BRANCHE AÎNÉE | Victor de Séjournet de Rameignies XII

Victor de Séjournet de Rameignies Eléonore de Saint-Loup montage après 1820

Victor de Séjournet de Rameignies
Eléonore de Saint-Loup (coll. Eric de Séjournet, don de Paul Hertoghe, Cluny-France)

1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1
Victor de Séjournet de Rameignies (baron 1838), ° Tournai 5 avril 1798, † Mons 19 septembre 1881 à l’âge de 83 ans et 6 mois, inh. dans le caveau de la famille à Rameignies le 23 septembre 1881, auteur de la première ligne. Bourgmestre de Rameignies de 1830 à 1872. Par testament du 21 avril 1852, Victor hérite de son oncle par alliance, le baron Frédéric de Lamberts Cortenbach, le château de Crèvecoeur-lez-Herve à Battice (→ tome 4 | Crèvecoeur à Battice). Le 28 mars 1868, il fait don d’une terre sise à Rameignies, afin de pouvoir y construire une maison communale,

blason-de-saint-loup-1x Braives 23 juillet 1820 Eléonore de Saint-Loup (→ tome 3 | familles alliées), °Lissingen (Eiffel, Allemagne) 25 octobre 1797, y bp le même jour (Kirchenbuch Pfarrei Mürlenbach, tome 2, page 92), †Mons 14 août 1880 à l’âge de 82 ans et 8 mois. Un service solennel suivi de l’inhumation, dans le caveau de famille, fut célébré à Rameignies le jeudi 19 août à onze heures du matin. Sa famille est originaire de Bresse (Pont-de-Veyle, Ain). Elle est la fille d’Aymé-Joseph, officier au 5e Régiment d’Artillerie à Cheval, et de Marie-Wilhelmine de Lamberts Cortenbach.
Un article paru le 18 août 1881 dans un journal montois fait son éloge : « Durant sa longue vie cette vénérable dame donna l’exemple de toutes les vertus. Les pauvres perdent en elle une bienfaitrice dont la générosité ne se lassait jamais ».
Armes : de gueules, à la fasce d’or, accompagné en chef d’un chevron du même, et en pointe de trois pesants d’argent.
Ils eurent six enfants : Marie-Thérèse, Victorine (héritière du château de Crèvecoeur-lez-Herve, x comte Emile d’Auxy de Launois), Céline, Clothilde-Henriette, Albert qu suit en XIII, Clothilde-Joséphine (x Albert de Behault de Warelles) (→ tome 4 | fonds documentaire)

La Belgique pittoresque. Les chateaux /Emile de Damseau

1868/1871 | Château de Crèvecoeur-lez-Herve (Emile de Damseaux 1830-1913 fecit)
(coll. Université de Mons)

1 | Marie-Thérèse de Séjournet de Rameignies, ° 15 juin 1821, † à l’âge de deux ans.

victorine-dsdr-emile-dauxy-de-launois-1-12 | Victorine de Séjournet de Rameignies (→ tome 2 | descendance féminine), ° 3 février 1823, † Thoricourt 17 janvier 1864; le château de Crèvecoeur lui échut et passa aux Launois (→ tome 4 | Crèvecoeur à Battice), x Rameignies 4 septembre 1850 Emile d’Auxy de Launois (comte), ° Mons 24 mai 1820, † Thoricourt 28 mars 1897, d’Edouard-Eugène-François (comte), qui obtint le 5 mars 1816 reconnaissance de noblesse et du titre de comte transmissible à tous ses descendants, auditeur au Conseil d’Etat, sous-préfet de Namur sous l’Empire, chambellan du Roi des Pays-Bas, de 1818 à 1830, membre et député du Corps Equestre de 1817 à 1830, chevalier du Lion de Belgique, et de Pauline-Rose-Marie de Bousies. En 1885, Emile vendit le château de Crèvecoeur et ses 11 ha à la famille Ernotte. Armes : échiqueté d’or et de gueules de 5 tires. Cri : Et toi Auxy   ◪ d’AUXY de LAUNOIS, de CAUX, de PATOUL, GOFFINET, de BONHOME, GAILLARD, CARTON de WIART, NAVEAU de MARTEAU, LINARD de GUERTECHIN, BARY, TRINE, EVERARTS de VELP, ORTS, HAROU, DALLEMAGNE, de FOY, de GRAND RY (→ tome 4 | fonds documentaire)

