmée par un chirographe athois du 13 juillet 1506, devant les échevins d’Ath. Catherine était alors l’épouse de Guillaume Hanot, laboureur à Hautrage; et elle est encore mentionnée en 1532. D’après le chevalier Parthon, Catherine partagea avec sa soeur Marie les biens de leur frère Robert [PAR1945].

1.4.3.2 – Jehenne Séjournet, x Jacques Cousart, dont elle était veuve en 1511 [Archives d’Ath, chirographe du 30 janvier 1511], et dont elle eut un fils, sire Jehan Cousant, prêtre, vivant en 1531, ainsi que le déclare le testament de sa grand-mère.

A | Sire Jehan COUSART, prêtre, vivant en 1531, ainsi que le déclare le testament de sa grand-mère.

Ath Plan de Jacques Deventer

Ath | Plan de Jacques Deventer

1.4.3.3 – Marie Séjournet, x Guillaume le Waitte, qui était son époux en 1512, et fils de Jehan le Waitte, seigneur de Recques, échevin d’Ath en 1468 et de 1470 à 1475, et de sa première femme Catherine le Clercq, d’une ancienne famille d’Ath; xx Jacques le Louchier, lequel était veuf en première noce d’Hélène Demazure. D’après le chevalier Parthon, Jacques le Louchier paraît avoir eut des enfants de son premier lit. De Marie Séjournet, il eut au moins un fils, prénommé Pierchon, qu’il croit être le même que Pierre le Louchier, cité par l’Annuaire de la Noblesse de Belgique de 1870, page 218, †1587, étant l’oncle de Marie le Noir, femme à Pierre Lefebvre.

Marie vivait encore en 1552, mais dit le chevalier Parthon, elle et son mari étaient sur le point de terminer leurs jours, car un acte de 1555, nous révèle que Julien le Louchier, tanneur, et Guillaume le Noir marchand de draps, furent exécuteurs testamentaires de Marie Séjournet, veuve de Jacques le Louchier, avec Pierchon le Louchier comme mambour. Du deuxième lit :

A | Pierchon le LOUCHIER, cité comme mambour (tuteur) de sa mère en 1555

1.4.3.4 – Jacques Séjournet. Dans un chirographe athois daté du 11 décembre 1532, il est dénommé Maître Jacques Séjournet, célibataire, âgé de 48 ans, demeurant à Ath, fils feu Grart, par lequel il vend à Jacques le Louchier, son beau-frère, demeurant à Ath, époux de Demoiselle Marie Séjournet, le cinquième d’une maison et jardinet, assez près de la place qu’on dit à la Croix Gaillard, lui venant de donation à lui faite par Demoiselle Catherine le Merchier dite le Bosquillon qui fut épouse à Grart Séjournet ses père et mère.

Dans un second chirographe du 6 octobre 1534, il est dit célibataire, âgé de 50 ans, orphelin, demeurant à Ath, acte par lequel il vend à Jacques le Louchier, la portion qu’il possède dans la maison ci-dessus, lui venant du décès de son frère germain Robert Séjournet, récemment trépassé [RUZ].

Il avait été avantagé, entre autres par sa mère, selon le chevalier Parthon, d’une somme de deux cents livres tournois, sur laquelle il devra payer cinquante sols, à Messire Jehan le Noir, sa vie durant. Lui et son frère Robert étaient ‘absents du Pays de Hainaut’ en 1511 [Chirographe athois du 30 janvier 1511, Archives d’Ath].

1.4.3.5 – Robinet ou Robert Séjournet. Il reçut également de sa mère, deux cents livres tournois; et comme nous venons de le voir, il décéda en 1511, laissant ses biens à ses soeurs Catherine et Marie.

*


Ancienne halle des drapiers à Louvain, bâtie en 1317, que Jean IV, duc de Brabant, concéda à l'université en 1424 Litho WIKI

Ancienne halle des drapiers à Louvain, bâtie en 1317,
que Jean IV, duc de Brabant, concéda à l’université en 1424 [WIKI]

III – Arnou Séjournet

1.4.1
Arnoulet, puis Arnou Séjournet. C’est sans doute lui qui figure en 1449, dans le registre matricule de l’Université de Louvain [VER1943] et [RUZ : « 1450, 13, 30, Arnoldus Sejournet vel Seigournit, cameracensis dioc. (diocèse de Cambrai) … Matricule de l’Université de Louvain 1426-1453 »].

A son sujet, les cartulaires du Hainaut sont bien intéressants, dit Verriest. On le voit posséder en 1473-1474, comme tenus de la terre d’Ellignies alors au Sire de Ligne :

a) un fief, de deux bonniers de terre à Ellignies, aux ‘champs de le loge’ (revenu soixante sous);
b) un fief consistant en six bonniers de terre (revenu douze francs);
c) un fief dit ‘le Haut Castillon’, toujours à Ellignies, soit douze bonniers (environ quinze hectares) (revenu : six livres);
d) un revenu de dix rasières de blé et dix francs, grevant le fief précédent;
e) un fief de deux bonniers (revenu : soixante sous).

Et, en 1502, on le retrouve avec les fiefs ainsi désignés

a) un fief de deux bonniers à Ellignies;
b) le fief dit ‘fief Gilhon’ ‘de six bonniers’, au même lieu;
c) le ‘Haut Castillon’, soit une maison avec un bonnier, plus quarante quatre journels;
d) des rentes en blé;
e) un fief de deux bonniers.

Bref, les mêmes fiefs qu’en 1474, mais décrits un peu autrement. De plus, on lui voit, en 1502, comme tenus de la terre de Chièvres :

a) un fief de onze journels en ce lieu;
b) un autre de six journels;
c) des rentes foncières et terrages prélevés à Chièvres.

Selon le chevalier Parthon il fut échevin d’Ath, en 1452.

Arnou épousa, d’après le Livre de raison, Catherine de Ghislenghien [FOR1976, p50 et 51]. Il dit textuellement ceci : « Arnoulet, fils aisné du susdit Arnou, print à femme en l’an … Damoiselle Catherine de Ghislenghien et heurent les enfans suyvans ». Il ne cite pas les prénoms et noms de ses père et mère.

Le chevalier Parthon, dit qu’Arnoul Séjournet, dit le jeune pour le distinguer de son père, épousa Catherine de Ghislenghien, fille de noble homme Jean de Ghislenghien dit de Neuville, mort en 1505 et de Jeanne de le Hove, fille de Michel prévôt de Lens, lieutenant gouverneur d’Ath, seigneur de Wadelincourt et d’Agnès de la Deuze dite le Barteur, et petite-fille de Julien qui avait épousé le 3 juillet 1444, Jeanne Gillicq, lesquels furent inhumés à Saint-Julien d’Ath avec les quartiers suivants : Ghislenghien-Gongnies, Gillicq-Rosières.

Catherine de Ghislenghien avait pour frères, Jean de Ghislenghien, dit de Neufville, époux de Jeanne le Quittre, Jacques de Ghislenghien, et pour soeurs, Marie, femme de Vincent Bousseau, Isabelle, épouse de Jacques le Waitte, seigneur d’Ostelet, de la Tournelle et d’Hirval, lieutenant gouverneur d’Ath.

Arnou et Catherine eurent deux fils, tous deux mentionnés dans le Livre de raison et dans de nombreux chirographes athois.

1.4.1.1 – Jehan Séjournet, qui suit au IV

1.4.1.2 – Arnou Séjournet. Il demeurait à Ath, y fut prêtre sous le nom de Sire Arnou, et le Livre de raison dit qu’il fit le voyage de « Jherusalem ». Il figure dans plusieurs chirographes athois [RUZ] :

a) Le 9 novembre 1544, sire Arnoul Séjournet prêtre est cité comme voisin de biens à la Trahison.
b) Le 16 avril 1545, le même est voisin de biens à David, tenant au chemin d’Ath à Lessives.
c) Le 9 avril avant Pâques 1548 « Venérable et discret sire Arnoul Séjournet, prêtre, pèlerin du Saint Voyage de Jerusalem », rappelle toutes dispositions antérieures, relatives à une rente héritière de XII livres; une seconde de VIII livres V sous, et une troisième de VI livres. Il stipule, qu’après lui ces rentes doivent aller à l’église Saint-Martin de Brantignies pour la célébration de deux messes par semaine à l’autel de Saint-Antoine, pour le rachat des âmes de lui et de ses parents et amis trépassés, par un prêtre de bonne et honnête réputation.
d) Le même jour par un autre acte, il fait don à l’hôpital de la Madeleine, d’une « couche », au profit des malades reçus gratuitement et il assure cette donation par

 1. une maison, grange, porte étables, jardin, prés, pâture, appelée la maison et censé de la Croix David, au dehors des faubourgs de Brantignies, contenant cinq journels, tenant par le bas à la rivière.
2. cinq journels de terre sur la couture allant d’Ath à Bouvignies tenant au chemin d’Ath à Bouvignies.
3. trois journels de pré tenant aux terres de l’abbaye d’Ath, et à la rivière. Et il ajoute que ces biens lui viennent du trépas de Jacques de Ghillenghien, son oncle, à la suite de partage fait avec feu Jehan de Ghillenghien et Jacques le Waitte en action de sa femme, aussi demeurés héritiers dudit Jacques de Ghillenghien. Mambour : Julien Bidault.

