XI – Alexandre de Séjournet de Rameignies

XAlexandremontage

Alexandre de Séjournet de Rameignies, Colette de Roisin, Eulalie de la Catoire

1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1
Alexandre de Séjournet de Rameignies (baron 1822), ° au château ‘Le Quesnoy’ 25 octobre 1748, bp. à Blicquy, † château de Rameignies 22 mars 1838, inh. dans le caveau de famille. Seigneur de Cantaraine (relief du 19 août 1775), du Quesnoit après la mort de son père et jusqu’à la fin de l’ancien régime [VER1943]. Il devint membre du Corps Equestre du Hainaut, où il siégea de 1817 à 1830, membre des Etats provinciaux, il fut aussi bourgmestre de Rameignies de 1808 à 1830 (les parents de sa troisième épouse en avaient été seigneurs sous l’ancien régime). Le 12 août 1816, il obtint du roi Guillaume Ier des Pays-Bas par arrêté donné à La Haye, reconnaissance de noblesse, avec octroi de la particule et le prédicat de Jonkheer et très noble, sous le nom de ‘de Séjournet de Rameignies’, et le 29 avril 1822, par arrêté royal, donné au château de Loo par ce même souverain, concession du titre de baron, transmissible par ordre de primogéniture masculine, il figure sur la première liste officielle des nobles.

Il contracta trois mariages :

bosquet,du rieu de cour et motte,baesen,battaille,thiry,de le court,duquesne,maghe,biebuyck,de viron,baugnies,van genuchtenx Ath (Saint Julien) 7 septembre 1779, Barbe du Corron, ° Ath 1753, † Louvain 29 novembre 1790, fille de Philippe-Joseph (°Ath 1712, échevin d’Ath, anobli le 1 juin 1774) et de Marie-Thérèse Huet (°Ath 1712, fille de Jean-Joseph, échevin d’Ath de 1696 à 1733, d’une famille originaire de Valenciennes). Armes : d’argent à la fasce d’azur, chargée de deux cors de chasse d’or et accompagnée de trois hures de sable (à ne pas confondre avec celles octroyées le 26 novembre 1777 à son parent Jean-Baptiste-Nicolas).

bosquet,du rieu de cour et motte,baesen,battaille,thiry,de le court,duquesne,maghe,biebuyck,de viron,baugnies,van genuchtenxx Blicquy 21 novembre 1791 Colette de Roisin (→ tome 3 | familles alliées), ° Douai et bp sans les cérémonies 28 août 1773, puis avec les cérémonies à Sainte-Gudule à Bruxelles le 10 décembre 1775, † Tournai 26 avril 1798, 21 jours après avoir donné la vie à Victor. Armes : bandé d’argent et de gueules de six pièces. Cri : Roisin.

Du second lit :

1 | Victor de Séjournet de Rameignies, qui suit en XII, auteur de la branche aînée

129 Colette de Roisin quartiers

Les seize quartiers paternels de Colette de Roisin,
épouse d’Alexandre de Séjournet de Rameignies

bosquet,du rieu de cour et motte,baesen,battaille,thiry,de le court,duquesne,maghe,biebuyck,de viron,baugnies,van genuchten


xxx Rameignies 20 décembre 1798 Eulalie de la Catoire, ° Rameignies 25 février 1768 (susc : Ghislain de la Catoire, son oncle, capitaine au régiment de Deynze, et Marie-Catherine de la Catoire, sa tante), y † 26 novembre 1818, dame héritière de Rameignies, sa cousine germaine, fille de Jean-Henri, écuyer, qualifié chevalier, seigneur de Blaton (qu’il hérita de son frère aîné et relief du 31 novembre 1751 et qu’il vendit au duc de Croy le 11 décembre 1751, de Rameignies (par héritage de son frère aîné Philippe) et de Milomez par achat en 1765 ou 1766; celui-ci émigra pendant la Révolution et rentré depuis à Rameignies, il y mourut le 26 octobre 1808. Eulalie, qui était la dernière du nom, avait pour mère Thérèse-Joseph van Lathem, fille de Joseph, chevalier, conseiller-assesseur au Mont-de-Piété de Bruxelles, greffier de la Chambre d’Uccle, et de Jeanne van Assche). Armes : d’argent à la bande de gueules. Bourrelet et lambrequins, d’argent et de gueules. Cimier : tête et col d’une aigle d’or, languée de gueules. Devise : En grande prudence ou soi bien congnoistre.

Du troisième lit :

2 | Alexandre-Henri de Séjournet, qui suit en XII bis, auteur de la branche cadette (éteinte en 1955) 

Sources | [ANB1850]  [GOR1933]  [VER1943]  [FOR1976]  [DET2004]

XIIbis – Alexandre-Henri de Séjournet

Alexandre de Séjournet Ludwine Liégeois

1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.2
Alexandre-Henri de Séjournet, éc., ° Tournai 8 brumaire de l’an X (30 octobre 1801), † au château de Malmaison à Tourpes 31 janvier 1868. Second fils du baron Alexandre, baron de Séjournet de Rameignies, et d’Eulalie-Clotilde de la Catoire, il devient bourgmestre de Tourpes en 1837 et est lieutenant-colonel de la Garde civique de Quevaucamps. Il fait bâtir le château de la Malmaison.
Le 4 janvier 1836, Henri et son demi-frère Victor constituent avec d’autres actionnaires, dont le comte Visart de Bocarmé, la « Société anonyme de Peruwelz pour la fabrication du sucre de betteraves et du noir animal », sise à Péruwelz. Le fonds social est de 180.000 fr [BOF1836]. Le 6 février 1851, ils prorogent la société jusqu’au 30 juin 1866 [MB1851] (voir 1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1 – Victor de Séjournet de Rameignies),

x Tourpes 6 février 1839 Ludivine-Angélique Liégeois, ° Péruwelz 23 brumaire de l’an X (14 novembre 1801), † au château de Malmaison à Tourpes 7 août 1861, fille de Philippe, et de Marie Duquenne (→ tome 4 | Malmaison à Tourpes) (→ tome 4 | fonds documentaire) [ANB1850] [GOR1933] [VER1944] [FOR1976] [DET2004]

