1.1.4.6.14.6.4
Escuier Henri Séjournet, ° Ath, y +21 septembre 1639, inh. aux Récollets à Ath, sous une pierre tumulaire ornée de ses armoiries, et portant cette épitaphe : « Cy gist Monsieur Henry Sejournet, escuier, Seigneur de Cantaraine, syndic de ce couvent, mort, le 21 septembre 1639. R. I. P. ». Il fut seigneur de Cantaraine et du Quesnoit, homme de fief du Comté de Hainaut et de la Cour de Mons (27 juin 1603), échevin de la ville d’Ath en 1607-1608, 1621 et 1622, bourgmestre d’Ath en 1626-1627 (cfr Liste des Bourguemaîtres, in Histoire de la Ville d’Ath), bailli de Manage au Bois en 1626 pour noble homme Pierre de Saint-Genois, chevalier et seigneur de ce lieu.
Le 17 septembre 1615, il scella un acte de l’hôpital de la Madeleine. Sur son sceau très abîmé, dont il reste le fragment dextre, on peut tout juste lire « Henri »; une grande partie de ce sceau est masquée par le ruban le reliant à l’acte [FOR1976, p. 11, sceau 11].
Il fut receveur de la principauté de Ligne (baronnie en 1180, comté en 1545 par l’Empereur Charles Quint et en principauté en 1601 par l’Empereur Rodolphe II) et admis à la bourgeoisie d’Ath le 25 mai 1631,
x (entre le 27 avril 1601 et le 3 décembre 1604) Jeanne de le Vielleuze (→ tome 3 | familles alliées), ° Ath, bp (Saint-Julien) 19 mars 1583, y +30 mai 1649, et y enterrée au couvent des Récollets, à côté de son mari. Elle est issue d’une famille originaire d’Ath, où son nom est cité dans les actes scabinaux à dater du commencement du XIVe siècle. Elle était la fille de Quirin, échevin, puis bourgmestre d’Ath en 1592-1593-1597 et 1598, et de Marie Buisset, sa première femme. Etant veuve, Jeanne de le Vielleuze fut admise à la bourgeoisie d’Ath après serment le 23 juin 1645. Armes : d’or à la hure de sanglier de sable, accompagnée en chef de deux coquilles du même. Cimier : la hure de sanglier de l’écu.
Ils eurent neuf enfants, dont Jacques, qui suit en VIII.
début XVIIe siècle | Ligne, d’après Charles de Croy