(e) Toujours à la même date, il dispose pour après son décès, de deux maisons contigües, rue Bouchain, et de VI livres, présent en XII livres de rente héritières dont il fait don à l’église Saint-Julien pour deux messes par semaine, par dessus autres quatre messes qui se célèbrent chaque semaine – dont pour la fondation d’icelles, ses prédécesseurs, parents et amis ont donné grandement de leurs biens – et il ajoute encore une maison en la rue allant au pont Cornaille, bien lui venant de son acquêt.

Il mourut entre 1550 et 1551, car les comptes de l’église Saint-Julien de cette époque renseignent que Sire Arnoul Séjournet, fut enterré au « coeur derrier le grant autel, avec pal et cappes de velour ».

*


IV – Jehan Séjournet

1.4.1.1
Jehan Séjournet. Il est cité dans le Livre de raison qui dit qu’il fut « allié à Demoiselle Arglentine Caulier et n’eurent qu’un seul enfant nommé Jean cy dessoubz mentionné ». Toutefois, dans un chirographe athois du 17 mars 1502, et il ne peut s’agir que de lui, il est dit que Jehan Séjournet, demeurant à Ath, époux d’Englantine le Cauwelier, achète une rente viagère de soixante sous aux vies de lui et de son épouse; de même que le 21 mars 1502, il achète encore une rente viagère de quinze livres tournois [RUZ].

Dans un chirographe du 9 mai 1504, il est échevin d’Ath, de Notre-Dame du Refuge, de Liessies et d’Arbre.

En 1506, le 7 mai, dans deux chirographes datés du même jour, sire Arnoul, prêtre, passe deux actes « du gré de Jehan Séjournet son frère marié et son droit hoir ayant enfant » [RUZ].

Est-il décédé peu de temps après ces derniers actes ? C’est vraisemblable car les comptes des années 1506-1507, de l’église Saint-Martin signalent la sépulture de Jean Séjournet [RUZ].

1.4.1.1.1 – Jehan Séjournet, qui suit au V

*


V – Jehan Séjournet

1.4.1.1.1
Jehan Séjournet. Le Livre de raison le mentionne, avec le nom de son épouse Damoiselle Claudine de Thézin, sans plus, et leurs six fils et deux filles. Extrait du chirographe athois du 31 janvier 1538 [RUZ] : « Jehan de Thezin, fils feu Jehan demeurant à Fosses, époux de damoiselle Marguerite de Wauchelle, au contrat de mariage d’entre sa fille, damoiselle Claudine de Thezin et Jehan Séjournet, a donné jouissance et parchon à sa dite fille :

a) quatre bonniers de terre à Maubreucq, sur le camp du bois de Ligne, tenant au chemin de Frasne et à la partie séquente; 
b) trois journels de terre à Renelmont, tenant au Rond bois de Ligne ; 
c) six journels de terre à Rouge bruecque, tenant au pré Jehan de Thézin; 
d) un journel de terre, tenant au courtil Brise moustier; 
e) trois journels de pré dits « le pasture es masures » et passé le rieu parmi, tenant à la ruelle qui mène de Maubreucq au Quesnoit; 
f) un demi bonnier de pré lelong dudit rieu, tenant aux six journels de terre ci dessus déclaré; 
g) un journel de pré, tenant à la ruelle Boursette; 
h) deux maisons et jardin, contigües, face à l’église des Frères Mineurs, tenant à Jehan de Thezin, dont il a fait deux demeures, ayant par derrière issue sur le rue contre la rivière ».

Le dit Jehan de Thezin possède des héritages à Blicquy, et a une autre fille appelée Marghotine de Thézin.

D’après un chirographe athois du 23 août 1549, Jehan Séjournet était veuf. En effet, cet acte dit qu’Anthoine de Maulde, demeurant à Ath, achète cent sous de rente viagère, aux vies de Jennette et Marguerite Séjournet, fille de Jehan, qu’il a de feue demoiselle Claudine de Thézin, qui fut sa femme [RUZ].

1.4.1.1.1.1 – Arnou Séjournet, ‘mort enfant’ [SEJ1477].

1.4.1.1.1.2 – Arnou Séjournet, religieux à l’abbaye de SaintAmand [SEJ1477].

1.4.1.1.1.3 – Martin Séjournet, qui suit au VI

1.4.1.1.1.4 – Gérard Séjournet. Mort à l’âge de douze ans.

1.4.1.1.1.5 – François Séjournet. Il fut docteur en médecine (le docteur en médecine ne dérogeait pas. Voir à ce sujet La législation héraldique de Belgique, par Arendt et Derrider, page 402), et habitait en 1579, à Arcques. D’après un embref du 27 mai 1581, aux archives d’Ath, étant toujours célibataire, avec son frère Antoine marchand demeurant à Ath, époux de Barbe de Nivelle, dont enfants, ils vendent chacun un tiers d’une maison en deux demeures, avec jardin, venant de leur patrimoine, maison sise devant les Cordeliers à Ath.

François s’allia par mariage avec Damoiselle Jeanne le Ghay, fille de Julien et de Damoiselle Anthonette (Antoinette) de le Court [SEJ1477/1731]. Il est toujours mentionné comme docteur en médecine, le 9 juillet 1599. De leur mariage, provinrent cinq enfants, dont un seul, François, est cité par le Livre de raison. Les voici tous, selon leurs actes de baptême, en l’église Saint-Julien à Ath. D’après le chevalier Parthon les « le Ghay » devaient appartenir à la famille lilloise qui portait d’argent à trois membres de geais de sable.

1.4.1.1.1.5.1 – Claudine Séjournet, bp 26 février 1583 (susc. Pierre le Ghay et demoiselle Françoise Rusette). Elle épousa Jean Charlet, fils de Jacques et d’Anne du Bois.

1.4.1.1.1.5.2 – Antonia ou Antoinette Séjournet (→ tome 2 | descendance féminine),  bp 31 juillet 1585 (susc. Jean du Mont et Barbe de Nivelle). Elle épousa le 21 juillet 1611, Zacharie Scocquart, écuyer, natif d’Enghien, fils de Jean, seigneur de Montigny sous Lembecq, vers 1585, mort à Enghien, et d’Anne Colins, décédée dans la même ville, le 7 mars 1633. Suite à ce mariage, Zacharie s’établit à Ath, et devint échevin de la ville. Il décéda à Ath, le 14 février 1646 ◪ SCOCQUART, de GLARGES

A | François SCOCQUART, bp à Saint-Julien d’Ath, le 30 août 1612 (susc. François Séjournet (VI/5) et Isabelle de la Fliquier), clerc du greffier échevinal d’Ath en 1632, reçu au nombre des hommes de fief du comté le 2 octobre 1632

B | Zacharie SCOCQUART, célibataire

C | Marie-Madeleine SCOCQUART, bp à Saint-Julien d’Ath le 3 mai 1615 (susc. Jean Schockart et Marie-Magdeline Schockart), x André le Bord

D | Catherine SCOCQUART, † 25 mars 1673, x Pierre de GLARGES, échevin d’Ath dès 1643, bourgmestre d’Ath en 1661, fils de Jean de GLARGES (descendant de Maigne Séjournet (1.8) et de Guillaume de Hembise) et de Marie d’Ath ◪

E | Pierre SCOCQUART, prêtre séculier, entré ensuite chez les Récollets

1.4.1.1.1.5.3 – Catherine Séjournet, bp 13 mai 1588 (susc. Jacques Farinart et Catherine le Mayre, dame de Moulbaye.

1.4.1.1.1.5.4 – Jehanne Séjournet, bp 19 septembre 1594 (susc. Nicolas Benoit et Christine du Mont)

1.4.1.1.1.5.5 – François Séjournet, bp 12 février 1597 (susc. Julien le Ghay et Françoise de Glarges)

1.4.1.1.1.6 – Anthoine Séjournet. Il épousa, selon le Livre de raison, Demoiselle Barbe de Nivelle, native de Bruxelles.

Selon un chirographe athois du 29 octobre 1571, Antoine Séjournet demeurant à Bruxelles, époux de demoiselle Barbe de Nivelle, vend à Martin Séjournet son frère, bourgeois demeurant à Ath, époux de Demoiselle Franchoise Rusette, dont enfants, douze livres six sous de rente héritière, lui venant de son patrimoine pour son droit… suivant testament de son feu père, mort durant sa minorité depuis plusieurs années.

Neuf ans plus tard, dans un chirographe athois du 8 novembre 1580, il est dit marchand et demeurant à Ath, époux de Barbe de Nivelle. Dans cet acte, il vend, venant de son patrimoine pour quatre cents livres, une rente héritable nouvelle, chargée sur sa maison et jardin contenant un demi-bonnier, gisant à David, tenant au chemin d’Ath à Lessives et par derrière à l’héritage de la Haute Croix, appartenant à l’abbaye d’Ath.

Il devait être décédé avant le mois de novembre 1598.