A | Comtesse Marie d’AUXY de LAUNOIS, °Mons 23 juillet 1851, † Ghlin 9 février 1911, x Mons 25 mai 1874 Léon de Patoul (chevalier), ° Templeuve 23 mars 1852, † Ixelles 18 septembre 1926, fils du Chevalier Auguste et de Justine de Vigneron. Léon épousa en secondes noces à Ixelles le 16 mars 1912 Lucie Maus, °Bruges 4 août 1871, † Ixelles 1 octobre 1927 

B | Comtesse Louise-Clotilde d’AUXY de LAUNOIS, °8 mai 1853, x Georges de Caux, ° 6 décembre 1849

C | Comtesse Jeanne d’AUXY de LAUNOIS, °2 novembre 1854, † 1935, x Nicolas-Jean de Cock, ° Rotterdam 13 novembre 1859, †1915 ◪

D | Comte Edouard d’AUXY de LAUNOIS, °Mons 6 décembre 1857, † Thoricourt 21 août 1931, x Piéton 5 octobre 1886 Nathalie-Laure Coupery de Saint-Georges, ° Piéton 16 mars 1863, † Thoricourt 16 mars 1955 ◪

3 | Céline de Séjournet de Rameignies, °19 mars 1825, † Rameignies 31 août 1856, à l’âge de 31 ans, s.a.. (→ tome 4 | fonds documentaire)

4 | Clothilde-Henriette de Séjournet de Rameignies, °2 mars 1829, † 22 août suivant

5 | Albert de Séjournet de Rameignies, qui suit au XIII

db09a-817023104-3-16 | Clotilde-Josephine-Jeanne de Séjournet de Rameignies (→ tome 2 | descendance féminine), °21 avril 1833, † Mons 22 mars 1904, inh. Quévy-le-Petit, présidente de la Société mutualiste Sainte-Marthe (photo coll. Mme Philippe-Edgar Detry), x Rameignies 28 juin 1859 Albert-Joseph-Arthur de Behault de Warelles, éc., °Mons 31 mai 1826, † château de Warelles à Quévy-le-Grand 17 novembre 1893, fils de Joseph-Théodore, qui obtint le 11 août 1822 reconnaissance de noblesse, et de Marie-Antoinette Pepin (fille d’Albert-Honoré Pepin, éc., et de Marie-Françoise de Waziers-Wavrin) ◪  de BEHAULT de WARELLES, de BALINCOURT, BETTE, DEBRANDT, DEFRAIGNE, EWBANK de WESPIN, van HECKE, LAVENNE, SAMAIN, SAUTRIAUX, SPINETTE, STINGLHAMBER, WAUTERS de BESTERFELD (→ tome 4 | fonds documentaire)

A | Victor-Théodore de BEHAULT de WARELLES, éc., °Mons 8 février 1863, † Paris (VIIIe) 15 décembre 1914, x Bruxelles 9 juillet 1889 (tt. Joseph de Bousies, Albert de Séjournet de Rameignies, Alexandre de Bylandt, Raoul de Vrière) (mar. diss. Quévy-le-Grand 4 octobre 1898) Marie-Louise (des barons) de Vrière, °Bruxelles 11 avril 1868, † Paris (XVIIe) 25 juin 1936 ; fille du baron Alfred-Gustave, et de la comtesse Emilie-Philippine van der Stegen de Putte, remariée Paris 23 mai 1916 Georges Cornu Langy. Armes : van lazuur, beladen met twee kepers ver[ge]zeld en chef van twee eikels, elles van goud. Résidence | 1889 : Bruxelles, rue Belliard 105 [AEB] [J&D1992] 

