Couverture Livre de Raison 2018 WP

AVANT-PROPOS

De 1384 à nos jours, plusieurs auteurs se sont succédé pour écrire ou compléter le Livre de raison de la famille Séjournet. Joachim Séjournet fut le premier à s’y atteler au XVe siècle. Il transmit ainsi des renseignements de tout premier ordre sur la vie quotidienne de son époque et sauvegarda les événements qui tissèrent l’histoire de la lignée de son arrière-grand-père Jehan I (†1414). Sa plume fut reprise par d’autres Séjournet, assurant le relais du manuscrit de génération en génération.

Au XXe siècle, quatre personnes jouèrent un rôle important dans la transmission de l’histoire familiale. Léo Verriest, archiviste de la Ville d’Ath, publia en 1944 dans les Annales du Cercle archéologique du canton de Soignies, une étude intitulée Un ‘Livre de raison’ des SEJOURNET, notable lignée féodale du Pays d’Ath.

Le chevalier Edouard Parthon de Von, époux de ma grande-tante Yvonne de Séjournet de Rameignies, s’intéressa aux archives que possédait sa belle-famille et, en accord avec celle-ci, les déposa aux archives d’Ath. Elles contiennent entre autres documents précieux, de nombreux chirographes munis de sceaux d’hommes de fiefs, des documents émanant des Souverains des Pays-Bas, des Rois de France, de notaires impériaux, etc. Il en tira un essai généalogique. Quant au chevalier Walther Ruzette, dont la famille est alliée aux Séjournet, il examina de nombreux chirographes, les comptes du châtelain d’Ath, ceux des massards d’Ath, les actes des hommes de fiefs, les archives des hôpitaux de Liessies et de la Madeleine, les comptes de la Mairie d’Ath, de l’église Saint-Martin, etc. et effectua un travail important de classement, constituant les Fonds Ruzette et Séjournet.

Fort des travaux de ses prédécesseurs, mon grand-oncle le baron Edgard Forgeur, ancien Président de la Société des Bibliophiles Liégeois, publia en 1976 la Généalogie de la Famille de Séjournet de Rameignies.

Ensemble, ces co-auteurs donnèrent aux générations actuelles le droit au passé, permettant aux Séjournet de se situer à la 61e place des plus anciennes familles de Belgique.

En 1985, je décidai de compléter le ‘livre de famille’. Il est le trait d’union, le maillon fort entre les générations. Depuis, j’entreprends des recherches à l’Office Généalogique et héraldique de Belgique, en bibliothèque, sur la Toile ou auprès des familles alliées.

Riche d’une iconographie familiale reconstituée, j’édite aujourd’hui le Livre de raison des Séjournet en tant que nouveau co-auteur. A travers différents tomes, je retrace l’histoire de la famille, partage le fonds documentaire, développe la descendance féminine et apporte un éclairage sur les familles alliées, donnant à l’ascendance maternelle toutes ses lettres de noblesse. 

Ainsi, l’histoire des Séjournet, déclinée de génération en génération, constitue-t-elle un élément incontournable du patrimoine familial.

Eric de Séjournet de Rameignies

Eric de Séjournet de Rameignies Abbaye de Villers-la-Ville 21.6.2018 © Arnold Heyvaert

Plan

AVANT-PROPOS

TOME 1 | DE 1384 À NOS JOURS

Les générations Séjournet
Seconde ligne

TOME 2 | DESCENDANCE FÉMININE

Maigne Séjournet ∞ 1419 Guillaume de Hembise
Marghotine Séjournet ∞ 1560 Bertrand Dessuslemoustier
Maryette Séjournet ∞ Henry de Germes
Jeanne Séjournet ∞ /1595 Nicolas Benoît
Antoinette Séjournet ∞ 1611 Zacharie Scocquart
Constance Séjournet ∞ Ferdinand Houzeau de Milleville
Victorine de Séjournet de Rameignies ∞ 1850 Emile d’Auxy de Launois (comte)
Rosine de Séjournet ∞ 1858 Léon Bosquet
Clotilde de Séjournet de Rameignies ∞ 1859 Albert de Behault de Warelles
Yvonne de Séjournet de Rameignies ∞ 1905 Edouard Parthon de Von (chevalier)
Jacqueline de Séjournet de Rameignies ∞ 1914 Joseph Dunoyer de Segonzac
Françoise de Séjournet de Rameignies ∞ 1929 Pierre della Faille de Leverghem

TOME 3 | FAMILLES ALLIÉES

Marghe de le Rosière ∞ /1389
Marguerite Parti ∞ 1416
Isabiel Saumon ∞ 1444
Jenne de Montigny ∞ 1477
Marguerite Ghodin ∞ 1524
Isabeau Sallet ∞ 1566
Jeanne de le Vielleuze ∞ 1601
Anne Maroquin ∞ 1647
Élisabeth Ponthieu ∞ 1692
Marie-Anne de la Catoire ∞ 1745
Colette de Roisin ∞ 1791
Éléonore de Saint-Loup ∞ 1820
Élisabeth Behaghel ∞ 1853
Lucie Fontaine de Ghélin ∞ 1882
Hélène Forgeur ∞ 1923
Anne van de KERCHOVE ∞ 1951
Bernadette de Wilde d’Estmael ∞ 1974

Diane QUERTON ∞ 2016
Annick de Wilde d’Estmael ∞ 1982
Anne Coppieters ‘t Wallant ∞ 1982

Isabelle de Breyne ∞ 1922

TOME 4 | FONDS DOCUMENTAIRE & ICONOGRAPHIQUE

Fiefs, seigneuries, châteaux
Documents-portraits
Patrimoine

COMPLÉMENTS

TOME 1 | DE 1384 À NOS JOURS

SURVOL DE L’HISTOIRE DES SÉJOURNET

1600 Mainvault LR (Albums Charles de Croÿ)La lignée connue des Séjournet débuta en 1384 par Jehan Séjournet (I), dit ‘l’aisné’, quand celui-ci s’adressa à la juridiction d’Ath pour obtenir paiement de créances. Echevin d’Ath, lieutenant du châtelain d’Ath, il fut seigneur de Bétissart à Ormeignies en 1394. Il fit don du terrain sur lequel fut édifiée à partir de 1394 l’église Saint-Julien à Ath. Il entra dans l’histoire juridique médiévale en accordant le 15 novembre 1411 la Charte-loi de Bétissart.

Au fil du temps, sa descendance occupa des fonctions seigneuriales, de robe et d’épée : seigneur de Bétissart, de Cantaraine, échevin ou mayeur d’Ath, échevin du Vieux Ath et de Brantignies, doyen de la draperie d’Ath, prêtre, notaire apostolique, escuier.

Ainsi retrouve-t-on Jehan Séjournet (II), qualifié d’honorable homme et seigneur de Bétissart, échevin d’Ath en 1422, mambour de la chapelle et de l’hôpital Saint-Jacques en 1426, lieutenant mayeur de sa seigneurie de Cantaraine à Mainvault en 1432.

Jacques Séjournet (III), ‘escuier’ et seigneur de Bétissart, fut inscrit en 1437 comme étudiant à l’Université de Louvain. Il eut seize enfants dont cinq seulement atteignirent l’âge adulte.

16384 1483-1527 Sceau de Joachim Séjournet (IV) version antique.jpgJoachim Séjournet (IV) fut à son tour un personnage important, ayant résidence à la fois à Ath et à Bétissart. Seigneur de Bétissart (1483), possesseur de biens, tant censives que fiefs à Ath, Maffles, Blicquy, Wannaing, Quarouble et Beaufort, près de Valenciennes ; échevin d’Ath et du Vieux Ath et de Brantignies, Il est le premier auteur du ‘Livre de Raison’.

Les descendants de Joachim occupèrent au XVIe siècle les fonctions de : seigneur de Cantaraine et du Quesnoy, hommes de fiefs (à Roeth, Chasteler, Ommaing, Maffles, Blicquy), échevins et bourgmestre d’Ath, échevin de l’abbaye de Liessies ainsi que de Notre-Dame du Refuge, échevin d’Arbre, bailli de Ligne, mambour des biens des Communs pauvres, officier, marchand de drap en gros, religieux à l’abbaye de Liessies près d’Avesnes, abbé de Saint-Adrien à Grammont, chapelain de l’abbaye de la Cambre, abbé de l’abbaye de Cambron, doyen et chanoine de Namur, député aux Etats à Mons.

Son quatorzième enfant, François Séjournet (V) fut échevin puis, en 1571, bourgmestre d’Ath, échevin et mayeur de l’abbaye de Liessies, ainsi que de Notre-Dame du Refuge. Il fut homme de fief (Maffles, Quesnoy à Blicquy) et seigneur de Cantaraine.

… FAMILLE SUSPENDUE À UN FIL

A partir de la sixième génération, la pérennité des Séjournet ne tint plus qu’à un fil et ce, pendant 300 années ! En effet, à partir de la moitié du XVIe siècle, seul un fils par génération poursuivra la lignée.

Jacques Séjournet (VI), homme de fief du Hainaut, seigneur de Cantaraine et du Quesnoit, bailli de Manage au Bois, échevin puis second bourgmestre d’Ath, mayeur de l’abbaye de Liessies n’eut qu’un fils Henri.

Henri Séjournet (VII) fut escuier, seigneur de Cantaraine et du Quesnoit, homme de fiefs du Comté de Hainaut et de la Cour de Mons (1603). Bailli de Manage au Bois, receveur de la principauté de Ligne, échevin et bourgmestre d’Ath. Son seul fils survivant fut Jacques.

Qualifié écuyer, Jacques Séjournet (VIII) fut seigneur de Cantaraine et du Quesnoit, bailli de Manage au Bois et de Verdin, bailli d’Aimeries et d’Hembise, bailli de la terre et seigneurie de Dameries à Grandmetz. A son tour, Jacques eut un fils aîné, qui deviendra prêtre, suivi de 7 filles et un neuvième et dernier enfant, Jacques.