En effet, selon une procuration passée devant un notaire d’Anvers, en novembre 1598, il est dit qu’Anthonis Séjourné avait épousé jonckvrouwe Barbara de Nivella, fille de Daniel et de Marie van Winghe fille de Pieter van Winghe et de Jonckvrouwe Arma Van Doorne.

Dans l’acte, Barbara de Nivella avec son fils François Séjourné, transportent leur part de biens dans des terres sises à Sint Martin Lennick op d’Overvelt [RUZ] et [fo 995, verbo G. S. Lennick, no 4681].

Ils ne laissèrent qu’un seul fils.

1.4.1.1.1.6.1 – François Séjournet. « François Séjournet, pour le présent Maistre d’Hotel de la Maison de Monseigneur le Marquis de Roubaix, Prince d’Ambize et du Saint Empire, baron d’Antoing, etc. lequel dit François fut allié par mariage avec Damoiselle Léonore Meurant, native de Bruxelles, décédée… de laquelle, luy sont demeurez trois enffans, Charles, Françoise et Maximilienne Séjournet. » [SEJ1477/1731]. « Le dit François est décédé à Antoing, le 16 janvier 1621. » Ici finit le livre de raison, en ce qui concerne cette branche de la famille Séjournet.

1.4.1.1.1.6.1.1 – Charles Séjournet (le baron Edgard Forgeur écrit ignorer le destin de Charles)

1.4.1.1.1.6.1.2 – Françoise Séjournet, x Gaspard Le Josne « archier de la Sérénissime Infante ». Le 5 août 1622, ils constituèrent comme mambour particulier pour leurs enfants mineurs Jean Dammeryn (cfr chevalier Edouard Parthon de Von).

1.4.1.1.1.6.1.3 – Maximilienne Séjournet (le baron Edgard Forgeur écrit ignorer le destin de Maximilienne)

1.4.1.1.1.7 – Jehanne (Jenne) Séjournet. Le livre de raison, dit : « Jenne fut femme à Thomas Farinart, desquels est venu Jacques Farinart, pour le présent allié avec Damoiselle Catherine de le Sille, quy ont pour enfans : Jacques, Michelle, Philippes, Maximilien Farinart, et plusieurs autres morts jeunes ou sans génération.

Thomas et son épouse sont cités dans plusieurs chirographes athois, qui nous renseignent sur les biens que possédaient ces époux, et qui nous disent qu’étant veuf, il se remaria, sans toutefois nous dire le nom de sa seconde épouse.

Au point de vue de ses biens, du vivant de son épouse, Thomas Farinart est mentionné dans un intéressant chirographe athois du 2 mars 1557. Il y est dit demeurant en la maison et censé de la Croix, au jugement d’Ath. Il vend pour mille six cents livres à Pierre Farinard son frère, demeurant à Chièvres, une rente héritière nou velle de cent livres, sur la dite maison et censé de la Croix, prés et pâtures, contenant six journels, gisant au dehors des faubourgs de Brantignies, emprès la Maladrie de la Ville, tenant au chemin allant à Liessies (venant de son patrimoine à elle), tenant aussi à d’autres terres de sa dite femme en indivis à l’encontre de ses frères, tenant au Wareschaix de la fontaine à David et à la rivière. Mambour Gérôme Causin [RUZ].

Il vend encore, le 4 février 1558, un demi-bonnier de terre assez près le Trieu Périlleux, tenant au chemin allant à Liessies (venant de son patrimoine à elle) [RUZ].

Par contre, le 28 février 1563, étant toujours l’époux de Jehanne Séjournet, il achète une maison, édifice, jardin et entrepresure à David, proche la fontaine dudit lieu, tenant à lui même de deux côtés, (en action de sa dite femme), chargée de cinquante sous de rente due à la chapelle Saint-Jacques à Ath. Mambour Charles Bidault.

Son épouse devait être décédée, un peu avant le 9 février 1564, date où Thomas comparaît, à cause de la génération lui demeurée de feue Damoiselle Jehanne Séjournet.

Il comparaît encore, au sujet des biens de ses enfants, dans un acte du 11 janvier 1565, et dans celui du 16 octobre 1566, où Thomas Farinart est dit demeurant pour le présent à Maulde en Hainaut [RUZ].

1.4.1.1.1.8 – Marguerite Séjournet, x Ancelet Platteau, natif d’Antoing, décédé sans laisser génération [SEJ1477/1731]. Toutefois, selon un chirographe athois du 7 juillet 1556, Anselme Platteau, demeurant à Ath, époux de Damoiselle Marguerite Séjournet, dont enfant : vend, pour cinquante sept livres dix sous de rente héritière nouvelle sur les biens ci dessous, venant du patrimoine de sa femme (qui a des frères et soeurs)

a) un demi bonnier de terre au Maulbreucque, sur le camp du bois de Ligne, tenant au chemin qui mène à Frasne; 
b) trois journels de terre à Renelmont, tenant au Rond bois de Ligne; 
c) six journels de terre où l’on dit à Rougebroeucq; 
d) un journel de terre tenant au courtil Brisemoustier; 
e) trois journels de pré, que l’on dit la pature As Masure, et passé le rieu … ; 
f) un demi bonnier de pré du long ledit rien, tenant aux journels de terre ci-dessus.

Et, selon un autre chirographe athois du 8 octobre 1557, il est dit : Anselme Platteau demeurant à Ath, époux de Damoiselle Marguerite Séjournet, « dont il n’a nul enfant, ni autre hoir en ligne directe, vend (de son patrimoine), six livres cinq sous de rente héritière sur …

Le baron Edgard Forgeur en conclut, que pour interpréter ces deux actes apparemment contradictoires, Anselme et Marguerite, avaient un enfant, qui est décédé entre le 7 juillet 1556, et le 8 octobre 1557 – ce qui donne raison au Livre … de raison.

*


VI – Martin Séjournet

1.4.1.1.1.3
Martin Séjournet. Martin fut aussi, comme beaucoup de membres de sa famille, un homme important à Ath. Lui et son épouse sont mentionnés dans de nombreux actes. En ce qui le concerne, il est presque chaque fois cité comme bourgeois demeurant à Ath, fils de Jehan.

Il est d’abord homme de fiefs de Hainaut [RUZ] :

1) Selon le cartulaire des fiefs et arrières fiefs tenus du comte de Hainaut, anno 1564

a) sub le n° 1122, il tient comme feudataire du comte de Hainaut un fief ample, gisant à Bouvignies, tenant à Julien Bidault, à Jehan de le Court etc…
b) sub no 1564 il tient toujours comme feudataire du comte de Hainaut, un fief ample, à lui échu par son père, appellé « Le Court », tenant aux murailles de la ville d’Ath et aux fossés du château.

2) Les 25 mars et 27 juillet de 1576, il est voisin de biens à Scamp.
3) Selon un chirographe athois du 15 novembre 1577, il est encore voisin de biens, en la rue des Frères Mineurs.
4) Selon un autre chirographe du 22 juin 1579, il possède en indivis, avec Maître Franchois Séjournet son frère, la veuve et les hoirs de Julien le Waitte, et Jacques Farinart, un demi bonnier de pré et pâture gisant à …
5) D’après Monsieur Gonzalès Descamps, il posséda la censé du Haut Castillon avec vingt deux bonniers. Cela doit être exact, car ce bien appartenait à son arrière grand-père, Arnoulet Séjournet [FOR1976, p86].

Il fut échevin d’Ath. Il est dit comme tel, le 4 janvier 1561, le 10 avril 1563, le 12 janvier 1571 (au dos d’un acte du 22 décembre 1564), le 2 décembre 1572 (au dos d’un acte du 16 septembre 1553) et le 11 mai 1574.

1574 Martin.jpg1571 Martin.jpgLe 4 mars 1571, il scella un acte sur lequel on distingue bien sur le fragment de sceau les trois anilles ; l’écu brisé d’une bordure en signe de cadet. Sans heaume ni autres ornements [FOR1976, p. 10, sceau 8]. Sur un acte de l’hôpital de la Madeleine daté du 25 avril 1574, on découvre mieux les trois anilles, le heaume est posé de profil, non couronné, avec lambrequins. L’écu ressort en relief, grâce à la bordure en signe de cadet. Légende : S. Martin Séjournet. [FOR1976, p. 10, sceau 9]

Il fut receveur des assennes de la Ville [Comptes du Massard de la Ville d’Ath, f- XVI, anno 1574-1575].

Il fut procureur, puis gouverneur de l’hôpital de la Madeleine à Ath, où il est mentionné dans de nombreux actes, notamment celui du 21 juin 1577, qui dit : « Martin Séjournet, bourgeois d’Ath, procureur de l’Hôpital de la Madeleine, comme par les dits eschevins, suffisamment établi comme gouverneur dudit hopital. » Il fut aussi, l’amunitionnaire de la ville. En effet, dans les comptes du Massard d’Ath, 1572-1573, f° XLIII, on lit : « Relevé des dépenses faites pour le service militaire de la place d’Ath, « ab esté payét par moy Martin Séjournet, en achat de C. muid de blés, et, ce à divers prix et à diverses personnes pour l’amunition et provision de la Ville ». Martin, avait évidemment son sceau, aux trois anilles, dont ceux de 1570 et 1571. Son sceau est appendu aux actes des 24 juin 1572-12 janvier 1573, 25 avril 1574, à des actes concernant l’hôpital de la Madeleine. L’on a aussi retrouvé certains sceaux, plus ou moins abîmés. Il fut allié à Demoiselle Françoise Rusette, fille aînée de Jean, député de la Ville d’Ath aux Etats du Hainaut, et, en 1574, député des Etats de Hainaut, aux Etats Généraux, et de Damoiselle Jehanne de Glarges.