Éléonore de Saint-Loup ∞ 1820

Quartiers | de Saint-Loup – Fantin – Burtin – Cochet – de Lamberts-Cortenbach – d’Aspremont-Lynden – de Veyer-Malberg – de la Neuveforge

coll. Eric de Séjournet (don de Paul Hertoghe, Cluny – France)

1 – Eléonore-Marie-Anne-Wilhelmine de Saint-Loup, ° Lissingen (Eifel, Allemagne) 25 octobre 1797, y bp le même jour (Kirchenbuch Pfarrei Mürlenbach, tome 2, page 92), † Mons 14 août 1880 à l’âge de 82 ans et 8 mois. Un service solennel suivi de l’inhumation, dans le caveau de famille, fut célébré à Rameignies le jeudi 19 août à onze heures du matin. Sa famille est originaire de Bresse (Pont-de-Veyle, Ain). Un article paru le 18 août 1880 dans un journal montois fait son éloge : « Durant sa longue vie cette vénérable dame donna l’exemple de toutes les vertus. Les pauvres perdent en elle une bienfaitrice dont la générosité ne se lassait jamais ».
Armes : de gueules, à la fasce d’or, accompagné en chef d’un chevron du même, et en pointe de trois pesants d’argent, x Braives 23 juillet 1820
Victor de Séjournet de Rameignies (baron 1838), ° Tournai 5 avril 1798, † Mons 19 septembre 1881 à l’âge de 83 ans et 6 mois, inh. dans le caveau de la famille à Rameignies le 23 septembre 1881. Bourgmestre de Rameignies de 1830 à 1872. Par testament du 21 avril 1852, il hérite de Frédéric de Lamberts Cortenbach (baron, oncle de son épouse) le château de Crèvecoeur-lez-Herve à Battice [POS1951]. Le 28 mars 1868, il fait don d’une terre sise à Rameignies, afin de pouvoir y construire une maison communale.

Ils eurent six enfants : Marie-Thérèse, Victorine (héritière du château de Crèvecoeur-lez-Herve, x comte Emile d’Auxy de Launois), Céline, Clothilde-Henriette, Albert (x Elisabeth Behaghel), Clothilde-Joséphine (x Albert de Behault de Warelles).

La Belgique pittoresque. Les chateaux /Emile de Damseau

Château de Crèvecoeur-lez-Herve


DEGRÉ 1

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2 – Aymé-Joseph de Saint-Loup, ° Mâcon 24 mai 1768, † Cluny (Saône-et-Loire) 8 mai 1855, inh. à Chenôves (Saône-et-Loire), engagé volontaire le 8 août 1788 au 5e Régiment d’Artillerie à Cheval, nommé lieutenant le 1 octobre 1793, capitaine le 10 juin 1795. A la naissance de sa fille Eléonore, le 25 octobre 1797, il est cité dans le Kirchenbuch Pfarrei Mürlenbach (tome 2, page 92) comme « praefecti commandatis » (capitaine-commandant) appartenant à la « legionis sextae » (sixième légion) « equestris cohortes » et faisait probablement déjà partie du 6e Régiment d’Artillerie à Cheval (la présence française dans la région de Lissingen est confirmée par le Traité de Campo Formio, par lequel l’Autriche reconnaît à la France les territoires de la rive gauche du Rhin). Il est cité comme Capitaine en premier au Sixième Régiment d’Artillerie à Cheval, à Auxonne (Etat Militaire du Corps d’Artillerie de France, Paris 1802) et devint chef d’escadrons le 20 septembre 1805, major le 4 juillet 1809. Chevalier de Saint-Louis le 15 juillet 1804, puis officier de la Légion d’honneur le 26 décembre 1813, retraité en 1814, x Crèvecoeur (xx après 1810 Marie-Thérèse Sacazand, °1779, † 1852)
3 – Marie-Wilhelmine de Lamberts-Cortenbach, bp Herve 11 août 1778, † château de Cortenbach 8 octobre 1810. Son frère Frédéric, bp à Herve le 12 février 1774, enseigne aux Gardes wallonnes le 4 juillet 1793, sous-lieutenant le 30 octobre 1794 et lieutenant le 20 septembre 1802; il fit les campagnes de 1793 à 1795, contre la République française, de 1797 au camp de Gibraltar contre les Anglais, de 1801 contre le Portugal, et fut enfin retraité en 1803 avec le grade de lieutenant-colonel attaché à l’Etat-major de Barcelone; il décéda au château de Rameignies le 1 décembre 1861. Armes : écartelé, aux 1 et 4 d’argent au demi-lion de gueules mouvant de l’angle senestre inférieur du quartier, et tenant de la patte dextre un annelet d’or: aux 2 et 3 parti : au a d’or à la demi-aigle éployée de sable, mouvante du parti; au b d’or à la fasce de gueules; sur le tout : un écu d’or à 3 bandes de gueules, sommé d’une couronne d’or, qui est Cortenbach [ANB1876] [EPNB1960-1970].