Jacques Séjournet (IX), seigneur du Quesnoit, puis de Cantaraine, eut 10 enfants, dont 3 fils. Le premier décéda sans alliance, le deuxième Louis-Philippe poursuivit la lignée, tandis que le troisième fut prêtre à la Trinité.

Qualifié écuyer, Louis-Philippe Séjournet (X), seigneur de Cantaraine et du Quesnoit eut 6 enfants dont 5 fils … Malgré ce revirement, seul son fils aîné Alexandre se maria.

Blason LR 1822 de Séjournet de Rameignies.pngAlexandre Séjournet (XI) obtint en 1816 reconnaissance de noblesse avec octroi de la particule et le prédicat de ‘Jonkheer et très noble’, sous le nom de : de Séjournet de Rameignies. C’est lui également qui, en 1822, obtint du roi Guillaume Ier des Pays-Bas concession du titre de baron, transmissible par ordre de primogéniture masculine. Il eut … deux fils. Il appela l’aîné Victor (!) et le second Alexandre. La lignée d’Alexandre s’éteignit en 1955.

Bourgmestre de Rameignies, Victor de Séjournet de Rameignies (XII) hérita du titre de baron de son père en 1838 et posséda les châteaux de Rameignies et de Crèvecoeur. Il eut six enfants, dont 5 filles.

Nolens volens, c’est donc sur les épaules de son fils unique Albert de Séjournet de Rameignies (XIII) que reposa l’avenir de la famille. Bourgmestre et châtelain de Rameignies, baron en 1881, il sera enfin l’auteur de quatre lignes qui permettront à la famille d’atteindre le XXIe siècle.

Vous l’aurez remarqué … le fil d’Ariane qui vous a guidés à travers l’évolution sociale et démographique des Séjournet, ne comprend aucun nom de famille alliée. J’ai volontairement mis l’accent sur les ‘transmetteurs’ du nom, ceci afin de ne pas alourdir le récit.

C’est pourquoi, deux tomes de ce Livre de raison des Séjournet sont essentiellement consacrés à la descendance féminine et ascendance maternelle. Ce travail est dédié à toutes les mères et grands-mères qui, avec courage et dévouement, ont porté la famille à bout de bras.

LES GÉNÉRATIONS SÉJOURNET

1 – Jehan Séjournet « l’Aisne » (I), cité en 1384 x Marghe de le Rosière

Jehan (II), auteur de la première ligne, qui suit en II
Arnou (IIbis), auteur de la seconde ligne

PREMIÈRE LIGNE
1.1 – Jehan Séjournet (II) x Marguerite Parti
1.1.4 – Jacques Séjournet (III) x Isabiel Saumon
1.1.4.6 – Joachim Séjournet (IV) x Jenne de Montigny
1.1.4.6.14 – François Séjournet (V) x Marguerite Ghodin
1.1.4.6.14.6 – Jacques Séjournet (VI) x Isabeau Sallet
1.1.4.6.14.6.4 – Henri Séjournet (VII) x Jeanne de le Vielleuze
1.1.4.6.14.6.4.6 – Jacques Séjournet (VIII) x Anne Maroquin
1.1.4.6.14.6.4.6.9 – Jacques Séjournet (IX) x Elisabeth Ponthieu
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3 – Louis-Philippe Séjournet (X) x Marie-Anne de la Catoire
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1 – Alexandre de Séjournet de Rameignies (XI) (baron 1822) x Barbe du Corron xx Colette de Roisin (dont Victor) xxx Eulalie de la Catoire (dont Alexandre-Henri).

BRANCHE AÎNÉE
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1 – Victor de Séjournet de Rameignies (XII) (baron 1838) x Eléonore de Saint-Loup

1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.1 – Marie-Thérèse de Séjournet de Rameignies
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.2 – Victorine de Séjournet de Rameignies x Emile d’Auxy de Launois (comte) ◪
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.3 – Céline de Séjournet de Rameignies
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.4 – Clothilde-Henriette de Séjournet de Rameignies
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.5 – Albert de Séjournet de Rameignies (XIII) (baron 1881)  x Elisabeth Behaghel (dont 4 enf.) xx Valérie van TIEGHEM de TEN BERGHE (dont 2 enf.).

1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.5.1 – Fernand de Séjournet de Rameignies (XIV) (baron 1903), auteur du premier rameau x Gabrielle de Schietere de Lophem ◪
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.5.2 – Amédée de Séjournet de Rameignies (XIVbis)(jonkheer), auteur du deuxième rameau x Lucie Fontaine de Ghélin ◪
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.5.3 – Léon de Séjournet de Rameignies (XIVter), éc., auteur du troisième rameau x Germaine Le Grand ◪
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.5.4 – Marguerite de Séjournet de Rameignies x Fernand de Maere (baron 1906)
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.5.5 – Blanche de Séjournet de Rameignies x Raoul van Hoobrouck de ten Hulle, éc.
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.5.6 – Raoul de Séjournet de Rameignies (XIVquater, éc., auteur du quatrième rameau x Marguerite Kervyn d’Oud Mooreghem ◪

1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.6 – Clotilde-Joséphine de Séjournet de Rameignies x Albert de Behault de Warelles (éc.) ◪

BRANCHE CADETTE
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.2 – Alexandre-Henri de Séjournet (XIIbis) x Ludwine Liégeois

1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.2.1 – Rosine de Séjournet x Léon Bosquet ◪
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.2.2 – Oscar de Séjournet (XIII) x Léonie Biebuyck ◪
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.2.3 – Hervé de Séjournet x Marie de Viron (baronne)
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.2.4 – Zoé de Séjournet x Léopold Maghe

SECONDE LIGNE
1.4 – Arnou Séjournet (IIbis) x Catherine Lasne
1.4.1 – Arnoulet Séjournet (III) x Catherine de Ghislenghien
1.4.1.1 – Jehan Séjournet (IV) x Arglentine Caulier
1.4.1.1.1 – Jehan Séjournet (V) x Claudine de Thézin
1.4.1.1.1.3 – Martin Séjournet (VI) x Françoise Rusette, dont Jeanne Séjournet ◪

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PREMIÈRE LIGNE

FILIATION
1.1 – Jehan Séjournet (II) x Marguerite Parti
1.1.4 – Jacques Séjournet (III) x Isabiel Saumon
1.1.4.6 – Joachim Séjournet (IV) x Jenne de Montigny
1.1.4.6.14 – François Séjournet (V) x Marguerite Ghodin
1.1.4.6.14.6 – Jacques Séjournet (VI) x Isabeau Sallet
1.1.4.6.14.6.4 – Henri Séjournet (VII) x Jeanne de le Vielleuze
1.1.4.6.14.6.4.6 – Jacques Séjournet (VIII) x Anne Maroquin
1.1.4.6.14.6.4.6.9 – Jacques Séjournet (IX) x Elisabeth Ponthieu
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3 – Louis-Philippe Séjournet (X) x Marie-Anne de la Catoire
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1 – Alexandre de Séjournet de Rameignies (XI) (baron 1822) x Barbe du Corron xx Colette de Roisin (dont Victor) xxx Eulalie de la Catoire (dont Alexandre-Henri).

BRANCHE AÎNÉE

FILIATION
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1 – Victor de Séjournet de Rameignies (XII) (baron 1838) x Eléonore de Saint-Loup

1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.1 – Marie-Thérèse de Séjournet de Rameignies
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.2 – Victorine de Séjournet de Rameignies x comte Emile d’Auxy de Launois ◪
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.3 – Céline de Séjournet de Rameignies
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.4 – Clothilde-Henriette de Séjournet de Rameignies
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.5 – Albert de Séjournet de Rameignies (XIII) (baron 1881)  x Elisabeth Behaghel (dont 4 enf.) xx Valérie van TIEGHEM de TEN BERGHE (dont 2 enf.).

Du premier lit :

1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.5.1 – Fernand de Séjournet de Rameignies (XIV) (baron 1903), auteur du premier rameau x Gabrielle de Schietere de Lophem ◪
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.5.2 – Amédée de Séjournet de Rameignies (XIVbis)(jonkheer), auteur du deuxième rameau x Lucie Fontaine de Ghélin ◪
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.5.3 – Léon de Séjournet de Rameignies (XIVter), éc., auteur du troisième rameau x Germaine Le Grand ◪
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.5.4 – Marguerite de Séjournet de Rameignies x Fernand de Maere (baron 1906)

Du second lit :

1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.5.5 – Blanche de Séjournet de Rameignies x Raoul van Hoobrouck de ten Hulle, éc.
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.5.6 – Raoul de Séjournet de Rameignies (XIVquater, éc., auteur du quatrième rameau x Marguerite Kervyn d’Oud Mooreghem ◪

1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.6 – Clotilde-Joséphine de Séjournet de Rameignies x Albert de Behault de Warelles (éc.) ◪

PREMIER RAMEAU

FILIATION
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.5.1 – Fernand de Séjournet de Rameignies (XIV) (baron 1903) x Gabrielle de Schietere de Lophem

1 – Albert-Victor de Séjournet de Rameignies (baron 1931) x Johanna Sebus
2 – Gustave de Séjournet de Rameignies (XV), éc. x Marguerite van den Hove d’Ertsenryck ◪
3 – Raymond de Séjournet de Rameignies (XVbis), éc. x Eugénie Billiet ◪
4 – Isabelle de Séjournet de Rameignies x Henry de Vion, vicomte de Gaillon

DEUXIÈME RAMEAU

FILIATION
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.5.2 – Amédée de Séjournet de Rameignies (XIVbis), éc. x Lucie Fontaine de Ghélin

1 – Yvonne de Séjournet de Rameignies x chevalier Edouard Parthon de Von ◪
2 – André de Séjournet de Rameignies (XV), éc. x Hélène Forgeur (baronne)

1 – Jonkheer Adrien de Séjournet de Rameignies (XVI) x Anne van de KERCHOVE ◪
2 – Anne-Marie de Séjournet de Rameignies x Alain Terpougoff ◪

TROISIÈME RAMEAU

FILIATION
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.5.3 – Léon de Séjournet de Rameignies (XIVter), éc. x Germaine Le Grand

1 – Christian de Séjournet de Rameignies (XV), éc. x Isabelle de Breyne

1 – Jean de Séjournet de Rameignies (XVI), éc. x Chantal de Wasseige ◪

1 – Isabelle de Séjournet de Rameignies x (mar.dis.) Eric de Renusson d’Hauteville ◪
2 – Antoine de Séjournet de Rameignies (XVII), éc. x Donatienne van Wassenhove

1 – Jehan de Séjournet de Rameignies, éc.
2 – Alice de Séjournet de Rameignies
3 – Léon de Séjournet de Rameignies, éc.