Martin est décédé un peu avant le 15 avril 1578, date d’un acte où son épouse est dite veuve. Les comptes de l’église Saint-Julien à Ath, anno 1577-1578, le citent pour pal et ornements, et pour sa sépulture en la dite église. Quant à son épouse, dont la date du décès n’est connue, elle habitait Ath, et elle est encore citée comme veuve de Martin Séjournet, dans un chirographe du 14 décembre 1588, où, elle met « hors son pain », sa fille Demoiselle Jeanne Séjournet, âgée de 21 ans [RUZ]. Ils n’eurent qu’une seule fille. 

1.4.1.1.1.3.1 – Jeanne Séjournet (→ tome 2 | descendance féminine), †ca juillet 1597, « fut mariée à Nicolas Benoit, quy ont heu pour fille unicque Dame Elaine Benoit, présentement espeuze à Monsr d’Aury (lisez d’Avry), chevalier, desquels descendirent … » [SEJ1477/1731] ◪

D’après l’ANB1852, p173, verbo Kethulle, Hélène Benoît fut l’épouse de Philippe de la Kethulle, seigneur d’Haverie, d’Eversteyn, de Loueuses, de Hammes, etc. Hélène Benoît était dame de Hels, du Haut Châtillon, du Croquet, de la Motte, etc. D’après le chevalier Parthon, ils furent inhumés en la chapelle de Saint-Landoulde dans l’église de Saint-Bavon à Gand, sous un tableau représentant la descente de la Croix, peint par A. Janssens, joint à un blason avec les 4 quartiers suivants : Kethulle-Loueuses-Benoit-Séjourné. Le même ajoute, qu’outre toutes ces seigneuries, Philippe de la Kethulle, écuyer, était bourgeois d’Ath et bourgmestre de cette ville en 1631, et qu’il mourut, le 30 novembre 1663.

D’après le chevalier Parthon, Nicolas Benoit était fils de Laurent et de N… Le Flameng, et les Benoit portaient : d’argent à la fasce de sable accompagnée en chef de quatre feuilles et en pointe d’une merlette, le tout de sable ◪ BENOÎT, du BOIS, de CAMARGO, de COUPIGNY d’HÉNU, de GHELLINCK, GILAIN, van de KERCHOVE, de KERCHOVE de DENTERGHEM, de la KETHULLE, de la KETHULLE de RYHOVE, de LIMON (TRIEST), de MEESTER de BETZENBROECK, PEERS de NIEUWBURGH, van POTTELSBERGHE de la POTTERIE, de POTTER, de SÉJOURNET de RAMEIGNIES, de la ROCHE, de SCHIERVEL, van TIEGHEM de TEN BERGHE, de TUFFOZ, VILAIN XIIII, de la WOESTYNE, WOLTERS, YSEBRANT de LENDOCK.

A | Hélène BENOÎT, °Ath 30 décembre 1595, †17 décembre 1647, dame de Hels, du Haut Châtillon, du Croquet, de la Motte, etc [ANB1852, p.173], x Philippe IV de la Kethulle, écuyer, †30 novembre 1663, seigneur d’Haverie, d’Eversteyn (relief d’avril 1632), de Loueuses, de Hammes, etc) [ANB1852, p.173]. Il fut créé chevalier le 17 février 1627 (?). D’après le chevalier Parthon, ils furent inhumés en la chapelle de Saint-Landoulde dans l’église de Saint-Bavon à Gand, sous un tableau représentant la descente de la Croix, peint par A. Janssens, joint à un blason avec les 4 quartiers suivants : Kethulle-Loueuses-Benoit-Séjourné. Le même ajoute, qu’outre toutes ces seigneuries, Philippe de la Kethulle, écuyer, était bourgeois d’Ath et bourgmestre de cette ville en 1631, et qu’il mourut, le 30 novembre 1663  [EPN1964, X, p.275]. Ils eurent six enfants ◪

Jeanne Séjournet ∞ /1595 Nicolas Benoît

FILIATION

Jehan Séjournet, “l’aisne” x Marghe de le Rosière
Arnou Séjournet, auteur de la branche cadette, x Catherine Lasne (l’Asne, Lanne)
Arnoulet Séjournet x Catherine de Ghislenghien
Jehan Séjournet x Eglantine le Cauwelier
Jehan Séjournet x Claudine de Thézin
Martin Séjournet x Françoise Rusette
Jeanne Séjournet x /1595 Nicolas Benoît

DESCENDANCE | BENOÎT, BERNARD, du BOIS, de CAMARGO, de COUPIGNY d’HÉNU, DETRY, della FAILLE de LEVERGHEM, de GHELLINCK, GILAIN, GOOSSENS, van de KERCHOVE, de KERCHOVE de DENTERGHEM, de la KETHULLE, de la KETHULLE de BOLSELE, de la KETHULLE de RYHOVE, de LIMON (TRIEST), DE MEESTER DE BETZENBROECK, PEERS de NIEUWBURGH, van POTTELSBERGHE de la POTTERIE, de POTTER, de SÉJOURNET de RAMEIGNIES, de la ROCHE, de SCHIERVEL, van STEENWEGHEN, van TIEGHEM de TEN BERGHE, de TUFFOZ, VILAIN XIIII, DE VUYST, de la WOESTIJNE, WOLTERS, YSEBRANT de LENDOCK

1.4.1.1.1.3.1 | Jeanne Séjournet (→ tome 3 | Descendance féminine), « fut mariée à Nicolas Benoit, quy ont heu pour fille unicque Dame Elaine Benoit, présentement espeuze à Monsr d’Aury (lisez d’Avry), chevalier, desquels descendirent … » [SEJ1477/1731].

Nicolas Benoît fut seigneur de Tupigny et marchand à Ath. D’après le chevalier Parthon, Nicolas Benoit était fils de Laurent et de N… Le Flameng, et les Benoit portaient : d’argent à la fasce de sable accompagnée en chef de quatre feuilles et en pointe d’une merlette, le tout de sable.

1.4.1.1.1.3.1.A | Hélène BENOÎT (VIII), °1595, †1647, dame de Hels, du Haut Châtillon, du Croquet, de la Motte, etc [ANB1852, p.173], x Philippe IV de la Kethulle, écuyer, † 30 novembre 1663, seigneur d’Haverie, d’Eversteyn (relief d’avril 1632), de Loueuses, de Hammes, etc) [ANB1852, p.173]. Il fut créé chevalier le 17 février 1627 (?). D’après le chevalier Parthon, ils furent inhumés en la chapelle de Saint-Landoulde dans l’église de Saint-Bavon à Gand, sous un tableau représentant la descente de la Croix, peint par A. Janssens, joint à un blason avec les 4 quartiers suivants : Kethulle-Loueuses-Benoit-Séjourné. Le même ajoute, qu’outre toutes ces seigneuries, Philippe de la Kethulle, écuyer, était bourgeois d’Ath et bourgmestre de cette ville en 1631, et qu’il mourut, le 30 novembre 1663  [EPN1964, X, p.275]. Ils eurent six enfants :

IX/1 – Guillaume, dit aussi Pierre-Ignace de la KETHULLE, °1620, †1680, seigneur d’Eversteyn en 1651, d’Assche en 1652, capitaine dans le régiment d’infanterie wallonne au service d’Espagne, x 18 décembre 1659 Aurélie de Recourt de Licques (xx 1681 Alexandre Colins, écuyer, seigneur de la vicomté d’Ahérée, colonel d’un régiment d’infanterie haute-allemande pour le service d’Espagne). Dont :

X/1 – Ferdinand-Philippe de la KETHULLE, °1661, seigneur de la Haverie, Eversteyn x Marie Madoets, fille de Jacques, seigneur de Boetsfaert, grand écuyer de Brabant, lieutenant-général aux armées de S.M.C., et de Marie Volkaert. Dont :

XI – Anne-Françoise de la KETHULLE, dame d’Eversteyn par héritage en 1778 de son frère Jean-Juste, x 1731 Mathieu-Xavier de Ghellinck, †1747, seigneur de Nockere, veuf de Colette du Bois. Dont entre autres :

XII – Marie-Elénore de GHELLINCK, °1735, †1759 x (1757) son cousin, Louis-Charles de Ghellinck, †1787, seigneur de Potteghem et de Coeghem, veuf d’Eugénie Sersanders, †1756. Dont :

XIII/1 – Anne-Marie de GHELLINCK, °1758, †1779, x 1777 Philippe vicomte Vilain XIIII, grand bailli de Gand après son père en 1777, °1753, †1810. Dont :