DEGRÉ 2

4 – Jean-Baptiste de Saint-Loup, ° Montluel (Ain) 27 février 1737, † Mâcon 10 octobre 1812, x Saint-Vincent – Mâcon 11 avril 1763
5 – Johannette, dite Anne Burtin, ° Charnay-lès-Mâcon 23 février 1741, † Mâcon 31 octobre 1811, cabaretière (source | de La Gorce)

6 – Georges, baron de Lamberts-Cortenbach, ° Aix-la-Chapelle, bp à Saint-Pholien 13 mars 1723, † château de Cortenbach 25 novembre 1796, chevalier du Saint-Empire, vicomte de Montenaken, seigneur de Cortenbach, Bergillers, Eenraede, Vaelsbroeck, Terkeelen, Crèvecoeur, des bans de Herve, Charneux et Themister, capitaine de dragons au régiment Batavia au service d’Espagne, puis membre du grand sénat de la ville d’Aix-la-Chapelle. Il brise sa vaisselle plate qui est fort belle et l’envoie à la monnaie accompagnée d’une somme en or, pour répondre à l’appel fait par sa patrie lors du grand embarras financier de l’Autriche, x château de Malberg à Kilbourg 22 janvier 1764
7 – Marie-Anne (des barons) de Veyder-Malberg, † Aix-la-Chapelle 11 novembre 1814. Elle eut e.a. Frédéric (frère de Marie-Wilhelmine > voir 3 ci-avant) et Werner-Joseph (° château de Crèvecoeur 1 août 1775, il devint gouverneur du Limbourg et de la Flandre orientale en 1831) [EPNB1960-1970].


DEGRÉ 3

8 – Jean-François de Saint-Loup, °Pont-de-Veyle (Ain) 27 août 1713
9 – Claudine Fantin

10 – Claude Burtin, vigneron, tonnelier, x Charnay-lès-Mâcon 14 juin 1734
11 – Philiberte Cochet

12 – Léonard de Lamberts, °1685, †1765, chevalier du Saint-Empire, seigneur de Cortenbach, Eenraede, Vaelsbroeck, de la vicomté de Montenaken, premier bourgmestre d’Aix-la-Chapelle, membre du grand et du petit Sénat de cette ville de 1724 à 1758 (x 1708 Anne-Emerentine, baronne de Surlet, †12 mars 1714, dame héritière de Bergilers et de Trayneau, fille de Maximilien, baron de Surlet et du Saint-Empire, seigneur de Trayneau et de Bergilers, l’une des douze pairies du comté de Namur, et d’Angèle de Horion) xx château de Cortenbach 13 mars 1716
13 – Marie-Georgine, comtesse d’Aspremont-Lynden et du Saint-Empire, dame de Crèvecoeur sous Herve, Terkeelen.