3 – Marie-Douce de Séjournet de Rameignies x (mar. dis.) Roland de Ghellinck Vaernewyck (chevalier) ◪ xx Jean-Luc Moureaux

2 – Pierre de Séjournet de Rameignies, éc. x Elizabeth Drucka-Lubecka (princesse) ◪

1 – Marie-Elizabeth de Séjournet de Rameignies x Franz van Rijckevorsel (jonkheer) ◪
2 – Anne de Séjournet de Rameignies x Guy de Borchgrave (baron) ◪
3 – Dorothée de Séjournet de Rameignies x Laurent de Voghel
4 – Gabrielle de Séjournet de Rameignies )+( Jérémy Leidgens ◪

2 – Jacqueline de Séjournet de Rameignies x Joseph Dunoyer de Segonzac ◪

QUATRIÈME RAMEAU

FILIATION
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1.5.6 – Raoul de Séjournet de Rameignies (XIVquater), éc. x Marguerite Kervyn d’Oud Mooreghem

1 – Marie-Antoinette de Séjournet de Rameignies
2 – Suzanne de Séjournet de Rameignies x Charles Descantons de Montblanc (comte), baron d’Ingelmunster
3 – Jacques de Séjournet de Rameignies, éc. x Raymonde Mulebecq
4 – Françoise de Séjournet de Rameignies x Pierre della Faille de Leverghem, éc. ◪
5 – Baudouin de Séjournet de Rameignies, éc. x Henriette Schütz

(branche éteinte en 2000)

BRANCHE CADETTE

(branche éteinte en 1955)

FILIATION
1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.2 – Alexandre-Henri de Séjournet (XII bis) x Ludwine Liégeois

1 – Rosine de Séjournet x Léon Bosquet

2 – Oscar de Séjournet (XIII) x Léonie Biebuyck

1 – Henri de Séjournet x Thérèse Baugnies

3 – Hervé de Séjournet (XIIIbis) x baronne Marie de Viron

1 – Madeleine de Séjournet

4 – Zoé de Séjournet x Léopold Maghe

XIIbis – Alexandre-Henri de Séjournet

Alexandre de Séjournet Ludwine Liégeois

1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.2
Alexandre-Henri de Séjournet, éc., ° Tournai 8 brumaire de l’an X (30 octobre 1801), † au château de Malmaison à Tourpes 31 janvier 1868. Second fils du baron Alexandre, baron de Séjournet de Rameignies, et d’Eulalie-Clotilde de la Catoire, il devient bourgmestre de Tourpes en 1837 et est lieutenant-colonel de la Garde civique de Quevaucamps. Il fait bâtir le château de la Malmaison.
Le 4 janvier 1836, Henri et son demi-frère Victor constituent avec d’autres actionnaires, dont le comte Visart de Bocarmé, la « Société anonyme de Peruwelz pour la fabrication du sucre de betteraves et du noir animal », sise à Péruwelz. Le fonds social est de 180.000 fr [BOF1836]. Le 6 février 1851, ils prorogent la société jusqu’au 30 juin 1866 [MB1851] (voir 1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1 – Victor de Séjournet de Rameignies),

x Tourpes 6 février 1839 Ludivine-Angélique Liégeois, ° Péruwelz 23 brumaire de l’an X (14 novembre 1801), † au château de Malmaison à Tourpes 7 août 1861, fille de Philippe, et de Marie Duquenne (→ tome 4 | Malmaison à Tourpes) (→ tome 4 | fonds documentaire) [ANB1850] [GOR1933] [VER1944] [FOR1976] [DET2004]

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fin XIXe | Château de Malmaison à Tourpes,
ayant appartenu à Alexandre de Séjournet, puis à Hervé de Séjournet

1 – Rosine-Henriette de Séjournet (→ tome 2 | descendance féminine), °Tournai (rue de la Laie 15) 2 février 1835, † Louvain 14 mars 1887 à 21 h [AEB]. Le 5 juillet 1876, on retrouve Henriette, avec ses frères et soeur, comme membre commanditaire de la société en commandite « Baron Victor de Séjournet, Henri Simon et Emile Huicq » (voir 1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1 – Victor de Séjournet de Rameignies) [MB1876], 

x château de Malmaison à Tourpes 8 septembre 1858 Léon-Constantin-Antoine Bosquet, originaire d’une famille hennuyère, agent de la Banque Nationale de Belgique à Louvain, °château de Walfergem à Assche 19 avril 1828, † Louvain 10 avril 1914, inh. au cimetière d’Evere, fils de Félix-Augustin-Charles, et de feue Marie-Josephe-Sophie de le Court (Delecourt), laquelle est la fille de Lambert-François-Hubert, conseiller à la Cour Supérieure de Justice de Bruxelles, et de Marie-Jeanne-Isbelle Robette. Armes : Ecartelé aux 1 et 4 d’or à trois têtes de More, tortillées d’argent; aux 2 et 3 d’azur, à trois coquilles d’argent. Cimier : la tête de More de l’écu ◪ BOSQUET, van GENUCHTEN.

A | Félix BOSQUET

B | Hervé-Henri-Léon-Gh. BOSQUET, °Saint-Nicolas (Waes) 23 mai 1862, † Nivelles 31 octobre 1936, docteur en droit, avocat en 1887 [AEB], président honoraire du Tribunal de Première Instance de Nivelles, président du Conseil de Fabrique de la Collégiale Sainte-Gertrude, président du Comité de Patronage des enfants moralement abandonnés et des condamnés libérés, officier de l’Ordre de Léopold, x Louvain 1892 Louise de Becker, °1861, fille d’Emile, avocat, conseiller provincial, membre de la Chambre, conseiller communal, échevin de Louvain, et d’Anne-Joséphine Ernst ◪

C | Gaëtan BOSQUET

2 – Oscar, qui suit au XIII

3 – Hervé, qui suit au XIIIbis

4 – Zoé-Henriette de Séjournet (→ tome 4  | fonds documentaire), °château de Malmaison à Tourpes 27 décembre 1844, † château de la Brulôtte à Masnuy-Saint-Jean 24 mars 1883. Elle est membre commanditaire de deux sociétés en commandite ayant pour but la fabrication du sucre de betterave, l’une à Leuze (en 1874), l’autre à Péruwelz (en 1876) (voir 1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1 – Victor de Séjournet de Rameignies),

x Tourpes 20 juin 1868 Léopold-Augustin Maghe, °Mons 7 septembre 1825, † Bruxelles 10 novembre 1900, inh. à Neufvilles, bourgmestre de Masnuy-Saint-Pierre (1863-1881), fils de Pierre-Augustin, et d’Albertine-Antoinette Durieu de Court et Motte (Léopold x A) Neufvilles 15 juillet 1857 Julie-Adélaïde-Félicie du Bois, °Soignies 6 avril 1831, † 5 juillet 1861, fille d’Eugène et de Julie Joly).

Depuis le 31 octobre 1841, le chemin de fer arrive à Masnuy-Saint-Pierre avec la mise en service de la section de Tubize à Soignies. En 1870, une demande d’ouverture d’une station est faite par des notables de la commune : le bourgmestre Léopold Maghe, le châtelain Théodore de Bisseau de Bougnies et Charles Delelienne. Ils argumentent sur le potentiel, en voyageurs et marchandises, des communes voisines. L’administration donne une réponse favorable à condition qu’un local temporaire, permettant le logement du chef de gare et les services aux voyageurs, soit mis à disposition [WIK].

En 1874, Léopold Maghe et Charles Delelienne décident de créer une sucrerie et une raffinerie à Masnuy-Saint-Pierre. Delelienne, déjà propriétaire de la brasserie locale, met à disposition un terrain susceptible de recevoir la nouvelle industrie au lieu-dit le Bosquet. Après déboisement, assainissement et nivellement, des bâtiments sont érigés, entourés de murs et directement raccordés à la ligne de chemin de fer 96. La sucrerie ne rencontre par le succès escompté.

Zoé de Séjournet décède à l’âge de 38 ans et transmet sur sa carte de deuil un message à ses enfants : Adieu, mes chers enfants ; ma vie s’est enfuie comme la fleur de la vallée. Que la volonté du Seigneur soit faite. Reportez sur votre père la tendresse et l’obéissance que vous m’aviez promises – Adieu, priez pour moi.

c7f0a-31978975681

début XXe | Château de la Brulôtte à Masnuy-Saint-Jean

XIII – Oscar de Séjournet

1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.2.2
Oscar-Henri de Séjournet, éc., °château de Malmaison à Tourpes 15 janvier 1841, † Leuze 7 juillet 1926. 

En 1874, il est membre commanditaire d’une société en commandite sise à Leuze, ayant pour but la fabrication du sucre de betterave  (voir 1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1 – Victor de Séjournet de Rameignies). 