XIV – Philippe-Louis, comte VILAIN XIIII, °1778, †1856, seigneur d’Eversteyn jusqu’en 1809, il obtint le 14 avril 1816 reconnaissance de noblesse et du titre de comte, par mesure générale, lors de sa désignation au corps équestre de la Flandre Orientale, conservera ce titre à titre personnel et le titre de vicomte devant passer à ses descendants selon l’ordre de primogéniture masculine, x (1802) baronne Zoé de Feltz, °1780, †1853. Dont :

XV/1 – Vicomte Charles VILAIN XIIII, °1803, †1878, ministre d’Etat, membre et secrétaire du Congrès, gouverneur de la Flandre orientale, membre puis président de la Chambre des représentants, envoyé extraordinaire, ministre plénipotentiaire et ministre des affaires étrangères, x Pauline, baronne de Billehé de Valensart, °1800, †1842. Dont entre autres :

XVI/1 – Zoé VILAIN XIIII, vicomtesse en 1878, °1847, †1905, dame honoraire du palais de la Reine, x 1845 baron Ferdinand de Marches, °1818, †1892. Dont : XVII – Pauline de MARCHES, °1847, †1921, x baron Emile de Wykerslooth de Rooyestein, aide de camp du Roi, lieutenant-général  de WYKERSLOOTH de ROOYESTEIN, de BELLEFROID, de BORCHGRAVE d’ALTENA, de BORREKENS, de BROUCHOVEN de BERGEYCK, CARPENTIER de CHANGY, CORNET d’ELZIUS, de CROMBRUGGHE de PICKENDAELE, DAVIGNON, DETHOMAS, DURIEUX, FALLON, de FIERLANT DORMER, GENDEBIEN, le HARDY de BEAULIEU, JACOBS, de JONGHE d’ARDOYE, KERVYN de MEERENDRE d’IRUMBERRY de SALABERRY, de LICHTERVELDE, de LIEDEKERKE BEAUFORT, de MEESTER de BETZENBROECK, MEEUS, de MEEUS d’ARGENTEUIL, PLATER-ZYBERK, de POTTER d’INDOYE, PRIZIO-BIROLI, RIBOLI, de ROMREE de VICHENET, SPEECKAERT, de SPOELBERGH, de THYSEBAERT, de TROOSTENBERGH, VOSS, van de WERVE de SCHILDE, de WOOT de TRIXHE

XVI/2 – Marguerite VILAIN XIIII, °1829, †1869, x 1852 baron Gustave de Schiervel, °1819, †1898  de SCHIERVEL, de BEHAULT, IMPERIALI des PRINCES de FRANCAVILLA, de JAMBLINNE de MEUX, de JONGHE d’ARDOYE, KERVYN de VOLKAERSBEKE, LEFEBVRE, LEJEUNE de SCHIERVEL, de MEEUS, de MONTPELLIER d’ANNEVOIE, d’OULTREMONT, PIEDBOEUF, de ROMREE de VICHENET, van SCHENDEL, de SCHORLEMER, d’URSEL, VANDERLINDEN

XVI/5 – Georgine VILAIN XIIII, °1833, x 1853 François, baron de Brigode, °1829, †1860

XVI/7 – Philippine VILAIN XIIII, °1838, x 1859 Gustave, baron Vallet de Villeneuve, °1828, †1863

XV/2 – Alfred VILAIN XIIII, °1810, †1886, sénateur, obtint le 8 juin 1871 le titre de vicomte, transmissible à toute sa descendance, x 1835 Laure (des comtes) d’Espiennes, °1814, †1881. Dont entre autres :

XVI/1 – Stanislas VILAIN XIIII, °1838, †1926, vicomte en 1871, conseiller provincial, sénateur, questeur du Sénat, bourgmestre de Bazel, x 1862 Marie-Thérèse de KERCHOVE de DENTERGHEM, °1838, †1881 (voir degré XVI ci-après)  VILAIN XIIII, de ROYE de WICHEM, BONAERT, van den BOSCH, de FIERLANT, LANEAU, MEERT, de MEESTER de RAVESTEIN, PONCELET, de MEEUS d’ARGENTEUIL, MASSANGE de COLLOMBS

XV/3 – Emma VILAIN XIIII, °1816, †1864, x 1835 Prosper de Kerchove de Denterghem, °1813, †1853. Dont entre autres : 

XVI/1 – Marie-Thérèse de KERCHOVE de DENTERGHEM, °1838, †1881, x Stanislas VILAIN XIIII, °1838, †1926 (voir degré XVI ci-avant)

XVI/2 – Octavie de KERCHOVE de DENTERGHEM, °1843, †1871, x Raymond de Meester de Betzenbroeck, °1841, †1907, artiste-peintre, conseiller communal de Malines, sénateur, obtint le 6 mars 1885 autorisation de faire suivre son nom de celui de « de Betzenbroeck », il se remaria à Carpentier de Changy. Du premier lit  de MEESTER de BETZENBROECK, ANNE de MOLINA, de BEAUFFORT, de BORREKENS, de CARTIER d’YVES, della FAILLE de LEVERGHEM, de GERADON, GILLES, LE GRELLE, de HEMPTINNE, de JAMBLINNE de MEUX, de KERCHOVE d’OUSSELGHEM, KERVYN de VOLKAERSBEKE, t’KINT de ROODENBEKE, de MAERE d’AERTRYCKE, de MEEUS d’ARGENTEUIL de TRANNOY, MOREAU de BELLAING, PALMER, PECSTEEN, de PENERANDA de FRANCHIMONT, PLISSART de BRANDIGNIES, de la SERNA, de T’SERCLAES de WOMMERSOM, t’SERSTEVENS, VISART de BOCARMÉ, van de WALLE de GHELCKE, WAHIS, van de WERVE de SCHILDE

XVI/3 – Pauline de KERCHOVE de DENTERGHEM, °1845, †1925, x Edouard Peers de Nieuwburgh, °1841, †1919, bourgmestre de Waardamme, obtint le 20 mai 1896 autorisation d’ajouter à son celui de « de Nieuwburgh »  PEERS de NIEUWBURGH, de BROQUEVILLE, van der ELST, de GHELLINCK d’ELSEGHEM VAERNEWYCK, de LALAING, MEEUS, MOEREMANS d’EMAUS, de MOFFARTS, MORETUS PLANTIN de BOUCHOUT, d’OULTREMONT de WEGIMONT et de WARFUSEE, SNOY, van der STEGEN de SCHRIECK, de TERSCHUEREN

XVI/6 – Octave de KERCHOVE de DENTERGHEM, °1847, †1916, sous-lieutenant de cavalerie, x comtesse Claire du Val de Beaulieu, °1858, †1916  de KERCHOVE de DENTERGHEM, AGIE de SELSAETEN, van der BEKEN PASTEEL, de BETHUNE-SULLY, de BROUCHOVEN de BERGEYCK, CACERES BOLANOS, CAZIN d’HONINCTHUN, de JAEGHER , de LA MOTTE MONTGOUBERT, RUFFO de BONEVAL de la FARE, des comtes de SINOPOLI DE CALABRE, WAHIS

XV/4 – Rosalie VILAIN XIIII, °1824, †1894, veuve elle fut autorisée en 1885, ainsi que ses enfants majeurs à joindre à leur nom celui « d’Aissche », x 1845 comte Adolphe du Bois, °1825, †1868, membre de la Chambre des Représentants, obtint le 16 novembre 1846, concession du titre de comte, transmissible par ordre de primogéniture  du BOIS d’AISSCHE, ANNE de MOLINA, BEECKMANS de WEST-MEERBEECK, BRAECKMAN, BRASSEUR, de BELLEFROID, de COCQUÉAU des MOTTES, de COUNE, CHRYSTIN de RIBEAUCOURT, DELVAUX de FENFFE, DESMAISIERES, della FAILLE de LEVERGHEM, FRANCQUI, GEERINCKX, GENDEBIEN, GENDREAU, de GHELLINCK VAERNEWYCK, GOBART, LE GRELLE, HAEGELSTEEN, de HALLOY de WAULSORT, de HARLEZ de DEULIN, de HEMPTINNE, HENRY de FRAHAN, d’HESPEL, HUSTINX, de JAMBLINNE de MEUX, de JONGHE d’ARDOYE, t’KINT de ROODENBEKE, de LAVELEYE, LE BEGGE, LE GRAND, de LIEDEKERKE de PAILHE, de MAHIEU, MAYER van den BERGH, de MEESTER de BETZENBROECK, de MEESTER de RAVESTEIN, de MEEUS d’ARGENTEUIL, de MOFFARTS, MOLS, MONTENS d’OOSTERWYCK, de MONTPELLIER d’ANNEVOIE, MORETUS de BOUCHOUT, MORETUS PLANTIN de BOUCHOUT, NICAISE, d’OULTREMONT, d’OREYE de LANTREMANGE, van OUTRYVE d’YDEWALLE, de PAS, de PAUL de BARCHIFONTAINE, PEERS de NIEUWBURGH, PLISSART de BRANTIGNIES, POURBAIX, POWIS de TENBOSSCHE, de PRET ROOSE de CALESBERG, van de PUT, van RAVESTEYN, de ROEST d’ALKEMADE OEM de MOESENBROECK, de ROYER de DOUR de FRAULA, de SCHIETERE de LOPHEM, t’SERSTEVENS, SIRAUT, van der STRATEN WAILLET, de TENDER, de TERWANGNE, de THEUX de MEYLANDT et MONTJARDIN, THOMAS, TYREL de POIX, d’UDEKEM d’ACOZ, ULLENS de SCHOOTEN, VERWILGHEN, de VIRON, de WASSEIGE, van de WERVE de SCHILDE, van de WERVE de VORSSELAER, de WITTE, d’YVE, ZOLLMAN, van ZUYLEN