14 – François-Maurice, baron de Veyder-Malberg, °Julich 29 avril 1699, †Malberg 16 octobre 1764, seigneur de Malberg, d’Obersche, Mehr, Bettenfeld, Heyer et d’Hobenfelz, grand bailli de Neubourg, créé baron par l’empereur Charles VI par LP du 10 janvier 1732 x Cm château d’Ansembourg 24 janvier 1723
15 – Marie-Thérèse de la Neuveforge (ou de Neufforge), °Arlon 11 décembre 1704 (susc : Charles-Albert de Bettenhoven; et Marie-Jeanne de Bettenhoven, sœur de Charles-Albert), † Malberg 22 février 1773


DEGRÉ 4

16 – François-Olivier de Saint-Loup, °Bourg-en-Bresse 26 mars 1677, †Pont-de-Veyle (Ain) 19 février 1756 x 8 janvier 1711
17 – Barthélémie Beausoleil, †1739, originaire du Périgord

18 – (Fantin)

20 – Michel Burtin

22 – Jean-Baptiste Cochet

24 – Herman Lamberts, °1650, †Aix-la-Chapelle 6 octobre 1700,  seigneur d’Einrathoff et de Walburg. Il acquiert par acte du 27 juillet 1682 la seigneurie de Cortenbach à Voerendael de Flavius de Bautze, chanoine de Notre-Dame à Aix-la-Chapelle pour la somme de 14.000 florins d’Empire. Il obtint par LP de l’empereur Léopold I datées du 11 mai 1686, concession motu proprio du titre de chevalier du Saint Empire transmissible aux descendants mâles du nom et adjonction de la particule, ainsi que pour son épouse Ludgarde Nuetten, x 9 novembre 1672
25 – Marie-Lutgar de Nutten, †18 mai 1699

26 – Charles-Joseph d’Aspremont-Lynden, †1715, seigneur de Ban de Herve, Charneux
27 – Marie-Madeleine de Hoen de Cartils, baronne de Chevetogne

28 – Jean-Jacques de Veyder, °Obersche 5 mai 1672, †1722. Il hérita après la mort de son parent Jean-Christophe de Veyder, les seigneuries de Malberg, Obersche, etc. Il fut colonel au service de S.A. Electorale Palatine et commandant de la ville et forteresse de Juliers, en Haut-Palatinat
29 – Adelheid-Sophie von Stassin

30 – Jean-Henri de la Neuveforge, °Luxembourg 3 juin 1662, y †22 novembre 1716, inh. dans l’église de Saint-Nicolas. Il vécut d’abord à Arlon avec son épouse, puis en 1698, il devint député de l’Electeur de Bavière à la diète de Ratisbonne. Sa mission de délégué prit fin par ordre de Max-Emmanuel de Bavière, qui, le 6 février 1701, l’invita à rejoindre son poste de Luxembourg où depuis le 2 août 1698 il était entré au conseil provincial de Luxembourg; il y devint conseiller en 1702. Plus tard il retourna à la diète impériale en qualité d’ambassadeur du roi d’Espagne qui le créa baron. Il résidait le plus souvent à Neuerbourg où il avait acquis des droits seigneuriaux. Le 27 et 28 novembre 1702 il vend avec sa femme leurs biens de La Roche provenant des Neuveforge à Jacques Rassel, lieutenant-prévôt de la ville et comté et sa femme Agnèse Orban, x Arlon 8 février 1699
31 – Gertrude-Marguerite de Bettenhoven, bp Arlon 1 décembre 1670 (susc : Jean-Frédéric d’Autel, major au régiment allemand du comte de Crange et plus tard gouverneur du duché, et Gertrude-Marguerite de la Neuveforge), †Luxembourg 8 février 1730, fille unique. Elle fut déjà marraine à Arlon, le 17 juillet 1678. Elle fut avantagée par le codicille de sa grand-mère, Anne de Lutzeraet, du 18 janvier 1692

DEGRÉ 5

32 – François de Saint-Loup, avocat au Parlement de Bresse, x 31 mai 1676
33 – Louise Charlotte Griffon, fille de Louis et de Charlotte Rossan

48 – Herman Lamberts, †Eupen 1664
49 – Anne Hubin (de Gulchen) 