Par arrêté royal du 11 juillet 1877, Oscar est nommé bourgmestre de Tourpes en remplacement de F. Deridder. Il est condamné en 1883 « pour port public de faux titre de baron » [Archives de l’Etat en Belgique, Cour d’appel de Bruxelles. Série II. Dossiers des appels correctionnels, 1811-1884, dossier 3180, p. 228]. Il devient conseiller provincial du Hainaut en 1891, jusqu’en 1894, puis sénateur pour l’arrondissement Tournai-Ath pour les législatures de 1900 à 1902, de 1902 à 1904, de 1904 à 1908, de 1908 à 1910, de 1912 à 1914 et de 1919 à 1921. Distinctions honorifiques : commandeur de l’ordre de la Couronne, et officier de l’ordre de Léopold.

Le 8 août 1903, le journal gantois Het Volksbelang relate la création auprès de Maître De Weert, notaire à Gand, de la ‘Naamloze vennootschap Institut Rachez’ : De vennootschap heeft voor doel de inrichting en schikking van lokalen dienstig voor scholen en gestichten van openbaar onderwijs ; het koopen en verkoopen van boeken en schoolgerief, de inrichting en uitbating van pensionnaten, het koopen en verkoopen van eetwaren en mobilaire voorwerpen hiervoor noodig en alle andere handelsverrichtingen van aard om deze zakenonderneming te bevoordeeligen. Oscar de Séjournet en devient un des premiers administrateurs (ndlr. en 1901, une école française est créée à Anvers, sous l’impulsion du consul général Carteron, par une société anonyme constituée à cet effet avec le concours d’hommes d’affaires belges. Elle reprend le nom de l’Institut Rachez créé sous le Second Empire par des républicains français exilés en Belgique. Ouverte aux Français et aux Belges, elle dispense des enseignements de niveau primaire et secondaire. Dans la foulée, un Institut Rachez est également créé à Gand) [BIT2004].

Oscar de Séjournet est un des deux fondateurs de la brasserie de Tourpes.

x Basècles le 4 août 1883 Marie-Julie-Léonce, dite Léonie Biebuyck, °Wareghem 5 juin 1844, † Pipaix 19 mai 1910, fille d’Isidore-Léonard, et de Julie Battaille [ANB1850] [GOR1933] [VER1944 [FOR1976] [DET2004] [ASPB2009]

1 | Henri-Isidore-Alexandre de Séjournet, éc., °Tourpes 26 septembre 1886, † château de la Cattoire à Pipaix 11 mai 1925 après une longue et pénible maladie contractée au front, volontaire de guerre 1914-1918 (soldat du G.P.A.). Chevalier de l’ordre de Léopold II, médaille de la Victoire et de la médaille commémorative de la guerre 1914-1918, x (cm Paris passé le 13 septembre 1917 devant Me Amiot, notaire à Chatou, F.) Paris (IXe arrondissement) 18 octobre 1917 Thérèse-Jeanne-Victoria Baugnies, °Péruwelz 27 octobre 1891, † Hoeilaart 17 mai 1967, fille d’Edmond-Victor-Emmanuel, et de Jeanne-Séraphine-Philippine Thiry, petite-fille de N. Thiry, et de Victoria Philippe. Veuve, Thérèse épouse à Bruxelles le 28 juillet 1927 Charles-Eloi-Benjamin Resteau, °Leuze 13 mars 1876, † Bruxelles 14 décembre 1953, avocat près la Cour de Cassation. Sans postérité d’Henri.

XIIIbis – Hervé de Séjournet

07950-1907727916-21

17 juillet 1893 | Hervé de Séjournet (à droite)
dans sa belle-famille (de Viron) au château de Dilbeek
(baron Léon de Viron fecit) [DET2004]

1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.2.3
Hervé (1) -Henri-Auguste de Séjournet, éc., °Tourpes 4 juillet 1842, y † 18 novembre 1920, bourgmestre de Tourpes. Il est membre commanditaire de deux sociétés en commandite ayant pour but la fabrication du sucre de betterave, l’une à Leuze (en 1874), l’autre à Péruwelz (en 1876) (voir 1.1.4.6.14.6.4.6.9.3.1.1 – Victor de Séjournet de Rameignies). L’Echo de la Dendre du 8 juin 1902 écrit (2) :

Tourpes. Dimanche dernier, notre Fanfare communale est allée au château de Malmaison donner un concert sous les magnifiques bocages qui font de notre antique castel un séjour enchanteur pendant la bonne saison. Par un hasard providentiel, M.M. de Séjournet, frères, se trouvaient réunis avec leurs familles. Ainsi, le contentement de nos musiciens devint-il expansif. Ils traduisirent leur joie en jouant de magistrale façon les plus beaux morceaux de leur répertoire. A la fin, M. Hervé, notre sympathique maïeur, remercia ses concitoyens et les assura de son entier dévouement, tandis que M Oscar, notre honorable sénateur pour la circonscription Tournai-Ath, dit un mot aimable à chacun des exécutants. Inutile d’ajouter que le vin coula à flots et que tout le monde conservera de cette fête intime le plus agréable souvenir. 

x Dilbeek 17 janvier (18 janvier) 1888 (cm 30 décembre 1887, auprès du notaire Damiens à Bruxelles) (tt. Léon et Amédée de Séjournet de Rameignies, ses cousins ; barons Robert et François de Viron, ses frères [AEB] baronne Maria-Aline-Jeanne de Viron, °Dilbeek 19 octobre 1853, † Schaerbeek 5 novembre 1934, fille du baron Théodore-Marie-Charles et de Jeanne, dite Jenny Baesen. Concession de noblesse par l’Empereur Charles Quint, le 26 octobre 1542. En 1621, concession du titre de chevalier. Reconnaissance de noblesse et concession du titre de baron, transmissible par prim. le 6 juillet 1822 ; puis à tous les descendants, le 5 décembre 1871. Famille originaire du Duché de Bourgogne, établie aux Pays-Bas, au XVIe siècle. Armes : d’azur au palmier arraché d’or, au chef de même, arrondi en trois festons chargé d’une aigle de sable [J&D1992].

Madeleine de Séjournet 1889-1955 7f494

1 | Madeleine-Marie-Joséphine de Séjournet (→ tome 4 | fonds S), °château de Malmaison à Tourpes 11 mars 1889, † Schaerbeek 19 octobre 1955, s.a.

En vertu de son « testament du 21 novembre 1944, Madeleine de Séjournet, sans profession, demeurant à Schaerbeek, rue Général Gratry, n° 14, dispose notamment comme suit » :  … ce qui reste encore sera pour les oeuvres wallonnes de la province du Hainaut (…) ; j’entends par oeuvres wallonnes les bourses et les hospices des vieillards (…). En 1958, le dit legs comprend : « 1. des biens immeubles inscrits au cadastre, communes de Schaerbeek (…) de Dilbeek, (…) de Grand-Bigard (…) d’une contenance totale de 12 hectares 35 ares 85 centiares et d’une valeur globale de 4.546.550 francs; 2. des biens meubles évalués à environ 719.758 francs » [Commission provinciale de fondations de bourses d’étude, AR du 5 avril 1958]

En 1981, Madeleine est citée dans le Moniteur Belge comme « fondatrice de deux bourses de 5000 francs pour les études supérieures succédant à l’enseignement secondaire. Ces bourses sont instituées en faveur des jeunes gens natifs du Hainaut » [MB1981, p. 9467].

Dans la liste 2020-2021 de la Commission provinciale des fondations de Bourses d’Etudes du Hainaut, la bourse d’études de Madeleine de Séjournet produit encore trois bourses de 250 euros pour les études universitaires ou supérieures non universitaires comprenant au moins quatre ans d’études en faveur des étudiants natifs du Hainaut (MB 8 avril 2020).

__________
(1) Ervaie à l’Etat civil
(2) L’Echo de la Dendre, « organe libéral de la ville et de l’arrondissement d’Ath », fondé en 1841

SECONDE LIGNE

Quatrième fils de Jehan Séjournet « l’aisné » (I) et de Marghe de le Rosière, Arnou Séjournet est l’auteur de cette importante seconde ligne de la famille Séjournet, qui traversa les XVe et XVIe siècles, jusqu’au milieu du XVIIe lorsque que le Livre de raison cessa de la mentionner.

Dans sa généalogie sur la famille Séjournet, le baron Edgard Forgeur [FOR1976] fait remarquer « que pour cette branche, le Livre de raison [SEJ1477/1731] ne donne pas les noms des parrains et marraines, que l’Annuaire de la Noblesse de Belgique [ANB1880] y consacra à peine deux lignes, et que Léo Verriest développa dans les Annales du Cerclé archéologique du canton de Soignies [VER1943] les notices concernant Arnou (1.4) et son fils Arnoulet (1.4.1), et que de nombreux renseignements proviennent du Fonds du chevalier Walther Ruzette [RUZ]».

FILIATION
1.4 – Arnou Séjournet (IIbis) x Catherine Lasne
1.4.1 – Arnoulet Séjournet (III) x Catherine de Ghislenghien
1.4.1.1 –  Jehan Séjournet (IV) x Arglentine Caulier
1.4.1.1.1 – Jehan Séjournet (V) x Claudine de Thézin
1.4.1.1.1.3 – Martin Séjournet (VI) x Françoise Rusette, dont Jeanne Séjournet ◪

*

IIbis – Arnou Séjournet

1.4
Arnou (Ernoul) Séjournet. « Comme son père et ses frères », écrit Léo Verriest, « il eut à remplir des fonctions scabinales; on le voit échevin d’Ath (acte du 4 décembre 1441), de la seigneurie de Saint-Martin de Brantignies (actes des 12 août 1441 et 23 mai 1442) de celle de sire (prêtre) Nicaise d’Arbre à Ath (actes des 14 avril et 25 octobre 1442), et de celle de l’abbaye de Liessies au Vieux Ath (acte du 24 septembre 1442). Mais, c’est surtout en tant que fieffé, qu’il est intéressant. En 1439 et 1443 (chirographes des 15 octobre 1439, 21 mars et 14 juin 1443) il comparaît à divers actes en qualité d’homme de fiefs de Hainaut. Quels sont ses fiefs ?