XIII/2 – Isabelle de GHELLINCK, dame de Rynsacker, x Maximilien-François de la Woestyne, †1763, marquis de Becelaere, baron de Trabèze, brigadier des armées du Roi d’Espagne et capitaine au régiment des gardes wallonnes au service de S.M.C. en 1717, retraité en 1731. Dont : 

XIV – François, marquis de la WOESTYNE et de Becelaere, baron de Trabèze, membre du Conseil d’Etat de S.M.I. et R.A., x 1758 Eléonore de Coblentz, chanoinesse du chapitre de Prague. Dont :

XV/1 – Charles de la WOESTYNE, marquis de Becelaere, appelé marquis de la Woestyne, °1759, héritier de la grandesse d’Espagne de sa tante la princesse de Ghistelles, née Mélun-Richebourg, membre de l’ordre équestre de la Flandre Orientale, enseigne en 1776, puis sous-lieutenant au régiment des gardes-françaises en 1782, mestre de camp en second du régiment de Chartres-Dragons en 1784, capitaine des gardes de S.A.S. le duc de Chartres; son château en Cambrésis fut pillé un des premiers en 1789, x 18 avril 1780 Caroline Bruslart, mademoiselle de Genlis, †1786, présentée à la Cour le 7 mai 1780, dame pour accompagner Madame la Duchesse d’Orléans xx vers 1798 Louise Blin, °1768, †1851. Du second lit entre autres :

XVI/4 – Léocadie de la WOESTYNE, marquise de la Woestyne, °1799, †1877, chanoinesse honoraire du Chapitre de Sainte-Anne de Bavière à Munich en 1823, x Jean de Guchtenaere, °1793, †1848, chevalier, conseiller à la Cour de Cassation du royaume de Belgique, sans postérité.

XV/2 – Marie-Thérèse de la WOESTYNE, baronne du Saint-Empire, x 1782 Ernest de Coupigny d’Hénu, † 16 juin 1784, chevalier, appelé comte de Warlincourt, puis le comte de Coupigny, ancien officier de grenadiers au régiment des gardes wallonnes en Espagne. Dont deux fils.

X/2 – Eugénie de la KETHULLE, ° 25 juin 1662, x Dominique de Tuffoz (ou de Tuffo), d’origine italienne, major au service de S.M.C., tué au siège de Bruxelles. Dont postérité qui s’établit à Ath et environs.

X/5 – Adrien, dit aussi Ignace de la KETHULLE, °1678, x Louise-Thérèse de Haynin Wamberchies, fille Charles et d’Anne de le Vielleuze, xx Claire-Eugénie de Glarges, veuve de Jean-François Havet. Du premier mariage:

XI – Nicolas de la KETHULLE, qui suit ↓

IX/2 – Françoise de la KETHULLE, † novembre 1651, x Théodore de Camargo, † le 10 avril 1678, inh. à l’église des Dominicains à Gand, avec épitaphe, baron du Saint Empire Romain, seigneur de Winenbouch, Helsfeld, etc., premier échevin de la Keure de Gand en 1660 et 1661, fils de Jean-Baptiste et d’Alexandrine Boddens, dame de Helsfeldt [Geneanet]

X/1 – Joannem de CAMARGO, bp 16 octobre 1649 à Bruges en l’église St Jacques

X/2 – Ignatium de CAMARGO

IX/3 – Florence-Thérèse de la KETHULLE, † 23 juillet 1662, x Wondelghem-lez-Gand 30 août 1663 Robert de Hénin-Liétard, † 20 septembre 1680, seigneur de Bourget, fils de Jean, baron de Fosseux, seigneur de Cuvillers et de Blicquy, et de Jossine de Dion, chanoinesse de Maubeuge, puis dame de Vion-Le-Val, Rosimbos, Demicourt, Parsonval, La Belle-Haye. s.p.


XI – Nicolas de la KETHULLE, †1778, colonel des gardes wallonnes au service de S.M.C., x (1745) Thérèse Thyerin, † 1787, dame d’Oostdonck, dernière du nom. Dont :

XII/1 – Louis de la KETHULLE, ° Ghislenghien 27 août 1750, † Gand 3 janvier 1826, éc., échevin des Parchons de Gand, obtint reconnaissance de noblesse et désignation comme membre du corps équestre de la Flandre orientale le 14 avril 1816, x Gand 10 février 1781 Colette van der Bruggen, °Gand 30 juillet 1760, y † 19 mars 1830, fille de François et de Marie-Anne van de Woestyne. Dont :

XIII/1 – Sophie de la KETHULLE, °1787, †1855 (photo coll. Mme Philippe-Edgar Detry), x 1809 Jean-Baptiste de Limon, °1787, †1839 [EPN1965, XI p.145]. Dont

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XIV/1 – Célestine de LIMON, °1810, †1879, x 1832 Pierre van Tieghem, °1804, †1886, ancien membre de la Chambre des Représentants, obtint le 31 octobre 1870 concession de noblesse et du titre de chevalier transmissible par ordre de primogéniture masculine, il obtint le 10 janvier 1885 autorisation pour lui et ses descendants de faire suivre leur nom de celui de « de Ten Berghe » (photo coll. Mme Philippe-Edgard Detry). de SÉJOURNET de RAMEIGNIES, BERNARD, DETRY

ValérieAlbert

XV/1 – Valérie-Marie-Ghislaine van TIEGHEM de TEN BERGHE, ° Gand 3 mai 1837, y † 7 février 1908, x Gand le 7 février 1863 Albert-Henri-Marie-Joseph-Ghislain de SÉJOURNET de RAMEIGNIES (baron 1881), ° Rameignies 19 juillet 1830, y † 6 mars 1903 dans sa 73ème année. Le service funèbre eut lieu en l’église de Rameignies le mercredi 11 mars suivant à 10 heures. Il fut bourgmestre de Rameignies. Propriétaire du château de Rameignies, il y fit exécuter d’importantes restaurations et fit notamment ajouter un second étage. Il fut décoré de la Croix civique de 1ère classe, chevalier de l’ordre de Saint-Grégoire le Grand et officier de l’Ordre du Christ de Portugal. Veuf en 1860 d’Elisabeth-Thérèse-Marie-Ghislaine Behaghel, ° Ypres 25 avril 1829, †château de Rameignies 12 octobre 1860 à l’âge de 31 ans (photo coll. Mme Philippe-Edgard Detry). Du second mariage d’Albert :

de Séjournet de Rameignies - blason 1822

Blanche de Séjournet de Rameignies (1869-1942) coll. Mme Philippe-Edgar Detry

XVI/1 (cinquième enfant d’Albert) – Blanche-Eléonore-Valérie-Marie-Jeanne-Ghislaine de SÉJOURNET de RAMEIGNIES, ° Rameignies 22 septembre 1869, † Gand 7 septembre 1942, x Gand 16 avril 1895 Raoul-Marie-Constantin-Hubert van Hoobrouck ten Hulle, éc., ° Gand 26 novembre 1856, y † 12 mars 1908, avocat, fils d’Edmond, qui obtint le 15 mai 1886 reconnaissance de noblesse, et d’Emma de Keyser. Sans hoirs (photo coll. Mme Philippe-Edgard Detry).