50 – Jean Nutten, fils d’un résidant de la cour électorale de Cologne près de la cour de Bruxelles
51 – Marie Triest

52 – Robert, comte d’Aspremont-Lynden et du Saint-Empire, †château de Crèvecoeur 5 novembre 1678, seigneur des ville et ban de Herve, du Hontoir et Del Beuck
53 – Jeanne de Caldenbourg, °Limbourg et bp (Saint-Georges) 6 juillet 1628, †château Crèvecoeur 18 mai 1697, dame de Crèvecoeur et des villes et ban de Herve, de Charneux et de Themister. Ils testèrent conjointement le 3 novembre 1678 

54 – Justin de Hoen de Cartils, baron de Chevetogne x (xx N.N.?)
55 – Jeanne-Caroline d’Yve, dame de Saint-Martin

56 – Christophe de Veyder, seigneur haut justicier de Bickendorf
57 – Marie-Christine de Solenmacher

60 – Louis de la Neuveforge, °Luxembourg, bp 24 novembre 1613, †Ratisbonne 24 novembre 1697, licencié ès lois de l’université de Louvain, il prêta le serment d’avocat devant le conseil provincial de Luxembourg le 6 août 1649. Il fut nommé conseiller lettré par le même conseil par LP du 9 janvier 1660. Le 17 mars 1670, il fut promu aux fonctions de trésorier garde des chartres, emploi qu’il conservera jusqu’en 1672. Ensuite, il devint membre et maître aux requêtes des Conseils d’Etat et Privé, ambassadeur du roi d’Espagne près le prince-électeur de Bavière, député pour le cercle de Bourgogne à la Diète de Ratisbonne x Cm Trèves 27 septembre 1659
61 – Gertrude d’Anethan, °Trèves 24 mai 1639, †Ratisbonne 1 novembre 1685. Une partie de la succession de Louis de la Neuveforge est relevée à Beausaint le 7 novembre 1699