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fin XIXe | Château de Malmaison à Tourpes,
ayant appartenu à Alexandre de Séjournet, puis à Hervé de Séjournet

1 – Rosine-Henriette de Séjournet (→ tome 2 | descendance féminine), °Tournai (rue de la Laie 15) 2 février 1835, † Louvain 14 mars 1887 à 21 h [AEB]. Le 5 juillet 1876, on retrouve Henriette, avec ses frères et soeur, comme membre commanditaire de la société en commandite « Baron Victor de Séjournet, Henri Simon et Emile Huicq » (voir 1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1 – Victor de Séjournet de Rameignies) [MB1876], 

x château de Malmaison à Tourpes 8 septembre 1858 Léon-Constantin-Antoine Bosquet, originaire d’une famille hennuyère, agent de la Banque Nationale de Belgique à Louvain, °château de Walfergem à Assche 19 avril 1828, † Louvain 10 avril 1914, inh. au cimetière d’Evere, fils de Félix-Augustin-Charles, et de feue Marie-Josephe-Sophie de le Court (Delecourt), laquelle est la fille de Lambert-François-Hubert, conseiller à la Cour Supérieure de Justice de Bruxelles, et de Marie-Jeanne-Isbelle Robette. Armes : Ecartelé aux 1 et 4 d’or à trois têtes de More, tortillées d’argent; aux 2 et 3 d’azur, à trois coquilles d’argent. Cimier : la tête de More de l’écu ◪ BOSQUET, van GENUCHTEN.

A | Félix BOSQUET

B | Hervé-Henri-Léon-Gh. BOSQUET, °Saint-Nicolas (Waes) 23 mai 1862, † Nivelles 31 octobre 1936, docteur en droit, avocat en 1887 [AEB], président honoraire du Tribunal de Première Instance de Nivelles, président du Conseil de Fabrique de la Collégiale Sainte-Gertrude, président du Comité de Patronage des enfants moralement abandonnés et des condamnés libérés, officier de l’Ordre de Léopold, x Louvain 1892 Louise de Becker, °1861, fille d’Emile, avocat, conseiller provincial, membre de la Chambre, conseiller communal, échevin de Louvain, et d’Anne-Joséphine Ernst ◪

C | Gaëtan BOSQUET

2 – Oscar, qui suit au XIII

3 – Hervé, qui suit au XIIIbis

4 – Zoé-Henriette de Séjournet (→ tome 4  | fonds documentaire), °château de Malmaison à Tourpes 27 décembre 1844, † château de la Brulôtte à Masnuy-Saint-Jean 24 mars 1883. Elle est membre commanditaire de deux sociétés en commandite ayant pour but la fabrication du sucre de betterave, l’une à Leuze (en 1874), l’autre à Péruwelz (en 1876) (voir 1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1 – Victor de Séjournet de Rameignies),

x Tourpes 20 juin 1868 Léopold-Augustin Maghe, °Mons 7 septembre 1825, † Bruxelles 10 novembre 1900, inh. à Neufvilles, bourgmestre de Masnuy-Saint-Pierre (1863-1881), fils de Pierre-Augustin, et d’Albertine-Antoinette Durieu de Court et Motte (Léopold x A) Neufvilles 15 juillet 1857 Julie-Adélaïde-Félicie du Bois, °Soignies 6 avril 1831, † 5 juillet 1861, fille d’Eugène et de Julie Joly).

Depuis le 31 octobre 1841, le chemin de fer arrive à Masnuy-Saint-Pierre avec la mise en service de la section de Tubize à Soignies. En 1870, une demande d’ouverture d’une station est faite par des notables de la commune : le bourgmestre Léopold Maghe, le châtelain Théodore de Bisseau de Bougnies et Charles Delelienne. Ils argumentent sur le potentiel, en voyageurs et marchandises, des communes voisines. L’administration donne une réponse favorable à condition qu’un local temporaire, permettant le logement du chef de gare et les services aux voyageurs, soit mis à disposition [WIK].

En 1874, Léopold Maghe et Charles Delelienne décident de créer une sucrerie et une raffinerie à Masnuy-Saint-Pierre. Delelienne, déjà propriétaire de la brasserie locale, met à disposition un terrain susceptible de recevoir la nouvelle industrie au lieu-dit le Bosquet. Après déboisement, assainissement et nivellement, des bâtiments sont érigés, entourés de murs et directement raccordés à la ligne de chemin de fer 96. La sucrerie ne rencontre par le succès escompté.

Zoé de Séjournet décède à l’âge de 38 ans et transmet sur sa carte de deuil un message à ses enfants : Adieu, mes chers enfants ; ma vie s’est enfuie comme la fleur de la vallée. Que la volonté du Seigneur soit faite. Reportez sur votre père la tendresse et l’obéissance que vous m’aviez promises – Adieu, priez pour moi.

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début XXe | Château de la Brulôtte à Masnuy-Saint-Jean