Raoul dSdR au piano Photo de Baudouin de Séjournet de Rameignies coll. Mme Philippe-Edgar Detry

XVI/2 (sixième enfant d’Albert) – Raoul de SÉJOURNET de RAMEIGNIES, auteur du quatrième rameau, x Marguerite Kervyn d’Oud Mooreghem (photo coll. Mme Philippe-Edgard Detry) (→ tome 1 | Livre de Raison des Séjournet)

XVII/1 – Marie-Antoinette de SÉJOURNET de RAMEIGNIES (→ tome 2 | Livre de Raison des Séjournet)

XVII/2 – Suzanne de SÉJOURNET de RAMEIGNIES (→ tome 2 | Livre de Raison des Séjournet)

XVII/3 – Jacques de SÉJOURNET de RAMEIGNIES (→ tome 2 | Livre de Raison des Séjournet)

XVII/4 – Françoise de SÉJOURNET de RAMEIGNIES (→ tome 2 | Livre de Raison des Séjournet◪ BERNARD, DETRY

XVII/5 – Baudouin de SÉJOURNET de RAMEIGNIES (→ tome 2 | Livre de Raison des Séjournet)

XV/2 – Jean van TIEGHEM de TEN BERGHE, chevalier, °1841, †1899, x Rosalie van den Bogaerde, °1848, †1924. Dont :

XVI – Chevalier (1899) Pierre van TIEGHEM de TEN BERGHE, °Gand 15 avril 1885, †Heusden 7 novembre 1964, ancien bourgmestre de Heusden-lez-Gand, x Oostakker 27 mai 1909 Christine Morel de Westgaver, °Gand 3 mars 1888, †Ostende 2 février 1970  van TIEGHEM de TEN BERGHE, de BORREKENS, de FAESTRAETS, MERTENS de WILMARS, POWIS de TENBOSCCHE, de SCHIETERE de LOPHEM, THIJSSEN, de WITTE de HAELEN

XV/3 – Paul van TIEGHEM de TEN BERGHE, éc., °1845,+1921, x Adèle Boyaval, °1844, †1900. Dont :

XVI – Marie van Tieghem de Ten Berghe, °1880, †1940, x Léon de la Roche, °1877, †1942, éc., bourgmestre de Thieusies, membre du Conseil supérieur de la Chasse  de la ROCHE, EWBANK, WERY

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XIV/2 – Julien de LIMON, °1812, †1862 (photo coll. Mme Philippe-Edgar Detry), x 1841 Emerence Papeleu, °1813. Dont :

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XV/1 – Alfred de LIMON, éc., °1847, †1917, obtint le 30 juillet 1888 reconnaissance de noblesse, obtint le 21 juin 1889, autorisation pour lui et ses descendants de joindre à leur nom celui de « Triest » (photo coll. Mme Philippe-Edgar Detry), x Gand 27 mai (28 mai) 1872 baronne Irène Triest et de Gits, °1852, †1907, fille du baron Prosper et d’Adèle Parasiers. Dont entre autres :

XVI/2 – Geneviève de LIMON TRIEST, °Evergem 15 juin 1874, dernière Grande Dame du Béguinage princier de Bruges, fondatrice et supérieure générale honoraire des Filles de l’Eglise, prieure générale honoraire du Monastère de la Vigne

XVI/3 – Fernand de LIMON TRIEST, éc., °Gand 14 décembre 1877, ingénieur, x Tronchiennes 3 juin 1908 Geneviève CASIER de ter BEKEN, °Gand 21 mars 1885, fille du baron Amand et de Berthe de la KETHULLE de RYHOVE  (voir degré XV ci-après)  de LIMON TRIEST, d’ANSEMBOURG, CAPART, HERRY, ORTS, PRIOUX de BAUDIMONT, de VICQ de CUMPTICH

XIV/3 – Elodie de LIMON, °Ypres 2 août 1824, †Anvers 1er janvier 1889, x Gand 2 octobre (3 octore) 1843 Edmond de Potter, ° Gand 8 novembre 1818, †Anvers 27 avril 1884  de POTTER, de BODIN de GALEMBERT, de CASSAGNE, de CHANGY, CLERFAŸT, CRABBE, DE LEENEER, DOAN, DONNET, HENUSSE, van der HOFSTADT, d’HOOP, NAS, van de PUT, TAYMANS, TERLINDEN

XIII/2 – Emmanuel de la KETHULLE, éc., ° Gand 24 décembre 1792, y † 1 avril 1864, x Gand 29 avril (1 mai) 1824 Marie-Françoise Schoorman, ° Gand 11 juillet 1792, y † 13 mars 1878.

XIV/1 – Amand de la KETHULLE, ° Gand 21 février 1826, † Beveren-Waes 31 août 1883, éc. x Beveren-Waes 10 octobre 1850 (sa cousine) Sidonie de la KETHULLE de BOLSELE de RYHOVE, ° Gand 1 mars 1828, † Beveren-Waes 20 janvier 1913, fille de Philippe-Louis de la KETHULLE de BOLSELE et de Sophie Versmessen, petite-fille de Nicolas de la KETHULLE de BOLSELE et de Rosalie Annez (voir XIV ci-après). Dont Werner et Godedroid (x Berthe Ysebrant de Lendonck).

22 Werner de la Kethulle de Ryhove 1

XV/1 – Werner de la KETHULLE de RYHOVE, ° Gand 1 novembre 1851, † Beveren-Waes 12 février 1930, inh. dans le caveau familial à Beveren le 17 février 1930. Conseiller provincial de la Flandre Occidentale, conseiller communal de Beveren-Waes, président de la Société de Secours Mutuel « ‘s Volks Welzijn », président d’honneur de la Société mutuelle « Boeren Welzijn », vice-président de la Fédération des Mutualités du Pays de Waes, président du Conseil des Marguilliers, membre fondateur de la fabrique de l’église Saint-Martin, membre fondateur du Comité Agricole de Beveren-Waes. Werner et son frère Godefroid obtinrent le 21 juin 1889 autorisation de faire suivre leur nom de celui de de Ryhove x Saint-Nicolas (Waes) 10 juin 1885 Marie de Schoutheete de Tervarent, ° Saint-Nicolas 15 août 1862, † Beveren-Waes 19 février 1938, dont cinq enfants :

XVI/1 – Arnold de la KETHULLE de RYHOVE, °Saint-Nicolas (Waes) 8 mai 1886, † Knokke 21 avril 1958, volontaire de guerre 1914-18, s.p..

Alix de la KETHULLE de RYHOVE

XVI/2 – Alix-Laure de la KETHULLE de RYHOVE, °Beveren-Waes 29 septembre 1888, †Anvers 2 mai 1965, Congréganiste de la Ste Vierge, x 30 décembre 1922 baron Raymond de Waha, °Luxembourg 16 mai 1877, y † 10 août 1942, directeur général de l’agriculture, membre du Gouvernement du Grand-Duché, chargé d’affaires du Grand-Duché aux Etats-Unis, s.p.

11 Simonne de la KETHULLE de RYHOVE avant 1948

XVI/3 – Marie-Simonne de la KETHULLE de RYHOVE, ° Beveren-Waes 8 septembre 1893, † Mons 3 mars 1983, inh. à Masnuy-Saint-Jean (Jurbise), x Beveren-Waes 18 juillet 1923 Baudouin van de Kerchove, éc., ° Wavre-Sainte-Catherine 4 avril 1891, † Bruxelles 9 septembre 1977. Volontaire de guerre 1914-1918 au 3ème Régiment de Lanciers (bataille d’Orsmael, près de Tirlemont). Ils eurent cinq enfants :

XVII/1 – Marie-Thérèse van de KERCHOVE, °Ruien 5 mai 1924, † Etterbeek 1er novembre 2011, religieuse de la Vierge Fidèle sous le nom de Mère Marie de la Providence, puis sous le nom de Soeur van de Kerchove. Le 25 octobre 1990, Mère Supérieure de la Congrégation de la Vierge Fidèle à Bruxelles.

XVII/2 – Ghislaine van de KERCHOVE, °Ruien 23 août 1925, conseillère de S.A.R. la Princesse Liliane (seconde épouse du Roi Léopold III), x Edmond Trépagne, volontaire de guerre 1940-1945, prisonnier de guerre 1940-1945, s.p.

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XVII/3 – Anne van de KERCHOVE, °1927, †2020, volontaire Saint-Vincent de Paul pendant la Seconde Guerre mondiale, médaille de Reconnaissance de la Croix-Rouge, x 1951 Adrien de SÉJOURNET de RAMEIGNIES (jonkheer), °1924, †1996. Volontaire de guerre, officier de l’Infanterie (1946), officier des Troupes blindées au 3ème Régiment de Lanciers (1950), puis au Centre d’Instruction des Troupes blindées à Bourg-Léopold (1952-1970), Ground Liaison Officer (GLO) au 10ème Wing des Chasseurs-Bombardiers à Kleine-Brogel (1970-1975) (→ tome 1 | Livre de Raison des Séjournet)

de Séjournet de Rameignies - blason 1822

XVIII/1 – Eric de SÉJOURNET de RAMEIGNIES (→ tome 1 | Livre de Raison des Séjournet

XVIII/2 – Christian de SÉJOURNET de RAMEIGNIES (→ tome 1 | Livre de Raison des Séjournet)

XVIII/3 – Etienne de SÉJOURNET de RAMEIGNIES (→ tome 1 | Livre de Raison des Séjournet

XVIII/4 – Thierry de SÉJOURNET de RAMEIGNIES (→ tome 1 | Livre de Raison des Séjournet

XVII/4 – Alix van de KERCHOVE, °Ruien 27 mai 1929, † Huy 11 octobre 2011, x Schaerbeek 8 septembre (11 septembre) 1951 (mariage dissous) Michel Gilain, ° Noville-sur-Mehaigne 24 avril 1927, entrepreneur, fils d’Ernest et de Suzanne Dawans. Dont : Marc, Johnny et Benoît

XVII/5 – Werner van de KERCHOVE, éc., ° Ruien 30 septembre 1931, † Waremme 14 octobre 2006, technicien agronome colonial, x Baudouinville (Congo) 18 juin (Albertville 11 juin) 1956 Françoise Mertens, °Aruba (Antilles néerlandaises) 18 août 1936, fille d’Antoine et de Thérèse Cassart. Dont : Xavier, Luc et Patrick