62 – Charles-Albert de Bettenhoven, °ca 1640, †Arlon 4 mars 1704 inh. en l’église des Carmes. Il ne porta le titre d’écuyer qu’après l’anoblissement de 1681. Il devint lieutenant prévôt d’Arlon dès le 26 mars 1668 et resta en fonctions jusque vers 1680. Vu l’absence persistante des Humyn, dont il est l’homme de confiance et l’officier de 1669 à 1675 pour leur terre de Schoppach, il exerce effectivement tous leurs pouvoirs au point d’être parfois qualifié de prévôt.  Par LP datées de Bruxelles, le 31 août 1673, il sera nommé par le Roi receveur des domaines au quartier d’Arlon en remplacement de feu Thomas Reichling; il prêtera serment le 2 octobre suivant, et rendra les comptes de 1673 à 1680 se montrant un agent très diligent et en même temps soucieux de ses intérêts propres. Il rendra aussi des comptes annuels pour la période commençant à la Saint-Martin 1674 et finissant à pareille date en 1676 en ce qui concerne, dans le quartier d’Arlon, les confiscations pour cause de guerre avec la France.  Ses fonctions seront interrompues par les évènements militaires de 1681 et sa comptabilité cesse d’être présentée à la Chambre des Comptes de Bruxelles pendant 18 ans. Cependant, il n’a pas tardé à se rallier au vainqueur et on le retrouve cité comme receveur des domaines à Arlon dès le 14 mars 1682 et jusqu’au 11 septembre 1687 par le protocole du notaire Hargardt. Au vrai, pour se conformer aux directives du régime nouveau, il a pris ces domaines à fermes comme aussi ceux de Remich, Diekirch et Grevenmacher et autres lieux spécifiées dans son bail, y compris le haut-conduit et le pied-fendu sauf pour Givet, Charlemont et Agimont. Il porte le titre de fermier général. Par contre, par LP du Roi de France du 5 décembre 1687, et après avoir financé cette charge, il sera nommé conseiller et gruyer des eaux et forêts du quartier d’Arlon tout en conservant pendant un temps la recette des domaines. C’était un cumul difficile à maintenir. Aussi, les administrateurs qui dirigent de Paris cette branche de l’administration confieront-ils cette recette à un de leurs compatriotes, Nicolas du Baret, qui la détient dès le 29 mai 1688. La haute surveillance des bois et fôrêts du ressort devait aussi échapper à Bettenhoven, un nouveau gruyer et maître particulier ayant été nommé par le Roi de France le 8 mai 1694. Charles-Albert n’eut pas à regretter cette éviction puisque le traité de Ryswyck contraignit Louis XIV à quitter le Luxembourg et à le restituer à ses souverains légitimes. Dès le 28 mars 1698, un décret du Conseil des Finances lui rendit son poste de receveur des domaines à Arlon, qu’il put exercer pendant trois ans, assurant la comptabilité des exercices 1698 à 1701.  Charles-Albert fut mêlé activement à des affaires d’aides et subsides, surtout en vue de la préparation, en 1700 de la matricule générale du duché qui devint d’application en 1701 et le demeura juqu’au cadastre thérésien de 1766. On doit noter qu’il ne resta pas indifférent aux démarches entreprises à partir de 1698 par tous les hommes d’affaires du pays lorsqu’il fut question de mettre en amodiation générale tous les revenus du souverain. Une lettre du 8 février 1698 apprend que Bettenhvoen et le célèbre Henri Henriquez haussèrent l’un contre l’autre à plus de 60.000 florins. Ses espoirs furent déçus, car lorsque l’amodiation fut introduite par l’édit du 24 novembre 1701, avec application au 1 janvier 1702, il perdit jusqu’à son emploi de receveur des domaines à Arlon. La ferme fut attribuée à Pierre Chevalier, que les circonstances montrèrent plus tard comme simple homme de paille de Henriquez, à qui sa fortume permettait toutes les audaces.  Le 22 juin 1703, il se mit d’accord le 22 juin 1703 avec ses deux soeurs sur le partage des biens des ses parents. Il se voit attribuer les biens d’Almeroth et de Heinstert, la cense d’Aix-sur-Cloie, les dîmes de Waltzing, Ell et Thiaumont, x ca 1665
63 – Marie-Cécile de Veyder-Malberg, †7 mai 1701, issue d’une famille tenue noble depuis le XVIe siècle et qui avait prospéré à Vianden, d’où elle paraît originaire, à Dasbourg, à Neuerbourg et à Saint-Vith (x 1657 Jean-Antoine Beyer, †17 décembre 1664, officier de la seigneurie d’Autel de 1649 à 1653, lieutenant-prévôt à Arlon de 1654 à 1664 et nommé échevin de la ville en 1658; de 1662 à 1664, receveur de Schoppach. Il était fils de Hans-Conrad, officier d’Autel et de Maria Meys)

… ET PASSIM

Le tableau d’ascendance d’Eléonore de Saint-Loup se complète aux XVIIe et XVIe siècles avec des aïeuls qui, outre leurs devoirs seigneuriaux, se distinguèrent par l’exercice d’une haute fonction publique : chambellan de l’empereur et premier écuyer de l’électeur de Cologne, prince évêque de Liège (Charles-Ernest de Lynden), haut drossard et lieutenant des fiefs du duché de Limbourg (Guillaume de Caldenbourg, > 1627), ambassadeur des archiducs Albert et Isabelle auprès de l’empereur Ferdinand II (Engelbert de la Neuveforge, 1574-1628), gouverneur de Charlemont pour S.M. Catholique, puis gouverneur du marquisat de Franchimont pour l’électeur de Cologne, prince-évêque de Liège (Robert de Lynden, 1535-1610), écoûtête de Berg en 1554 (François de Caldenbourg, en 1554), lieutenant-gouverneur de Namur (Henri d’Yve, en 1598)

Eric de Séjournet de Rameignies

→ Complément au LIVRE DE RAISON DES SÉJOURNET | Eléonore de Saint-Loup x 1820, ascendance (suite) : degrés 6 et passim

Sources | [ANB1876] [EPNB1960-1970] > Bibliographie