Nous le savons, par des documents tardifs, mais fort intéressants; ceux qui provenant du Cartulaire des fiefs du Hainaut de 1473, nous montrent sa veuve Catherine l’Asne demeurant à Ath, alors en possession des tenances que voici, dont peut être d’ailleurs, l’une ou l’autre avait été apportée par elle dans sa corbeille de mariage.

– le fief dit du Rossignol (Lossignol) à Ogy, consistant en un petit bois (une haye et bosquet) de cent vingt verges environ, avec haute justice, duquel fief étaient tenus huit petits arrière fiefs;

– un fief consistant en un revenu annuel de soixante sous, provenant de rentes en argent, avoine et poulets, grevant diverses censives à Bauffe;

– un fief, consistant en un bien et maison d’environ un demi bonnier de superficie, à Ath même, contigu au fossé de l’enceinte; sans doute était-ce l’habitation même de feu Arnoul et de sa veuve;

– un fief consistant en une rente de quatre francs, assignée sur le fief de onze bonniers que possédait à Fouleng, le sieur Gervais.

1448 Arnou.jpg

Ernoul Séjournet, homme de fief du Comté, avait son sceau. Selon les comptes de l’hôpital de la Madeleine à Ath, le 24 juillet 1448, ‘Ernoul Sejournelz’ scellait d’un écu aux trois fers de moulin, accompagné au point du chef, d’une étoile, comme brisure de cadet.

Il épousa damoiselle Catherine Lasne (l’Asne, Lanne), qui lui survécut. D’après un cartulaire des fiefs du Hainaut de 1410, f° 196, n° 1014, Catherine Lasne était la fille de Colart (Nicolas) Lasne, demeurant à Chièvre; elle avait pour frère Martin Lasne, ceci selon une lettre du comte du Chastel [SEJ]. Selon les archives de l’hôpital de Liessies, anno 1415, Jehenne Lasne, religieuse à l’hôpital Notre-Dame à la Rose, †1451/, fille de Jehan demeurant à Chièvre, et de Maigne de l’Estrée, était soeur de Collart et de Jehan li asniez, et tante de Martin et de Catherine enfants dudit Collart, cette dernière épouse d’Arnoul Séjournet d’Ath [RUZ]. Jehan Lasnes, huissier au Parlement de Paris 1389, portait de … à trois ânes passant de … Cimier : une tête d’âne (Archives de Tournai, actes scellés).

Veuve en 1473, Catherine Lasne l’était au moins depuis octobre 1466, ainsi qu’il est attesté par un chirographe, la disant telle, en qualité de propriétaire d’une terre à Ath, au grand chemin d’Enghien. Une autre parcelle, sise au chemin de la Trahison, près la porte d’Enghien, lui appartenait également. »

D’après le chevalier Ruzette, Catherine était déjà veuve en 1455. En effet, dans un chirographe du 4 janvier de cette année elle est citée, comme veuve d’Arnoul Séjournet, et il est question dans cet acte, comme du reste dans un autre de 1458, de son héritage derrière le fossé du château. Elle est également mentionnée comme veuve dans les comptes du domaine d’Ath, en 1455, où elle paye une rente annuelle au comte de Hainaut [AGR].

Ils eurent de leur union, les trois fils qui suivent :

1.4.1 – Arnoulet, puis Arnou Séjournet, qui suit au III

1.4.2 – Martin Séjournet, célibataire, †1493/1494, inh. à Ath en l’église Saint-Martin, où, selon les comptes de cette église, on relève son nom pour « ordonnance, pal et sépulture » [RUZ].

1.4.3 – Gérardin, Grart ou Gérard Séjournet. En 1472, sous le prénom de Gérardin (ce qui indique qu’il était alors célibataire), fils d’Arnould Séjournet, il fut l’un des trois hommes d’armes, levés dans la châtellenie d’Ath, et placés sous la bannière du bailli de Hainaut, pour participer au siège de Beauvais et à l’expédition de Normandie [Archives départementales du Nord, Lille, Série B, n° 11961].

Siège de Beauvais 1472 (Wiki)

1472 | Siège de Beauvais [WIKI]

Il fut homme de fief de Hainaut. En effet, le cartulaire de 1473, indique qu’il possédait de nombreux fiefs. Parmi ceux-ci, il tient de sa mère, le fief de Lossignol à Ogy, et dont il est seigneur; un autre fief de cinq bonniers environ de terre ahanable, gisant au terroir de Blicquy; il tient aussi en arrière fief de la Hamaide, un fief de quatre bonniers et demi de terre ou environ, gisant à Flobecq, etc.

Le 1er juin 1484, Maximilien et son fils Philippe, archiducs d’Autriche, etc. édictent à Bruxelles diverses mesures destinées à réparer les dégâts de l’incendie survenu à Ath le 6 mai précédent, et à éviter le retour de pareille catastrophe. Le 11 juin 1484, Gérard Séjournet, Jeannet de Baudrenghien et Bertrand Ghodin, hommes de fief du comté de Hainaut, délivrent un vidimus de l’acte précédent (Un vidimus est la copie certifiée d’un acte antérieur. On dit que l’acte est vidimé. On trouve fréquemment des actes vidimés dans les confirmations établies à l’avènement d’un nouveau seigneur) (cfr. ARCHIVES DU ROYAUME, Inventaire analytique du chartrier de la Trésorerie des comtes de Hainaut, 1176-1818, Archives de l’Etat à Mons – AEM.08.001 – 1767 et 1768)

Nous le retrouvons d’abord mentionné dans un chirographe athois du 21 janvier 1489, comme échevin d’Ath, puis, selon plusieurs actes, bourgeois d’Ath, y demeurant, ainsi que Massard d’Ath en 1488-1489 et 1490-1491.

Il ne vivait plus en 1506, date où le 13 juillet son épouse est dite veuve. Cette épouse fut Catherine le Merchier dite le Bosquillon, fille de Jehan le Merchier dit le Bosquillon et de Catherine de le Hove, d’une famille notable d’Ath.

D’après le chevalier Parthon [PAR1945], Catherine fit son testament le dixième jour de … 1531. Ce testament en partie détruit permet toutefois de relever que la testatrice demande d’être inhumée en l’église Saint-François (Couvent des Frères Mineurs à Ath) à laquelle elle lègue soixante sols. Elle fait don, en outre de vingt sols à l’église Saint-Julien d’Ath, de soixante sols à l’église N.-D., de vingt sols à l’hôpital de la Madeleine et de soixante sols aux Soeurs de Chièvres. Elle se déclare grand-mère de sire Johan Cousart, auquel elle alloue une pension viagère de douze livres l’an; elle reconnaît devoir une pension viagère de cent sols à Messire Jehan le Noir, prêtre; elle exprime que ses exécuteurs testamentaires seront, sire Jehan Cousant, prêtre, Jehan Viset et Jacques le Louchier, ses bons amis.

Ils eurent les cinq enfants qui suivent

1.4.3.1 – Catherine Séjournet, x Guillaume Hanot, dont elle eut des enfants. Voici ce qu’en dit le fonds Ruzette [RUZ] : Dlle Catherine Séjournet, à qui Grart et sa femme, par avis de père et mère, avaient assigné des rentes, sur une maison et des terres à Isières, tenant au marais, et sur plusieurs autres biens dans cette paroisse appartenant à Valentin du Pont. L’acte avait été passé devant les maires conjoints des seigneurs du roi de Castille, du chapitre de Cambrai et de l’abbaye de Saint-Ghislain, et devant les échevins du lieu. Cette assignation fut confirmée par un chirographe athois du 13 juillet 1506, devant les échevins d’Ath. Catherine était alors l’épouse de Guillaume Hanot, laboureur à Hautrage; et elle est encore mentionnée en 1532. D’après le chevalier Parthon, Catherine partagea avec sa soeur Marie les biens de leur frère Robert [PAR1945].

1.4.3.2 – Jehenne Séjournet, x Jacques Cousart, dont elle était veuve en 1511 [Archives d’Ath, chirographe du 30 janvier 1511], et dont elle eut un fils, sire Jehan Cousant, prêtre, vivant en 1531, ainsi que le déclare le testament de sa grand-mère.

A | Sire Jehan COUSART, prêtre, vivant en 1531, ainsi que le déclare le testament de sa grand-mère.

Ath Plan de Jacques Deventer

Ath | Plan de Jacques Deventer

1.4.3.3 – Marie Séjournet, x Guillaume le Waitte, qui était son époux en 1512, et fils de Jehan le Waitte, seigneur de Recques, échevin d’Ath en 1468 et de 1470 à 1475, et de sa première femme Catherine le Clercq, d’une ancienne famille d’Ath; xx Jacques le Louchier, lequel était veuf en première noce d’Hélène Demazure. D’après le chevalier Parthon, Jacques le Louchier paraît avoir eut des enfants de son premier lit. De Marie Séjournet, il eut au moins un fils, prénommé Pierchon, qu’il croit être le même que Pierre le Louchier, cité par l’Annuaire de la Noblesse de Belgique de 1870, page 218, †1587, étant l’oncle de Marie le Noir, femme à Pierre Lefebvre.

Marie vivait encore en 1552, mais dit le chevalier Parthon, elle et son mari étaient sur le point de terminer leurs jours, car un acte de 1555, nous révèle que Julien le Louchier, tanneur, et Guillaume le Noir marchand de draps, furent exécuteurs testamentaires de Marie Séjournet, veuve de Jacques le Louchier, avec Pierchon le Louchier comme mambour. Du deuxième lit :

A | Pierchon le LOUCHIER, cité comme mambour (tuteur) de sa mère en 1555

1.4.3.4 – Jacques Séjournet. Dans un chirographe athois daté du 11 décembre 1532, il est dénommé Maître Jacques Séjournet, célibataire, âgé de 48 ans, demeurant à Ath, fils feu Grart, par lequel il vend à Jacques le Louchier, son beau-frère, demeurant à Ath, époux de Demoiselle Marie Séjournet, le cinquième d’une maison et jardinet, assez près de la place qu’on dit à la Croix Gaillard, lui venant de donation à lui faite par Demoiselle Catherine le Merchier dite le Bosquillon qui fut épouse à Grart Séjournet ses père et mère.