XVI/4 – Hedwige de la KETHULLE de RYHOVE, °Beveren-Waes 18 avril 1897, x Anvers 9 juin 1901 Ludovic Van de Vin, °Anvers 9 juin 1901, sans postérité

XVI/5 – Philippe de la KETHULLE de RYHOVE, °Beveren-Waes 15 octobre 1900, y † 15 mars 1901

XV/2 – Godefroid de la KETHULLE de RYHOVE, ° Gand 28 avril 1856, † Ixelles 11 février 1939. Godefroid et son frère Werner obtinrent le 21 juin 1889 autorisation de faire suivre leur nom de celui de de Ryhove, x Bruxelles 27 octobre 1894 Berthe Ysebrant de Lendoncq, ° Schaerbeek 1er juillet 1860, † Bruxelles 24 juillet 1927, fille de Louis et d’Ermelinde van Male de Ghorain  de la KETHULLE de RYHOVE, LE GRELLE, PLOEGAERT.
Durant la Première Guerre mondiale, Godefroid et Berthe perdirent leur fils Amaury-Werner de la KETHULLE De RYHOVE
. Né le 8 août 1895, ce dernier servit comme soldat de deuxième classe au 4e régiment de Lanciers et succomba s.p. le 17 avril 1916 à ses blessures en l’Ambulance Elisabeth, sise rue des Moulins à Calais. Selon son acte de décès, il fit partie du 2e régiment de Guides (selon un tableau, réalisé vraisemblablement post mortem, il revêt l’uniforme du 2e régiment de Guides). Un monument lui est dédié à Beveren-Waas, son village natal.  

Amaury-Werner de la Kethulle de Ryhove (1895-1916)

XIV/2 – Mélanie de la KETHULLE, ° Gand 4 septembre 1829, y † 26 juin 1877, x Gand 1 juin 1845 Edmond de la KETHULLE de BOLSELE de RYHOVE, éc., °Gand 3 mai 1830, y † 23 août 1902 (voir degré XIV ci-après). Il obtint le 16 juin 1890 autorisation, ainsi que ses filles de joindre à leur nom celui de « de Ryhove », fils de Philippe et de Sophie Versmessen. Dont Rosine (voir degré XV/1 ci-après).

XIV/3 – Louise-Marie de la KETHULLE, °1833, †1914, x 1857 Gustave Wolters, °1831, †1914, éc., fils de Mathias-Joseph et de Rosalie Verschaffel  WOLTERS, de BERG, de COSTER, DELACROIX, DRAGUEZ de HAULT, de HAAN, HAGE, de HARENNE, le JEUNE, de KERCHOVE de DENTERGHEM de PINTO, LIEBKIND, LIPPENS, MALCOLM SUBHAN, le MAIRE, MALOU, de MEESTER de HEYNDONCK, MISSELYN, MOREAU de BELLAING, de PIERPONT, VEROUGSTRAETE, WATERLOOS

XIII/3 – Louis-Philippe de la KETHULLE, éc., Gand 16 novembre 1794, † Gentbrugge 5 septembre 1872, x Gand 26 avril 1822 Justine van den Hecke, °Gand 22 juillet 1794, † Gentbrugge 3 octobre 1866. Dont :

XIV/1 – Eugène de la KETHULLE de RYHOVE, éc., °Gand 19 février 1823, y † 12 novembre 1897, membre du conseil provincial de la Flandre orientale, obtint en 1889 autorisation de faire suivre son nom celui de « de Ryhove », x Gand 11 juin 1850 Gabrielle de Ghellinck, °Gand 12 février 1830, y † 18 novembre 1861

Adrien de la Kethulle de Ryhove 1851-1923 (Wikipedia)

XV/1 – Baron (en 1921) Adrien de la KETHULLE de RYHOVE, °Gand 4 avril 1851, y † 9 mars 1933, premier président émérite de la Cour d’Appel de Gand, obtint en 1921 concession du titre de baron transmissible par ordre de primogéniture masculine, x Gand 11 novmebre 1875 Irène van Pottelsberghe de la Potterie, °Gand 6 août 1851, y † 13 juin 1930  de la KETHULLE de RYHOVE, CARTON de WIART, de CAZES, de GHELLINCK d’ELSEGHEM, van den HECKE, NOLF

d87ad-1431965849-1

XV/2 – Ferdinand de la KETHULLE de RYHOVE, éc., °Gand 3 juillet 1852, y † 19 décembre 1921 (photo coll. Mme Philippe-Edgard Detry), x Gand 4 janvier 1883 Anna Pauli, °Gand 11 janvier 1859, y † 9 août 1931  de la KETHULLE de RYHOVE, de BROWNE, de CARITAT de PERUZZIS, de HEMPTINNE, de NEVE de RODEN

XV/3 – Henri de la KETHULLE de RYHOVE, éc., °Gand 18 septembre 1854, † Saint-Michel 15 juillet 1929, conseiller provincial, x Saint-André-lez-Bruges 24 mai 1880 Victorine Coppieters, °Bruges 25 février 1861, † Saint-Michel 18 mars 1934  de la KETHULLE de RYHOVE, BELTJENS, BLONDEAU, BOUCHER, CORNET d’ELZIUS de PEISSANT, DELVAUX de FENFFE, de DIESBACH BELLEROCHE, DONNAY de CASTEAU, le FEVERE de TEN HOVE, FRATERS, GLENISSON, GOETHALS, de HONTHEIM, d’HOOP, MIGNON, NOTHOMB, RITTWEGER de MOOR, SCHEYVEN, de TERWANGNE, de WITTE

XV/4 – Joseph de la KETHULLE de RYHOVE, éc., °Gand 4 août 1857, y † 1er décembre 1905, x Grammont 16 mai 1882 Anna Van Cleemputte, °Grammont 14 mars 1859, † Gand 23 juillet 1939  de la KETHULLE de RYHOVE, d’ARIAN, BRIBOSIA, DAEL, DELFORGE, DONNAY de CASTEAU, KERVYN de MEERENDRE, de MEEUS d’ARGENTUEIL, PERKINOFF

XIV/2 – Marie de la KETHULLE de RYHOVE, °1825, †1902, x Jules van Pottelsberghe de la Potterie, °1818, †1890, éc., bourgmestre de Vinderhaute, obtint le 22 décembre 1885 autorisation pour lui et ses descendants de joindre à leur nom celui de « de la Potterie »  van POTTELSBERGHE de la POTTERIE, de CARTIER d’YVES, GOETHALS, van den HECKE, de la KETHULLE, OLDENHOVE de GUERTECHIN, PAPEIANS de MORCHOVEN, d’URSEL

XIV/3 – Jules de la KETHULLE de RYHOVE, éc., °Gand 13 octobre 1828, † Gentbrugge 3 octobre 1903, obtint en 1889 autorisation de faire suivre son nom de celui de « de Ryhove », x Ypres 17 juin 1856 Ida de Neckere, °Ypres 20 décembre 1832, † Gand 18 mars 1918  de la KETHULLE de RYHOVE, CASIER de ter BEKEN, COPPIETERS ‘t WALLANT, DONS de LOVENDEGHEM, EECKHOUT, EEMAN, della FAILLE de LEVERGHEM, GOETHALS, GROVERMAN, HOUTART, de KERCHOVE d’EXAERDE, de LIMON TRIEST, de POTTER de ten BROECK, de POTTER d’INDOYE, van PRADELLES de PALMAERT, de STAERCKE

XII/3 – Nicolas-Ignace de la KETHULLE de BOLSELE, °1760, †1817, éc., obtint le 14 avril 1816, reconnaissance de noblesse, x Rosalie Annez, °1772, †1835. Dont :

XIII – Philippe-Louis de la KETHULLE de BOLSELE, °Beveren 6 janvier 1797, y †22 janvier 1882, x Sophie Versmessen, °Beveren 14 avril 1790, † Beveren 30 avril 1859, fille d’Antoine et de Marie Nys. Dont :

XIV – Edmond de la KETHULLE de BOLSELE de RYHOVE, éc., °Gand 3 mai 1830, y † 23 août 1902, il obtint le 16 juin 1890 autorisation, ainsi que ses filles de joindre à leur nom celui de « de Ryhove », x Gand 1 juin 1845 Mélanie de la KETHULLE, °Gand 4 septembre 1829, y † 26 juin 1877, fille d’Emmanuel de la KETHULLE (voir degré XIV/2 ci-avant)

XV/1 – Rosine de la KETHULLE de BOLSELE, ° Gand 15 mars 1855, † Etterbeek 24 avril 1912, x Gand 11 juillet 1878 Georges de Kerchove de Denterghem, éc., ° Gand 8 janvier 1855, † Saint-Josse-ten-Noode 11 janvier 1894, fils du comte Ernest et de la marquise Lénoie Rodriguez d’Evora y Vega  de KERCHOVE de DENTERGHEM, COGET, de GHELLINCK d’ELSEGHEM, de GRUBEN, de HEMPTINNE, JANSSENS de VAREBEKE, de MONTPELLIER d’ANNEVOIE, PARMENTIER, PLISSART, RUFO de BONNEVAL de la FARE, des COMTES de SINOPOLI de CALABRE, SOENENS, de SMET d’OLBECKE, van RIJCKEVORSEL