Dans un second chirographe du 6 octobre 1534, il est dit célibataire, âgé de 50 ans, orphelin, demeurant à Ath, acte par lequel il vend à Jacques le Louchier, la portion qu’il possède dans la maison ci-dessus, lui venant du décès de son frère germain Robert Séjournet, récemment trépassé [RUZ].

Il avait été avantagé, entre autres par sa mère, selon le chevalier Parthon, d’une somme de deux cents livres tournois, sur laquelle il devra payer cinquante sols, à Messire Jehan le Noir, sa vie durant. Lui et son frère Robert étaient ‘absents du Pays de Hainaut’ en 1511 [Chirographe athois du 30 janvier 1511, Archives d’Ath].

1.4.3.5 – Robinet ou Robert Séjournet. Il reçut également de sa mère, deux cents livres tournois; et comme nous venons de le voir, il décéda en 1511, laissant ses biens à ses soeurs Catherine et Marie.

*


Ancienne halle des drapiers à Louvain, bâtie en 1317, que Jean IV, duc de Brabant, concéda à l'université en 1424 Litho WIKI

Ancienne halle des drapiers à Louvain, bâtie en 1317,
que Jean IV, duc de Brabant, concéda à l’université en 1424 [WIKI]

III – Arnou Séjournet

1.4.1
Arnoulet, puis Arnou Séjournet. C’est sans doute lui qui figure en 1449, dans le registre matricule de l’Université de Louvain [VER1943] et [RUZ : « 1450, 13, 30, Arnoldus Sejournet vel Seigournit, cameracensis dioc. (diocèse de Cambrai) … Matricule de l’Université de Louvain 1426-1453 »].

A son sujet, les cartulaires du Hainaut sont bien intéressants, dit Verriest. On le voit posséder en 1473-1474, comme tenus de la terre d’Ellignies alors au Sire de Ligne :

a) un fief, de deux bonniers de terre à Ellignies, aux ‘champs de le loge’ (revenu soixante sous);
b) un fief consistant en six bonniers de terre (revenu douze francs);
c) un fief dit ‘le Haut Castillon’, toujours à Ellignies, soit douze bonniers (environ quinze hectares) (revenu : six livres);
d) un revenu de dix rasières de blé et dix francs, grevant le fief précédent;
e) un fief de deux bonniers (revenu : soixante sous).

Et, en 1502, on le retrouve avec les fiefs ainsi désignés

a) un fief de deux bonniers à Ellignies;
b) le fief dit ‘fief Gilhon’ ‘de six bonniers’, au même lieu;
c) le ‘Haut Castillon’, soit une maison avec un bonnier, plus quarante quatre journels;
d) des rentes en blé;
e) un fief de deux bonniers.

Bref, les mêmes fiefs qu’en 1474, mais décrits un peu autrement. De plus, on lui voit, en 1502, comme tenus de la terre de Chièvres :

a) un fief de onze journels en ce lieu;
b) un autre de six journels;
c) des rentes foncières et terrages prélevés à Chièvres.

Selon le chevalier Parthon il fut échevin d’Ath, en 1452.

Arnou épousa, d’après le Livre de raison, Catherine de Ghislenghien [FOR1976, p50 et 51]. Il dit textuellement ceci : « Arnoulet, fils aisné du susdit Arnou, print à femme en l’an … Damoiselle Catherine de Ghislenghien et heurent les enfans suyvans ». Il ne cite pas les prénoms et noms de ses père et mère.

Le chevalier Parthon, dit qu’Arnoul Séjournet, dit le jeune pour le distinguer de son père, épousa Catherine de Ghislenghien, fille de noble homme Jean de Ghislenghien dit de Neuville, mort en 1505 et de Jeanne de le Hove, fille de Michel prévôt de Lens, lieutenant gouverneur d’Ath, seigneur de Wadelincourt et d’Agnès de la Deuze dite le Barteur, et petite-fille de Julien qui avait épousé le 3 juillet 1444, Jeanne Gillicq, lesquels furent inhumés à Saint-Julien d’Ath avec les quartiers suivants : Ghislenghien-Gongnies, Gillicq-Rosières.

Catherine de Ghislenghien avait pour frères, Jean de Ghislenghien, dit de Neufville, époux de Jeanne le Quittre, Jacques de Ghislenghien, et pour soeurs, Marie, femme de Vincent Bousseau, Isabelle, épouse de Jacques le Waitte, seigneur d’Ostelet, de la Tournelle et d’Hirval, lieutenant gouverneur d’Ath.

Arnou et Catherine eurent deux fils, tous deux mentionnés dans le Livre de raison et dans de nombreux chirographes athois.

1.4.1.1 – Jehan Séjournet, qui suit au IV

1.4.1.2 – Arnou Séjournet. Il demeurait à Ath, y fut prêtre sous le nom de Sire Arnou, et le Livre de raison dit qu’il fit le voyage de « Jherusalem ». Il figure dans plusieurs chirographes athois [RUZ] :

a) Le 9 novembre 1544, sire Arnoul Séjournet prêtre est cité comme voisin de biens à la Trahison.
b) Le 16 avril 1545, le même est voisin de biens à David, tenant au chemin d’Ath à Lessives.
c) Le 9 avril avant Pâques 1548 « Venérable et discret sire Arnoul Séjournet, prêtre, pèlerin du Saint Voyage de Jerusalem », rappelle toutes dispositions antérieures, relatives à une rente héritière de XII livres; une seconde de VIII livres V sous, et une troisième de VI livres. Il stipule, qu’après lui ces rentes doivent aller à l’église Saint-Martin de Brantignies pour la célébration de deux messes par semaine à l’autel de Saint-Antoine, pour le rachat des âmes de lui et de ses parents et amis trépassés, par un prêtre de bonne et honnête réputation.
d) Le même jour par un autre acte, il fait don à l’hôpital de la Madeleine, d’une « couche », au profit des malades reçus gratuitement et il assure cette donation par

 1. une maison, grange, porte étables, jardin, prés, pâture, appelée la maison et censé de la Croix David, au dehors des faubourgs de Brantignies, contenant cinq journels, tenant par le bas à la rivière.
2. cinq journels de terre sur la couture allant d’Ath à Bouvignies tenant au chemin d’Ath à Bouvignies.
3. trois journels de pré tenant aux terres de l’abbaye d’Ath, et à la rivière. Et il ajoute que ces biens lui viennent du trépas de Jacques de Ghillenghien, son oncle, à la suite de partage fait avec feu Jehan de Ghillenghien et Jacques le Waitte en action de sa femme, aussi demeurés héritiers dudit Jacques de Ghillenghien. Mambour : Julien Bidault.

(e) Toujours à la même date, il dispose pour après son décès, de deux maisons contigües, rue Bouchain, et de VI livres, présent en XII livres de rente héritières dont il fait don à l’église Saint-Julien pour deux messes par semaine, par dessus autres quatre messes qui se célèbrent chaque semaine – dont pour la fondation d’icelles, ses prédécesseurs, parents et amis ont donné grandement de leurs biens – et il ajoute encore une maison en la rue allant au pont Cornaille, bien lui venant de son acquêt.

Il mourut entre 1550 et 1551, car les comptes de l’église Saint-Julien de cette époque renseignent que Sire Arnoul Séjournet, fut enterré au « coeur derrier le grant autel, avec pal et cappes de velour ».

*


IV – Jehan Séjournet

1.4.1.1
Jehan Séjournet. Il est cité dans le Livre de raison qui dit qu’il fut « allié à Demoiselle Arglentine Caulier et n’eurent qu’un seul enfant nommé Jean cy dessoubz mentionné ». Toutefois, dans un chirographe athois du 17 mars 1502, et il ne peut s’agir que de lui, il est dit que Jehan Séjournet, demeurant à Ath, époux d’Englantine le Cauwelier, achète une rente viagère de soixante sous aux vies de lui et de son épouse; de même que le 21 mars 1502, il achète encore une rente viagère de quinze livres tournois [RUZ].

Dans un chirographe du 9 mai 1504, il est échevin d’Ath, de Notre-Dame du Refuge, de Liessies et d’Arbre.

En 1506, le 7 mai, dans deux chirographes datés du même jour, sire Arnoul, prêtre, passe deux actes « du gré de Jehan Séjournet son frère marié et son droit hoir ayant enfant » [RUZ].

Est-il décédé peu de temps après ces derniers actes ? C’est vraisemblable car les comptes des années 1506-1507, de l’église Saint-Martin signalent la sépulture de Jean Séjournet [RUZ].

1.4.1.1.1 – Jehan Séjournet, qui suit au V

*


V – Jehan Séjournet

1.4.1.1.1
Jehan Séjournet. Le Livre de raison le mentionne, avec le nom de son épouse Damoiselle Claudine de Thézin, sans plus, et leurs six fils et deux filles. Extrait du chirographe athois du 31 janvier 1538 [RUZ] : « Jehan de Thezin, fils feu Jehan demeurant à Fosses, époux de damoiselle Marguerite de Wauchelle, au contrat de mariage d’entre sa fille, damoiselle Claudine de Thezin et Jehan Séjournet, a donné jouissance et parchon à sa dite fille :

a) quatre bonniers de terre à Maubreucq, sur le camp du bois de Ligne, tenant au chemin de Frasne et à la partie séquente; 
b) trois journels de terre à Renelmont, tenant au Rond bois de Ligne ; 
c) six journels de terre à Rouge bruecque, tenant au pré Jehan de Thézin; 
d) un journel de terre, tenant au courtil Brise moustier; 
e) trois journels de pré dits « le pasture es masures » et passé le rieu parmi, tenant à la ruelle qui mène de Maubreucq au Quesnoit; 
f) un demi bonnier de pré lelong dudit rieu, tenant aux six journels de terre ci dessus déclaré; 
g) un journel de pré, tenant à la ruelle Boursette; 
h) deux maisons et jardin, contigües, face à l’église des Frères Mineurs, tenant à Jehan de Thezin, dont il a fait deux demeures, ayant par derrière issue sur le rue contre la rivière ».

Le dit Jehan de Thezin possède des héritages à Blicquy, et a une autre fille appelée Marghotine de Thézin.

D’après un chirographe athois du 23 août 1549, Jehan Séjournet était veuf. En effet, cet acte dit qu’Anthoine de Maulde, demeurant à Ath, achète cent sous de rente viagère, aux vies de Jennette et Marguerite Séjournet, fille de Jehan, qu’il a de feue demoiselle Claudine de Thézin, qui fut sa femme [RUZ].

1.4.1.1.1.1 – Arnou Séjournet, ‘mort enfant’ [SEJ1477].

1.4.1.1.1.2 – Arnou Séjournet, religieux à l’abbaye de SaintAmand [SEJ1477].

1.4.1.1.1.3 – Martin Séjournet, qui suit au VI

1.4.1.1.1.4 – Gérard Séjournet. Mort à l’âge de douze ans.

1.4.1.1.1.5 – François Séjournet. Il fut docteur en médecine (le docteur en médecine ne dérogeait pas. Voir à ce sujet La législation héraldique de Belgique, par Arendt et Derrider, page 402), et habitait en 1579, à Arcques. D’après un embref du 27 mai 1581, aux archives d’Ath, étant toujours célibataire, avec son frère Antoine marchand demeurant à Ath, époux de Barbe de Nivelle, dont enfants, ils vendent chacun un tiers d’une maison en deux demeures, avec jardin, venant de leur patrimoine, maison sise devant les Cordeliers à Ath.

François s’allia par mariage avec Damoiselle Jeanne le Ghay, fille de Julien et de Damoiselle Anthonette (Antoinette) de le Court [SEJ1477/1731]. Il est toujours mentionné comme docteur en médecine, le 9 juillet 1599. De leur mariage, provinrent cinq enfants, dont un seul, François, est cité par le Livre de raison. Les voici tous, selon leurs actes de baptême, en l’église Saint-Julien à Ath. D’après le chevalier Parthon les « le Ghay » devaient appartenir à la famille lilloise qui portait d’argent à trois membres de geais de sable.

1.4.1.1.1.5.1 – Claudine Séjournet, bp 26 février 1583 (susc. Pierre le Ghay et demoiselle Françoise Rusette). Elle épousa Jean Charlet, fils de Jacques et d’Anne du Bois.

1.4.1.1.1.5.2 – Antonia ou Antoinette Séjournet (→ tome 2 | descendance féminine),  bp 31 juillet 1585 (susc. Jean du Mont et Barbe de Nivelle). Elle épousa le 21 juillet 1611, Zacharie Scocquart, écuyer, natif d’Enghien, fils de Jean, seigneur de Montigny sous Lembecq, vers 1585, mort à Enghien, et d’Anne Colins, décédée dans la même ville, le 7 mars 1633. Suite à ce mariage, Zacharie s’établit à Ath, et devint échevin de la ville. Il décéda à Ath, le 14 février 1646 ◪ SCOCQUART, de GLARGES

A | François SCOCQUART, bp à Saint-Julien d’Ath, le 30 août 1612 (susc. François Séjournet (VI/5) et Isabelle de la Fliquier), clerc du greffier échevinal d’Ath en 1632, reçu au nombre des hommes de fief du comté le 2 octobre 1632

B | Zacharie SCOCQUART, célibataire

C | Marie-Madeleine SCOCQUART, bp à Saint-Julien d’Ath le 3 mai 1615 (susc. Jean Schockart et Marie-Magdeline Schockart), x André le Bord

D | Catherine SCOCQUART, † 25 mars 1673, x Pierre de GLARGES, échevin d’Ath dès 1643, bourgmestre d’Ath en 1661, fils de Jean de GLARGES (descendant de Maigne Séjournet (1.8) et de Guillaume de Hembise) et de Marie d’Ath ◪

E | Pierre SCOCQUART, prêtre séculier, entré ensuite chez les Récollets

1.4.1.1.1.5.3 – Catherine Séjournet, bp 13 mai 1588 (susc. Jacques Farinart et Catherine le Mayre, dame de Moulbaye.

1.4.1.1.1.5.4 – Jehanne Séjournet, bp 19 septembre 1594 (susc. Nicolas Benoit et Christine du Mont)

1.4.1.1.1.5.5 – François Séjournet, bp 12 février 1597 (susc. Julien le Ghay et Françoise de Glarges)

1.4.1.1.1.6 – Anthoine Séjournet. Il épousa, selon le Livre de raison, Demoiselle Barbe de Nivelle, native de Bruxelles.

Selon un chirographe athois du 29 octobre 1571, Antoine Séjournet demeurant à Bruxelles, époux de demoiselle Barbe de Nivelle, vend à Martin Séjournet son frère, bourgeois demeurant à Ath, époux de Demoiselle Franchoise Rusette, dont enfants, douze livres six sous de rente héritière, lui venant de son patrimoine pour son droit… suivant testament de son feu père, mort durant sa minorité depuis plusieurs années.

Neuf ans plus tard, dans un chirographe athois du 8 novembre 1580, il est dit marchand et demeurant à Ath, époux de Barbe de Nivelle. Dans cet acte, il vend, venant de son patrimoine pour quatre cents livres, une rente héritable nouvelle, chargée sur sa maison et jardin contenant un demi-bonnier, gisant à David, tenant au chemin d’Ath à Lessives et par derrière à l’héritage de la Haute Croix, appartenant à l’abbaye d’Ath.

Il devait être décédé avant le mois de novembre 1598.

En effet, selon une procuration passée devant un notaire d’Anvers, en novembre 1598, il est dit qu’Anthonis Séjourné avait épousé jonckvrouwe Barbara de Nivella, fille de Daniel et de Marie van Winghe fille de Pieter van Winghe et de Jonckvrouwe Arma Van Doorne.

Dans l’acte, Barbara de Nivella avec son fils François Séjourné, transportent leur part de biens dans des terres sises à Sint Martin Lennick op d’Overvelt [RUZ] et [fo 995, verbo G. S. Lennick, no 4681].

Ils ne laissèrent qu’un seul fils.

1.4.1.1.1.6.1 – François Séjournet. « François Séjournet, pour le présent Maistre d’Hotel de la Maison de Monseigneur le Marquis de Roubaix, Prince d’Ambize et du Saint Empire, baron d’Antoing, etc. lequel dit François fut allié par mariage avec Damoiselle Léonore Meurant, native de Bruxelles, décédée… de laquelle, luy sont demeurez trois enffans, Charles, Françoise et Maximilienne Séjournet. » [SEJ1477/1731]. « Le dit François est décédé à Antoing, le 16 janvier 1621. » Ici finit le livre de raison, en ce qui concerne cette branche de la famille Séjournet.

1.4.1.1.1.6.1.1 – Charles Séjournet (le baron Edgard Forgeur écrit ignorer le destin de Charles)

1.4.1.1.1.6.1.2 – Françoise Séjournet, x Gaspard Le Josne « archier de la Sérénissime Infante ». Le 5 août 1622, ils constituèrent comme mambour particulier pour leurs enfants mineurs Jean Dammeryn (cfr chevalier Edouard Parthon de Von).

1.4.1.1.1.6.1.3 – Maximilienne Séjournet (le baron Edgard Forgeur écrit ignorer le destin de Maximilienne)

1.4.1.1.1.7 – Jehanne (Jenne) Séjournet. Le livre de raison, dit : « Jenne fut femme à Thomas Farinart, desquels est venu Jacques Farinart, pour le présent allié avec Damoiselle Catherine de le Sille, quy ont pour enfans : Jacques, Michelle, Philippes, Maximilien Farinart, et plusieurs autres morts jeunes ou sans génération.

Thomas et son épouse sont cités dans plusieurs chirographes athois, qui nous renseignent sur les biens que possédaient ces époux, et qui nous disent qu’étant veuf, il se remaria, sans toutefois nous dire le nom de sa seconde épouse.

Au point de vue de ses biens, du vivant de son épouse, Thomas Farinart est mentionné dans un intéressant chirographe athois du 2 mars 1557. Il y est dit demeurant en la maison et censé de la Croix, au jugement d’Ath. Il vend pour mille six cents livres à Pierre Farinard son frère, demeurant à Chièvres, une rente héritière nou velle de cent livres, sur la dite maison et censé de la Croix, prés et pâtures, contenant six journels, gisant au dehors des faubourgs de Brantignies, emprès la Maladrie de la Ville, tenant au chemin allant à Liessies (venant de son patrimoine à elle), tenant aussi à d’autres terres de sa dite femme en indivis à l’encontre de ses frères, tenant au Wareschaix de la fontaine à David et à la rivière. Mambour Gérôme Causin [RUZ].

Il vend encore, le 4 février 1558, un demi-bonnier de terre assez près le Trieu Périlleux, tenant au chemin allant à Liessies (venant de son patrimoine à elle) [RUZ].

Par contre, le 28 février 1563, étant toujours l’époux de Jehanne Séjournet, il achète une maison, édifice, jardin et entrepresure à David, proche la fontaine dudit lieu, tenant à lui même de deux côtés, (en action de sa dite femme), chargée de cinquante sous de rente due à la chapelle Saint-Jacques à Ath. Mambour Charles Bidault.

Son épouse devait être décédée, un peu avant le 9 février 1564, date où Thomas comparaît, à cause de la génération lui demeurée de feue Damoiselle Jehanne Séjournet.

Il comparaît encore, au sujet des biens de ses enfants, dans un acte du 11 janvier 1565, et dans celui du 16 octobre 1566, où Thomas Farinart est dit demeurant pour le présent à Maulde en Hainaut [RUZ].

1.4.1.1.1.8 – Marguerite Séjournet, x Ancelet Platteau, natif d’Antoing, décédé sans laisser génération [SEJ1477/1731]. Toutefois, selon un chirographe athois du 7 juillet 1556, Anselme Platteau, demeurant à Ath, époux de Damoiselle Marguerite Séjournet, dont enfant : vend, pour cinquante sept livres dix sous de rente héritière nouvelle sur les biens ci dessous, venant du patrimoine de sa femme (qui a des frères et soeurs)

a) un demi bonnier de terre au Maulbreucque, sur le camp du bois de Ligne, tenant au chemin qui mène à Frasne; 
b) trois journels de terre à Renelmont, tenant au Rond bois de Ligne; 
c) six journels de terre où l’on dit à Rougebroeucq; 
d) un journel de terre tenant au courtil Brisemoustier; 
e) trois journels de pré, que l’on dit la pature As Masure, et passé le rieu … ; 
f) un demi bonnier de pré du long ledit rien, tenant aux journels de terre ci-dessus.

Et, selon un autre chirographe athois du 8 octobre 1557, il est dit : Anselme Platteau demeurant à Ath, époux de Damoiselle Marguerite Séjournet, « dont il n’a nul enfant, ni autre hoir en ligne directe, vend (de son patrimoine), six livres cinq sous de rente héritière sur …

Le baron Edgard Forgeur en conclut, que pour interpréter ces deux actes apparemment contradictoires, Anselme et Marguerite, avaient un enfant, qui est décédé entre le 7 juillet 1556, et le 8 octobre 1557 – ce qui donne raison au Livre … de raison.

*


VI – Martin Séjournet

1.4.1.1.1.3
Martin Séjournet. Martin fut aussi, comme beaucoup de membres de sa famille, un homme important à Ath. Lui et son épouse sont mentionnés dans de nombreux actes. En ce qui le concerne, il est presque chaque fois cité comme bourgeois demeurant à Ath, fils de Jehan.

Il est d’abord homme de fiefs de Hainaut [RUZ] :

1) Selon le cartulaire des fiefs et arrières fiefs tenus du comte de Hainaut, anno 1564

a) sub le n° 1122, il tient comme feudataire du comte de Hainaut un fief ample, gisant à Bouvignies, tenant à Julien Bidault, à Jehan de le Court etc…
b) sub no 1564 il tient toujours comme feudataire du comte de Hainaut, un fief ample, à lui échu par son père, appellé « Le Court », tenant aux murailles de la ville d’Ath et aux fossés du château.

2) Les 25 mars et 27 juillet de 1576, il est voisin de biens à Scamp.
3) Selon un chirographe athois du 15 novembre 1577, il est encore voisin de biens, en la rue des Frères Mineurs.
4) Selon un autre chirographe du 22 juin 1579, il possède en indivis, avec Maître Franchois Séjournet son frère, la veuve et les hoirs de Julien le Waitte, et Jacques Farinart, un demi bonnier de pré et pâture gisant à …
5) D’après Monsieur Gonzalès Descamps, il posséda la censé du Haut Castillon avec vingt deux bonniers. Cela doit être exact, car ce bien appartenait à son arrière grand-père, Arnoulet Séjournet [FOR1976, p86].

Il fut échevin d’Ath. Il est dit comme tel, le 4 janvier 1561, le 10 avril 1563, le 12 janvier 1571 (au dos d’un acte du 22 décembre 1564), le 2 décembre 1572 (au dos d’un acte du 16 septembre 1553) et le 11 mai 1574.

1574 Martin.jpg1571 Martin.jpgLe 4 mars 1571, il scella un acte sur lequel on distingue bien sur le fragment de sceau les trois anilles ; l’écu brisé d’une bordure en signe de cadet. Sans heaume ni autres ornements [FOR1976, p. 10, sceau 8]. Sur un acte de l’hôpital de la Madeleine daté du 25 avril 1574, on découvre mieux les trois anilles, le heaume est posé de profil, non couronné, avec lambrequins. L’écu ressort en relief, grâce à la bordure en signe de cadet. Légende : S. Martin Séjournet. [FOR1976, p. 10, sceau 9]

Il fut receveur des assennes de la Ville [Comptes du Massard de la Ville d’Ath, f- XVI, anno 1574-1575].

Il fut procureur, puis gouverneur de l’hôpital de la Madeleine à Ath, où il est mentionné dans de nombreux actes, notamment celui du 21 juin 1577, qui dit : « Martin Séjournet, bourgeois d’Ath, procureur de l’Hôpital de la Madeleine, comme par les dits eschevins, suffisamment établi comme gouverneur dudit hopital. » Il fut aussi, l’amunitionnaire de la ville. En effet, dans les comptes du Massard d’Ath, 1572-1573, f° XLIII, on lit : « Relevé des dépenses faites pour le service militaire de la place d’Ath, « ab esté payét par moy Martin Séjournet, en achat de C. muid de blés, et, ce à divers prix et à diverses personnes pour l’amunition et provision de la Ville ». Martin, avait évidemment son sceau, aux trois anilles, dont ceux de 1570 et 1571. Son sceau est appendu aux actes des 24 juin 1572-12 janvier 1573, 25 avril 1574, à des actes concernant l’hôpital de la Madeleine. L’on a aussi retrouvé certains sceaux, plus ou moins abîmés. Il fut allié à Demoiselle Françoise Rusette, fille aînée de Jean, député de la Ville d’Ath aux Etats du Hainaut, et, en 1574, député des Etats de Hainaut, aux Etats Généraux, et de Damoiselle Jehanne de Glarges.

Martin est décédé un peu avant le 15 avril 1578, date d’un acte où son épouse est dite veuve. Les comptes de l’église Saint-Julien à Ath, anno 1577-1578, le citent pour pal et ornements, et pour sa sépulture en la dite église. Quant à son épouse, dont la date du décès n’est connue, elle habitait Ath, et elle est encore citée comme veuve de Martin Séjournet, dans un chirographe du 14 décembre 1588, où, elle met « hors son pain », sa fille Demoiselle Jeanne Séjournet, âgée de 21 ans [RUZ]. Ils n’eurent qu’une seule fille. 

1.4.1.1.1.3.1 – Jeanne Séjournet (→ tome 2 | descendance féminine), †ca juillet 1597, « fut mariée à Nicolas Benoit, quy ont heu pour fille unicque Dame Elaine Benoit, présentement espeuze à Monsr d’Aury (lisez d’Avry), chevalier, desquels descendirent … » [SEJ1477/1731] ◪

D’après l’ANB1852, p173, verbo Kethulle, Hélène Benoît fut l’épouse de Philippe de la Kethulle, seigneur d’Haverie, d’Eversteyn, de Loueuses, de Hammes, etc. Hélène Benoît était dame de Hels, du Haut Châtillon, du Croquet, de la Motte, etc. D’après le chevalier Parthon, ils furent inhumés en la chapelle de Saint-Landoulde dans l’église de Saint-Bavon à Gand, sous un tableau représentant la descente de la Croix, peint par A. Janssens, joint à un blason avec les 4 quartiers suivants : Kethulle-Loueuses-Benoit-Séjourné. Le même ajoute, qu’outre toutes ces seigneuries, Philippe de la Kethulle, écuyer, était bourgeois d’Ath et bourgmestre de cette ville en 1631, et qu’il mourut, le 30 novembre 1663.

D’après le chevalier Parthon, Nicolas Benoit était fils de Laurent et de N… Le Flameng, et les Benoit portaient : d’argent à la fasce de sable accompagnée en chef de quatre feuilles et en pointe d’une merlette, le tout de sable ◪ BENOÎT, du BOIS, de CAMARGO, de COUPIGNY d’HÉNU, de GHELLINCK, GILAIN, van de KERCHOVE, de KERCHOVE de DENTERGHEM, de la KETHULLE, de la KETHULLE de RYHOVE, de LIMON (TRIEST), de MEESTER de BETZENBROECK, PEERS de NIEUWBURGH, van POTTELSBERGHE de la POTTERIE, de POTTER, de SÉJOURNET de RAMEIGNIES, de la ROCHE, de SCHIERVEL, van TIEGHEM de TEN BERGHE, de TUFFOZ, VILAIN XIIII, de la WOESTYNE, WOLTERS, YSEBRANT de LENDOCK.

A | Hélène BENOÎT, °Ath 30 décembre 1595, †17 décembre 1647, dame de Hels, du Haut Châtillon, du Croquet, de la Motte, etc [ANB1852, p.173], x Philippe IV de la Kethulle, écuyer, †30 novembre 1663, seigneur d’Haverie, d’Eversteyn (relief d’avril 1632), de Loueuses, de Hammes, etc) [ANB1852, p.173]. Il fut créé chevalier le 17 février 1627 (?). D’après le chevalier Parthon, ils furent inhumés en la chapelle de Saint-Landoulde dans l’église de Saint-Bavon à Gand, sous un tableau représentant la descente de la Croix, peint par A. Janssens, joint à un blason avec les 4 quartiers suivants : Kethulle-Loueuses-Benoit-Séjourné. Le même ajoute, qu’outre toutes ces seigneuries, Philippe de la Kethulle, écuyer, était bourgeois d’Ath et bourgmestre de cette ville en 1631, et qu’il mourut, le 30 novembre 1663  [EPN1964, X, p.275]. Ils eurent six enfants ◪